jeudi 29 mars 2018

L'importance de notre vie intra-utérine

  On dit que la mémoire est une faculté qui oublie.  C'est encore plus vrai lorsque l'on parle des mémoires akashiques, ces compartiments de notre être où se trouvent les souvenirs antérieurs à notre vie actuelle.  On peut dire que c'est à cet endroit que se cachent les informations de notre âme et de ses nombreuses vies passées.  Beaucoup de gens vont visiter ces anciennes existences pour comprendre certains blocages dans leur vie présente.  Mais, parfois il n'est pas nécessaire d'aller aussi loin.

  Si notre être est capable de remonter à l'époque où nous étions dans un autre corps, il peut aussi bien revisiter le temps où il flottait dans le ventre de notre mère.  Effectivement, de plus en plus de recherches se penchent sur cette vie intra-utérine qui, pour la plupart d'entre nous, est méconnue.  Quand on y pense, ce moment où notre essence devient matière est primordial pour l'être que l'on deviendra.  Donc, comprendre se qui c'est passé pendant qu'on se matérialisait en ce monde est souvent essentiel, non seulement pour ce qui à trait à notre corps et à ses capacités, mais aussi pour déchiffrer les grandes blessures qui parsèment notre vie.  En effet, certaines études tendent à prouver que, même en l'absence d'organes des sens développés, la conscience du foetus capte, enregistre et évalue toutes les informations venant de l'utérus et de l'environnement immédiat de la mère.  On peut même voir des vidéos où des enfants racontent leur passage dans le ventre de leur mère.  Pour la plupart, ils disent qu'ils flottaient dans un endroit sombre où un bruit régulier se faisait entendre, allant jusqu'à imiter les battements du coeur.  Certains précisent que parfois, une voix se faisait entendre, parlant une langue primitive, parlant sûrement des petits mots d'amour qu'ils recevaient de leurs parents avant même de naitre.

  Un autre aspect est considérable lorsque vient le temps d'analyser notre vie intra-utérine : les émotions vécues par notre mère.  Ludwig Janus, médecin psychanalyste et psychothérapeute, décrit le ventre maternel comme étant une '' salle de classe originelle '' où les émotions sont vécues à travers le tronc cérébral et le mésencéphale.  Donc, le stress éprouvé par la mère, autant que l'amour et la paix, seront transmit au foetus qui les vivra à son tour.  Pareillement, un thérapeute utilisant l'hypnose à remarqué, après plusieurs années d'expériences que de nombreux patients revenaient à cette partie précoce de leur vie pour régler certains de leurs problèmes émotionnels.  En réalité, il semblerait que le foetus vit et mémorise le vécu et les ressentis de ses parents comme une bande magnétique et qu'il ressente ce qui l'entoure de façon assez intense.  Tout cela, sans la possibilité de mettre les situations vécues en perspective.  C'est pourquoi ce moment de notre vie devient si important : beaucoup de nos malaises psychologiques comme le sentiment de rejet ou le besoin extrême de reconnaissance pourraient venir de cette période.  Donc, certaines souffrances qui ne semblent pas trouver de raisons d'être dans nos vies actuelles peuvent être reliées au tout tout tout début de notre existence en tant qu'être humain.   

  C'est donc dire que parfois, il faut remonter loin pour pouvoir comprendre certaines de nos blessures.  Mais, n'oubliez jamais qu'avec du courage et de l'amour tout peut se guérir car, nous avons tous une lumière qui éclaire notre intérieur.  Il faudra peut-être faire quelques détours pour la retrouver mais, dites-vous que le chemin que vous aurez parcouru pour vous reconnecter avec votre étincelle vous rendra encore plus riche.   C'est l'expérience d'une vie qui fait ce que nous sommes, cette vie commençant au tout début de notre conception.


jeudi 22 mars 2018

Petits trucs pour réduire votre consommation de sel

  La semaine passée je vous ai parlé des différents sels sur le marché et de leurs atouts.  De nos jours, le sel se cachant partout, je continuerai donc cette semaine sur la même lancée, en vous donnant des idées pour vous aider à diminuer le taux de sel que vous consommez.  De cette façon, vous deviendrez plus alerte en ce qui a trait à votre alimentation et serez capable de faire de meilleurs choix pour maintenir une bonne santé.

  Dans la société d'aujourd'hui, le sel et le sucre sont utilisés à toutes les sauces.  L'industrie alimentaire se sert de ces deux assaisonnements pour rehausser le goût de leurs plats et ainsi, faire hausser les ventes de leurs produits.  Effectivement, la transformations de la nourriture est rendue tellement omniprésente que le sens de notre goût est en devenu dérangé.  C'est pourquoi quand nous enlevons le sel de nos plats, nous avons l'impression qu'ils ne goûtent plus rien.  Pourtant, c'est bien le contraire ; en retirant le sel, nous retrouvons le goût initial de la nourriture et toutes ses nuances.  De là l'importance de retourner aux sources et d'essayer d'enlever le plus possible le sel de notre alimentation.

  Mais, pas toujours évident de savoir comment parvenir à, premièrement, retrouver le sel de notre alimentation pour ensuite pouvoir alléger son utilisation.  Alors, voici pour vous quelques astuces qui vous aideront à manger moins salé.

1.  La fromage est à consommer avec modération.  Évitez de choisir ceux qui sont transformés comme les fromages en tranches ou à tartiner ( sauf celui en crème ) qui sont des champions côté salé.  Pour le feta, faites-le dessaler en remplaçant la saumure par de l'eau.

2.  Achetez des aliments frais.  choisissez de la viande non transformée.  Donc, pas de charcuteries, de viande marinée ou fumée.  Privilégiez les fruits et légumes frais au lieu de ceux en conserves ou sous forme de jus.

3.  Dans vos recettes, une pincée de sel suffit.  Utilisez de la poudre à lever plutôt que du bicarbonate de soude.  Pour 2 ml de bicarbonate, mettez 5 ml de poudre à lever.

4.  Pour assaisonner vos plats, utilisez des herbes fraiches ou séchées, du jus de citron ou du poivre.

5.  Pour les aliments transformés, choisissez-les avec des teneurs faibles en sodium.  Comme des jus de légumes ou des craquelins non salés ( Melba, galettes de riz, etc. )

6.  Préparez vous-même vos soupes, vos marinades vos sauces et vos vinaigrettes.

7.  Faites attention aux boites de céréales ; même si elle sont sucrées, elles peuvent contenir énormément de sel.  Lisez les étiquettes et choisissez celles avec le moins de sodium.

8.  Pour les assaisonnements du commerce, beaucoup sont sans sel, surtout si vous allez vous approvisionner dans des magasins d'aliments naturels.  Des exemples de marques ?  Garno, Mrs. Dash, McCormick et épices de la maison Madelon.

9.  Pour donner un goût différent, mais tout aussi intéressant à vos plats, vous pouvez utiliser une cuisson à la bière ou au vin.

10.  Surtout, le sel de table est à proscrire en tout temps, autant pendant la cuisson qu'à la table et utilisez les autres types de sels avec parcimonie.

Voici une petite recette pour une salière sans sel :
  • 5 ml ( 1 c. à thé ) de basilic séché
  • 5 ml ( 1 c. thé ) de poivre
  • 2 ml ( 1/2 c. à thé ) de paprika
  • 5 ml ( 1 c. à thé ) de poudre d'oignon
  • 2 ml ( 1/2 c. à thé ) de poudre d'ail
  Mélangez tous les ingrédients et saupoudrez gaiement !


  De nos jours, les dangers d'une surconsommation de sel sont bien réels.  C'est pourquoi on doit faire attention et être au courant de ce que l'on mange.  Pour une vie en santé, la différence est dans la connaissance de nos aliments.  Car, pour pouvoir avancer longtemps, nous avons besoin d'un carburant avec le moins de résidus possible.  Alors, en allégeant votre assiette, vous vivrez vieux et en santé !



Références : nutritionnist-diététiste Elisabeth Cerqueira

jeudi 15 mars 2018

Salez de façon santé

  De nos jours, on nous dit continuellement que le sel est néfaste pour la santé.  Mais, est-ce vraiment la cas ?  Oui et non...  Nous avons tous besoin des nutriments que le sel peut nous apporter lorsque celui-ci n'est pas transformé.  C'est effectivement la transformation de celui-ci qui détruit les bons éléments qu'il contient.  Cette métamorphose que l'on l'effectue au nom de l'esthétisme et au détriment de notre santé est ridicule.  Je préfère de loin avoir des produits alimentaires qui me gardent en santé même si ceux-ci sont moins beaux à regarder

Le sel de table
  Le sel le plus connu en Amérique est celui qui a été raffiné et que l'on appelle sel de table.  Pour devenir plus '' présentable ''  le sel extrait de la mer est usiné ; des adjuvants et des composés fluorés et iodés y sont ajoutés, lors de la période de séchage on l'assaisonne d'anti-agglomérants et d'iodure de potassium ce qui élimine tous ses nutriments.  Ainsi, le processus de raffinage terminé, le sel de mer est bien différent et n'est, en fait, que du chlorure de sodium.  Vidé de tous ses minéraux et de ses oligo-éléments, notre organisme a plus de mal à l'assimiler, le transformer et à l'intégrer avec le reste des aliments ingérés.  Ce type de sel ne devrait jamais faire partie de votre ensemble d'épices.

Le sel de mer gris
 Étant le même produit que le sel de table, mais non raffiné, sa couleur est plus grise et son goût est celui qui est le plus près de celui-ci.  Du côté nutritionnel, il contient tous ses minéraux est ses oligo-éléments.  Notre corps l'assimilera, le transformera et le digèrera donc plus facilement.  Sa synergie avec les autres aliments sera complète et pourra aider grandement leur absorption.  Aussi, il est très riche en iode et en magnésium.

Le sel rose d'Himalaya
  Originaire de gisements d'une profondeur allant de 400 à 700 mètres de l'Himalaya dans la région du Pakistan, ce sel non transformé à été naturellement protégé de la pollution.  Au goût, il est plus fin et plus doux que le sel de mer.  Sa couleur rose vient de sa forte teneur en fer qui, en s'oxydant, rend le sel allant du rose à l'orangé.  À part le fer, il contient 83 autres nutriments dont le potassium, le magnésium et le cuivre.  Ne contenant pas d'iode, on y trouve des traces de calcium, de phosphore, de zinc et de soufre.

Le Gomasio
  Fait à 95% de graines de sésames toastées et légèrement moulues, on y a rajouté 5% de sel de mer.  Son utilisation est uniquement pour l'assaisonnement et non pour la cuisson.  Originaire du Japon, son goût est bien prononcé et contenant moins de sel il est une bonne alternative santé.  Riche en calcium et en magnésium, il crée un bon équilibre acido-basique dans notre organisme et il est plus assimilable par nos intestins.  De plus, c'est une recette que l'on peut facilement recréer soi-même, à la maison.

Le sel noir d'Hawaï
  Récolté près de régions volcaniques, il a côtoyé des roches de lave chargées de charbon activé.  Au goût, il est beaucoup plus fort que le sel de mer.  Tous les amoureux de sel devraient l'essayer car une petite pincée suffit pour assaisonner nos plats.  Le charbon activé qu'il contient aide beaucoup le système digestif avec ses composantes détoxifiantes.  En médecine traditionnelle chinoise, on dit qu'il active très fortement notre côté yang, nous donnant ainsi beaucoup de vivacité. 

Le sel bleu 
  On retrouve ce sel sous différentes appellations dont ''  sel bleu de Perse '', '' sel bleu d'Iran '' ou encore '' sel bleu du Pakistan ''.  Il n'est pas uniformément bleu, contenant plutôt de légers cristaux bleutés à travers d'autres de couleur blanche.  Venant des mines du Pakistan et de l'Iran, sont goût est différent apportant une saveur plus épicée qui se termine sur une note citronnée.  Excellente pour accompagner le poisson et les fruits de mer, il se marie aussi très bien avec les salades et les légumes cuits à la vapeur.  Du côté nutritionnel, il est riche en potassium.

  On peut retrouver ces différents sels dans la plupart des marchés d'aliments naturels.  Je vous recommande fortement de les essayer car, tout en étant bons pour la santé, ils sont encore meilleurs au goût.  Dans le fond, pour éviter les effets néfastes du sel, il n'est pas nécessaire d'arrêter sa consommation, mais plutôt de choisir des produits de qualité supérieure.
 

jeudi 8 mars 2018

C'est le temps de la relâche !

  Cette semaine, dans la plupart des écoles du Québec, c'est la semaine de relâche.  C'est-à-dire que les écoles et tous ceux qui les fréquentent prennent un congé hebdomadaire bien mérité.  Étant éducatrice au primaire, je suis donc en vacances et je peux vous dire que cette année, ce congé prend tout son sens.

  Ayant beaucoup travailler sur moi-même ces dernières années, j'ai appris à être plus proche de celle que je suis vraiment.  J'ai visiter les tréfonds de mon être, ses coins les plus obscurs pour enfin retrouver cette lumière qui brille en moi et qui me caractérise tant.  En apprivoisant cette étincelle et en apprenant son langage, j'ai tranquillement reconnecté avec l'enfant en moi afin qu'il me montre le chemin qui me ramènerait à la maison.  J'avais besoin de connaitre l'endroit où tout avait commencé pour ensuite devenir la femme que j'étais destinée à être.  Ce que je n'avais pas prévu c'est tous les détours, les pauses et les changements qu'il me faudrait vivre et surtout, le temps que cela me prendrait pour arriver à les amadouer.  Si il y a bien une chose que j'ai apprise dans ce voyage au coeur de mon être, c'est justement que le temps n'existe pas vraiment.  Il ne faut donc pas être pressé quand on entreprend d'aller à la rencontre de soi-même parce que, avec les lois de l'Univers, le temps n'est qu'illusoire.  Par conséquent, la patience devient notre meilleure amie lorsque nous nous décidons d'explorer notre intérieur.

  Une autre leçon que mon excursion dans la forêt de mon âme m'a enseigné c'est comment le corps est le reflet de celle-ci.  En effet, chaque sensation ressentie par celui-ci est un message venant directement de notre feu intérieur.  Elles nous indique si nous sommes en train de nous éloigner ou si nous sommes en train de nous rapprocher de se que nous sommes vraiment.  Lorsque nous nous détournons de notre route et que nous nous distançons de notre lumière, tel un élastique qui s'étire, nous commençons à ressentir des discordances en nous.  Ces tensions que nous associons souvent au stress nous indiquent que nous faisons fausse route.  Mais, pour '' entendre '' le message que nous envoie notre coeur, nous devons être à l'écoute de nos émotions, les accueillir et les vivre.  Malheureusement, notre éducation nous apprend plutôt à les cacher parce qu'elles peuvent être dérangeantes.  Donc, nous refoulons les messages que notre lumière nous fait parvenir et refusons ainsi de la laisser briller.

  Depuis quelques temps, ma tête avait comprit qu'il me fallait accepter ces émotions que j'avais depuis longtemps enfouies en moi.  Ce que je n'avais pas saisis, c'est qu'il me fallait éteindre les pensées que me dictait mon mental pour les laisser descendre dans mon ventre, là où je pourrais enfin les ressentir pour ensuite les laisser aller.  Comme il y a un temps pour chaque chose, c'est en cette semaine de relâche que le processus s'est enclenché pour qu'enfin je puisse vivre ces émotions si longtemps réprimées et les laisser quitter mon corps.  Se faisant, revenant plus près de la lueur de mon être, mon élastique s'est relâché et les malaises physiques ressentis ont disparus.  Je me sens mieux maintenant que je suis en accord avec ce que je vis.  Il se peut que je m'éloigne encore de ma lueur, car le mental est rusé mais, je reconnaitrai dorénavant les signes que mon enfant intérieur m'enverra pour ensuite pouvoir arriver à un relâchement total qui permettra à mon énergie de circuler librement en moi.

  Parfois, nous avons l'impression de travailler tellement fort pour les quelques petits résultats que l'on obtient.  Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que même si on n'a pas le sentiment d'avancer, la vie étant éternel mouvement, on est toujours en évolution.  Suffit d'être patient ; la plupart du temps, c'est au moment où on s'y attend le moins que nous voyons la lueur au bout du tunnel.       

 

jeudi 1 mars 2018

Les bienfaits des épices et des fines herbes

  Depuis que j'ai décidé de prendre soin de mon alimentation, les épices et les fines herbes prennent de plus en plus de place dans mon assiette.  En plus de donner du goût, j'ai découvert que beaucoup d'entre elles avaient d'innombrables vertus qui nous aident grandement à rester en santé.  C'est pourquoi elles ont maintenant une place de choix dans chacun de mes repas, allant du petit déjeuner jusqu'au souper.  Surtout, il ne faut pas oublier les nombreuses tisanes et les somptueux smoothies dans lesquels elles seront un merveilleux ajout.

  Vous voulez vous aussi en savoir plus sur les épices et fines herbes afin de les intégrer dans votre alimentation santé ?  Voici un petit résumé des qualités de celles que l'on utilise le plus fréquemment dans nos recettes.

L'aneth : Il aide le système digestif, à contrer l'insomnie et stimule les montées de lait pour les femmes qui allaitent.  Ses graines peuvent être mâchées pour une haleine fraiche.

Le basilic : Prit en grande quantité, il peut agir comme un laxatif.  Il prévient les maux de tête et calme les nerfs.  Écrasé et appliqué sur une piqûre d'insecte, il diminue la démangeaison.

La cannelle : Elle protège les globules contre le stress oxydatif et diminue les réactions allergiques et inflammatoires comme l'asthme.

Le cerfeuil : Riche en fer et en carotène, il est diurétique et protège contre l'asthme et les bronchites.  En infusion, il favorise la digestion et la circulation sanguine.

Le clou de girofle : Appuyé sur une dent cariée, il aide à endormir localement la douleur.

La coriandre : En aromathérapie, elle est utilisée en cas de troubles digestifs, de flatulences, de coliques et de diarrhée.  Stimulante pour l'appétit.

Le curcuma : Bon pour les troubles digestifs, ses composantes aideraient dans plusieurs domaines à cause de ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.  Il pourrait même repousser certains cancers.

La ciboulette : Antiseptique et favorisant la digestion, elle aide à ouvrir l'appétit.  Elle soulage les douleurs rhumatismales.

L'estragon : En infusion il aide à combattre l'insomnie et chasse les parasites intestinaux.  Les femmes aux prises avec des douleurs menstruelles pourraient aussi y trouver leur compte.

Le gingembre : Il aide à soulager les nausées et repousse le rhume.

Les graines de pavot : Lutte contre les maux de dents et les démangeaisons.

La lavande : Elle nous apaise et aide à dormir.  Déposer quelques gouttes d'huile essentielle sur l'oreiller ou boire les feuilles séchées en infusion peut être bénéfique.

La menthe : Elle a des propriétés calmantes, antibactériennes et antiparasitaires.  Elle aide à soulager les maux de tête et les troubles gastro-intestinaux.  En massage, son huile essentielle soulage les courbatures 

La muscade : Soulage les courbatures et les rhumatismes, elles aide aussi à contrer les maladies respiratoires, les ballonnements et les nausées.

Le poivre de Cayenne :Favorise un meilleur contrôle de l'appétit.  S'abstenir d'en consommer en présence d'ulcère gastrique actif, du syndrome de l'intestin irritable ou d'hémorroïdes.

Le persil : Puissant diurétique, il aide à contrer les infections de vessie.  Les graines bouillies aident à tuer les poux.  Consommé en grande quantité, il aide à combattre l'anémie.


Le romarin : Soulage les maux de tête et les articulations douloureuses et aide à diminuer la mauvaise haleine et les flatulences.  C'est un tonique général et même sexuel.

La sarriette : Stimulant la digestion, elle est riche en antioxydants.  Peut aider à soulager les maux de gorge.  On lui prête aussi des vertus aphrodiaques.

Le sauge : Favorise la digestion et apaise les maux de gorge.  Est parfait pour la méditation.  Allié des femmes, il atténue le syndrome prémenstruel et les bouffées de chaleur dûes à la ménopause.

Le sésame : Calme le système nerveux et favorise le système cardiovasculaire.  Il peut faire office de laxatif léger.

Le thym : En infusion, il aide à contrer les maux de gorge dû à la grippe et au rhume.  Mettre son l'huile essentielle dans l'eau lors du bain pour décongestionner les voies respiratoires.

  Mieux vaut, dans la mesure du possible, cultiver ses propres propres épices et fines herbes pour ensuite les faire sécher pour pouvoir en retirer tous les bénéfices.  Pour les espèces à tiges longues et à petites feuilles, attacher de 4 à 5 branches ensemble et suspendre.  Pour les espèces à feuilles larges, étaler sur une tôle à biscuit et mettre dans le four à 65 degrés Celcius en laissant la porte entrouverte.  Retourner régulièrement les feuilles.  Pour les tiges portant des graines, suspendre dans un sac en papier.  On place le tout dans un endroit aéré, sec et chaud.

  Voilà !  Beaucoup de bienfaits peuvent être retirer de ses alliées qui donnent du goût à nos aliments.   Maintenant, à chaque fois que vous épicerez vos repas, vous pourrez dire que vous faites un autre geste pour prendre soin de vous.  Comme quoi, parfois nous n'avons pas besoin de faire de grandes choses pour nous faire du bien !     


 Références : Santé et bien-être au quotidien Collection LASEMAINE