jeudi 28 septembre 2017

Le souchet ou les noix tigrées

  Le souchet est un tubercule rugueux de forme arrondie qui peut faire penser à une noix, d'où sont nom commun, noix tigrée.  Cette partie de la racine d'une plante vivace à feuilles allongées qui pousse au bord de l'eau peut se manger.  Moins connu en Amérique du Nord, il est utilisé depuis plus de mille ans en Espagne où on en fait une boisson crémeuse qu'ils appellent la '' horchata de chuffa '' qui se traduit en lait végétal de souchet.  Le goût de ce lait est unique, mais délicieux avec son petit arrière goût de noisette et sa valeur nutritive est plus qu'intéressante.  Je vous invite donc à découvrir un nouvel aliment qui, bon pour votre santé et facile à préparer, pourrait devenir un ajout avantageux à votre garde-manger.

  La horchata est un produit qui a plus d'un tour dans son sac quand vient le temps de bien nous nourrir et d'apporter de bons nutriments à notre organisme.  Premièrement, elle est hypoallergène et ne contient aucun lactose, ni gluten.  Très alcalinisante, elle peut aider à rétablir un ph trop acide, ce qui est souvent le cas en Amérique du Nord, où on a souvent une alimentation venant de produits transformés.  Très faible en glucides, elle convient aussi parfaitement aux diabétiques et sa faible teneur en sodium réjouira ceux qui souffrent d'hypertension.  Elle est parfaite pour désaltérer les athlètes grâce aux électrolytes qu'elle contient.  Elle est une source élevée en protéines végétales de grande qualité qui sont facilement digestibles.  Contenant plusieurs minéraux comme le calcium, le phosphore, le potassium, le magnésium, le cuivre, le zinc et le fer et doublée de vitamines B, C et E, elle aide fortement à maintenir un bon équilibre.

  Si vous n'êtes pas encore convaincu, le fait qu'elle contienne une huile ressemblant considérablement à l'huile d'olive mais, avec un taux d'acides linoléiques et oléiques supérieur à celle-ci pouvant contribuer à la réduction du mauvais cholestérol et ainsi prévenir les maladies cardiaques, la constipation et la diarrhée pourrait peut-être vous séduire.  Sinon, savoir qu'elle est une source importante d'arginine pouvant contribuer à la prévention de l'artériosclérose et aidant la libérations des hormones responsables de l'insuline pourrait, pour vous, être plus attrayant.  Comme si cela ne serait pas suffisant, un autre élément de taille vient s'ajouter ; sa source élevée en fibres.  Tout le monde sait combien les fibres sont importantes pour le transit intestinal mais, elles nous aident dans bien d'autres domaines.  Elles préviennent le cancer du côlon et pourraient même contribuer à son traitement.  Ayant une influence positive sur notre système digestif, elles nous donne aussi un sérieux coup de main quand vient le temps de réduire notre tour de taille.  Finalement, étant une source de lipase et d'amylase qui sont des enzymes digestives, elle collabore à diminuer nos troubles digestifs.

Comment obtenir du lait de souchet :
 Ingrédients
- 250 g de souchets déshydratés ( pelés ou non )
- 4 tasses d'eau

Méthode
  • Mettre les souchets dans un grand bol.  Rincer à eau courante et égoutter puis, les couvrir généreusement d'eau.  Laisser tremper de 24 à 48 heures au réfrigérateur.  Rincer et bien égoutter avant d'utiliser.    
Avec le mélangeur à haute vitesse ( vitaminix ou blentec ) :
  • Mettre les souchets dans le mélangeur avec de 2 tasses à 2 tasses et demi d'eau.  Mixer environ 3 minutes à vitesse maximum ou jusqu'à la température du mélange atteigne 40 degrés celsius ( chaud sans être brûlant )Il est important de ne pas dépasser cette température pour ne pas détruire les enzymes et cuire la préparation.
Avec le mélangeur ordinaire ou au robot culinaire :
  • Mettre les souchets dans le mélangeur avec environ 1 tasse d'eau.  Mixer en ajoutant graduellement juste ce qu'il faut d'eau pour que la pâte circule librement  sans être trop liquide.  Racler les parois si nécessaire.  Continuer à mixer jusqu'à ce que la température atteigne environ 40 degrés Celsius.  
  • Tamiser la préparation dans un sac à lait de noix le plus fin possible ( plus le sac sera fin, plus la hochata sera crémeuse ).  Puis, ajouter de l'eau pour atteindre 1 litre de lait.  Conserver au réfrigérateur et consommer dans les 5 jours suivants.  Bien mélanger avant de servir.
  En somme, le lait de souchet est une boisson excellente pour la santé.  Malgré tout, vous pourriez avoir de la difficulté à vous y habituer à cause de son goût particulier.  C'est pourquoi au début, je vous suggère de l'intégrer à d'autres boissons comme des smoothies.  C'est ce que j'ai fais et que je continue à faire.  Pour avoir essayé différents types de laits et de yaourts, je peux vous assurer que le lait de souchet est pour moi, la meilleure option quand vient le temps de préparer mes fameux smoothies pour m'entrainer : ils ne sont ni trop lourd, ni trop légers et je suis assurée d'une performance exemplaire.  Essayez-le et vous ferez le plein de santé !

jeudi 21 septembre 2017

Nos amies les bactéries

  Depuis que je suis toute petite, on m'a apprit que les bactéries étaient néfastes pour notre santé et qu'il fallait en rencontrer le moins possible pour rester en santé.  Aujourd'hui, je sais qu'il en est tout autrement et que ces micro-organismes habitant dans notre corps sont nécessaires, sinon indispensables à notre survie.  Bien sûr, comme tout être vivant, il y en a des plus dangereuses mais, pour la plupart, elles nous sont d'une aide précieuse quand vient le temps de rester en vie.

  Cela ne fait pas très longtemps que nous nous sommes mis sérieusement à étudier le monde des bactéries.  Ne vivant pas juste en nous, elles sont partout et toutes les odeurs, de celle réconfortante de l'être aimé à celle du lait caillé, est les fruit du travail de celles-ci.  Cependant,ce monde, beaucoup plus populeux que celui des êtres humains, réside à 99 % dans nos intestins.  Effectivement, il y a très peu de bactéries dans le haut du tube digestif et plus on descend, plus on en trouve.  Certaines ne vivront que dans l'appendice tandis que d'autres sont des inconditionnelles de l'intestin grêle.  Or, ces petits organismes unicellulaires que sont les bactéries, sont aussi nombreuses et vraiment très diversifiées.  Certaines peuvent vivre sur le museau d'un chien et ont besoin, tout comme nous, d'oxygène pour survivre mais, pour la plupart, elles mourront immédiatement au contact de l'air, tirant, par exemple, leur énergie d'atomes de métal ou d'acides.  C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il nous est souvent difficile de les étudier, rendant l'âme dès qu'elles sortent de leur environnement naturel.  Faire leur connaissance nous est donc très ardu et plus de la moitié de celles qui ne peuvent pas survivre en dehors de leur milieu résident dans notre tube digestif.  Notre intestin est leur foyer où elles sont à l'abri de l'oxygène et peuvent proliférer tant qu'elles veulent.   

  Au fil des ans, la technologie a beaucoup évoluée et nous nous sommes rendus compte qu'il existe des milliers de bactéries juste en scrutant un gramme d'excrément humain.  Nous savons aussi que la plupart des bactéries sont inoffensives et même utiles à notre bien-être.  Juste dans notre région intestinale, plus des 100 billions d'entre elles travaillent d'arrache-pied pour décomposer les aliments que nous ne pouvons pas digérer afin de nous alimenter en énergie.  Elles fabriquent des vitamines, désagrège des toxines et entrainent notre système immunitaire.  Il existe de milliers de sortes de bactéries qui produisent chacune leurs propres substances comme, entre autre, les acides, les gaz et les graisses.  Ce sont elles qui déterminent notre type sanguin et plusieurs autres critères, autant physiques que psychologiques.  Par exemple, les problèmes de surpoids, de sous-alimentation, de dépression ou de troubles intestinaux chroniques peuvent être le résultat d'une mauvaise fonction de notre monde microbien.  Alors, si vous avez les nerfs solides, c'est sûrement parce que vos bactéries produisent beaucoup de vitamine B.  Tandis que quelqu'un d'autre aura plus de difficulté à garder un poids santé à cause de ses bactéries plus paresseuses.  Dans le fond, on sait tous que plus on a de bons nutriments, plus on est en forme et si c'est le rôle des bactéries de nous transmettre ces nutriments, il est normal qu'une baisse d'énergie quelconque leur soit attribuable.         

  Donc, les bonnes bactéries nous aideront à combattre les maladies et nous aideront à rester en santé.  Elles sont capables de tuer certains microbes agressifs et sans elles, nous serions en danger.  Ces bactéries, qu'on peut appeler probiotiques, ont même une fonction anti-douleur qui approche celle de la morphine.  Elles sont très importantes et il faut les cultiver.  Comment faire ?  Une bonne alimentation, riche en fibre est la clé du succès.  Mais, attention !  Si vous avez déjà des problèmes de digestion, il ce peut que vos bonnes bactéries soient en nombre insuffisant pour pouvoir bien digérer certains aliments même bons pour le santé.  Dans ce cas, il vous faudra rétablir votre flore intestinale et '' replanter '' des bonnes bactéries pour pouvoir ensuite bien vous en occuper.

  Définitivement, connaitre notre monde, même jusqu'aux plus minuscules de ces habitants est primordial.  Ce n'est pas la taille qui fait l'importance et ces micro-organismes qui cohabitent avec nous doivent être pris en considération si on veut avoir une vie de qualité.  Encore une fois, c'est l'équilibre qui l'emporte, jusqu'aux plus infimes parties de nous-même.


jeudi 14 septembre 2017

À chacun son langage


  Vous faire comprendre de vos pairs vous est-il difficile ?  Avez-vous l'impression que certains ne saisissent pas bien ce que vous essayez de leur dire ?  Est-ce souvent avec les mêmes que le message que vous essayez de véhiculer se rend mal ?  Communiquer avec les autres n'est pas toujours évident.  Chaque personne a sa propre façon de s'exprimer et il peut effectivement devenir complexe de partager son point de vue.  C'est pourquoi plusieurs personnes se tourne vers la programmation neurolinguistique.

  La programmation neurolinguistique que la plupart appellent PNL, est une technique qui prône quatre types de langages différents.  Chacun d'entre nous en aurait adopté un, plus en particulier, pour échanger ces idées avec le monde.  D'après cette technique, les problèmes de communication que nous rencontrions avec certaines personnes seraient attribuables au fait qu'il y aurait divergence entre nos langages respectifs.  Quand on va plus loin, il y a trois étapes au processus de la communication en PNL ; celle à laquelle nous percevons l'élément partagé, celle à laquelle nous analysons cet élément et celle à laquelle nos ressentons nos émotions une fois l'élément analysé.  Je vous parlerai ici que de la première étape et vous ferai un petit résumé des quatre langages utilisés.  Ces informations sont, je crois, suffisantes pour ceux et celles qui veulent se familiariser avec la technique de programmation neurolinguistique et vous donneront assez d'informations pour savoir quel est votre type dominant.

Les visuels :
  Les communicateurs visuels transforment les idées en images et ont recours à elles pour mémoriser l'information.  Ce sont des gens qui apprennent rapidement et pour qui la ponctualité est très importante.  Ils préfèrent les grandes lignes aux détails et peuvent facilement dresser un portrait général d'une situation.  Les changements d'horaire peuvent leur être difficiles.  Ils sont enclins à négliger les détails et à presser les autres à tout faire à la hâte.
Leurs mots clés : concentrer, imaginer, voir, montrer, visualiser, illustrer, clair, clairement, clarifier, image, lumineux, sembler, terne, embrouillé, observer, balayer, éclairer.

Les auditifs :
  Les communicateurs auditifs se souviennent mot à mot de ce qu'ils ont entendu.  Se sont d'excellents orateurs.  Quand ils travaillent ou lorsqu'ils ont besoin de concentration, ils se parlent à eux-même à haute voix.  Ce sont des gens d'idées qui sont très forts dans les remue-méninges.  Ils adorent discuter et leurs explications sont souvent longues et détaillées, ce qui ferait d'eux de bons écrivains.  Ils peuvent manquer de tact et la diplomatie leur est difficile.  Ils sont enclin à interrompre les autres et sautent souvent du coq à l'âne.
Leurs mots clés : résonner, harmonie, répéter, être à l'écoute, vibrer, discuter, sonner, écouter, son, bruyant, murmure, refrain, entendre, entendu, dire, charabia, cliquer, silencieux, à portée de voix.

Les kinesthésiques :
  Les communicateurs kinesthésiques parlent souvent lentement.  Ils apprennent par l'action et ont besoin de tâter le terrain pour bien enregistrer l'information.  Ils savent prendre le temps pour bien construire une relation et sont d'une grande loyauté.  Ils ont un grand souci du détail et travaillent très bien en équipe.  Ils prennent du temps à prendre une décision et seront désorientés si il y a trop d'options.  Ils peuvent être parfois très dépendants et demander énormément d'attention.
Leurs mots clés : sentir, ferme, ensemble, relation, toucher, contact, presser, attraper, dur, complet, amusant, doux, jouer, engourdi, achopper, ajuster, frapper, confortable, saisir, s'y prendre.

Les cérébraux :
  Les communicateurs cérébraux mémorisent par étapes et par séquences.  Ils sont méthodiques, rationnels et logiques dans leur traitement de l'information.  Ils ont besoin de temps pour bien décoder l'information reçue et adorent les détails.  Ils excellent dans la résolution de problèmes complexes et sont de très bons stratèges.  Ils  sont très minutieux et doués pour planifier tout sortes d'événements.  Ils ne font pas facilement confiance et ne sont pas à l'aise dans de nouvelles situations.  Ils sont têtus et préfèrent qu'on leur demandent de faire quelque chose plutôt que de l'exiger.
Leurs mots clés : percevoir, considérer, détail, savoir, décrire, résoudre, traiter, logique, concevoir, changer, séquence, premier, dernier, penser, idée, rationnel, décider, comprendre.

     Définitivement, même si on a ici un résumé très simplifié des quatre types de communicateurs décelés dans la PNL, je suis sûre que vous vous reconnaissez déjà dans l'un d'eux.  Une fois que vous savez à quel type que vous appartenez, vous pouvez analyser votre entourage pour trouver de quel type ils peuvent être et utiliser leurs mots clés pour vous faire comprendre d'eux.  Parce que, souvent un malentendu commence simplement par une communication qui a besoin de quelques ajustements.


Références : Créez des liens authentiques grâce à la PNL de Michael J. Losier des éditions de L'HOMME
    

jeudi 7 septembre 2017

Pour des séances de méditation réussies

  Je médite quotidiennement depuis maintenant sept ans.  Quand le sujet effleure nos conversations, les gens sont toujours très impressionnés et me disent que j'ai une volonté de fer pour pouvoir y arriver.  Pourtant, je ne suis pas plus disciplinée que personne d'autre, je dirais même plus ; c'est souvent le chaos dans ma tête et c'est une des principales raisons pourquoi je me suis mise à la méditation.  Pour moi, c'est l'outil par excellence pour mettre un peu d'ordre et ainsi, pouvoir vivre ma vie au lieu de toujours la penser.  Mais, quand je me rappelle mes premiers essais, je peux comprendre l'étonnement des gens ; ce n'est pas toujours facile de faire le vide dans cette tête que l'on remplis de mille et unes babioles plus absurdes les unes que les autres.

  Comme n'importe quelle discipline, la méditation prend de la pratique et surtout, de la patience.  Aussi, l'image que les gens se font de la méditation est souvent déformée ; beaucoup de personnes pensent que méditer doit nous apporter dans une autre dimension, où nous expérimentons une félicité totale.  Ce n'est pas exactement cela.  Mais, si vous êtes de ceux que pensent comme tel, ne vous en faites pas, je pensais exactement comme vous avant de commencer ma pratique.  Jusqu'à ce que je comprenne que le plus beau cadeau que la méditation a à nous donner c'est la pleine conscience de nous-même.  Pour y arriver, rien de plus facile ; apprendre à s'écouter.  Savoir reconnaitre les signes que notre être nous envoie pour nous aider à cheminer sur la route qu'est notre vie.

  Donc, même s'il est vrai que l'on peut atteindre un niveau énergétique plus élevé, ce n'est, d'après moi, pas le but qu'il faut nous fixer au départ.  Juste passer du temps avec soi-même et prendre le temps de réellement s'écouter devrait être la première raison de votre méditation.  Ne vous cassez pas la tête avec le reste et il viendra à vous en temps et lieu.  En attendant, si vous avez quelques difficultés, voici quelques petits trucs pour vous aider avec les plus communes.

Vos pensées continuent de vous déranger
  Souvent, on pense que méditer c'est d'arrêter complètement de penser.  Si ce serait le cas, je ne méditerais plus depuis longtemps !  Il est vrai qu'avec de la pratique, on réussit à créé le vide dans notre tête mais, dépendamment de notre état d'esprit, il peut arriver que certaines d'entre elles reviennent.  Quand cela se produit, il ne faut pas paniqué et juste la laisser aller.  Les premières fois, les idées reviendront fréquemment mais, si vous êtes patient et que vous continuez votre pratique, vous verrez qu'elles seront de moins en moins persistantes.  Au début, pour vous aider, créez-vous un ancrage qui vous ramènera au silence de votre être comme une voix sur un CD ou simplement votre respiration.  Chaque fois que vous réussirez à revenir au centre de votre être à l'aide de votre ancrage, vous solidifierez votre pratique.

Vous vous endormez
  Si c'est le cas, votre posture n'est pas adéquate.  Lorsque votre dos et vos épaules tombent trop vers l'avant, l'espace pour recevoir l'oxygène dans votre corps est diminué.  Pour garder votre esprit alerte il vous faut un dos droit qui n'est pas soutenu par un dossier quelconque.  De plus, la digestion prenant beaucoup d'énergie, mieux vaut ne pas méditer après un repas.  Garder toute votre énergie pour votre concentration vous aidera grandement à rester réveillé.

Votre posture est inconfortable
  Tenons-nous le pour dit : la position du lotus n'est pas obligatoire pour une séance de méditation réussie !  Pour la plupart des gens, dont moi, cette position est extrêmement inconfortable.  Donc, assoyez-vous sur une chaise, le dos droit, les mains sur les cuisses et la plante des pieds à plat au sol.  Les hanches sont généralement légèrement cambrées, les épaules abaissées, le menton un peu penché la mâchoire détendue et les yeux préférablement fermés.  Dans le fond, ne vous forcez pas à imiter ce que l'on enseigne dans les livres et adoptez une posture qui correspond bien à votre physionomie, avec laquelle vous êtes bien.

L'envie de bouger vous démange
  La plupart du temps, ça commencera par vous piquer quelque part.  Le truc, ne pas vous grattez et laissez passer cette envie qui n'est qu'une pensée de plus.  Quand on commence, notre esprit est comme un enfant qui ne veut pas aller se coucher : il nous fera toutes sortes de demandes jusqu'à ce qu'on lui dise que ça suffit.  Dites-lui fermement que c'est fini et que c'est le temps de méditer.  Sinon, ce sera sans fin.

Vous manquez de discipline
  Écourtez vos séances.  Le manque de discipline est souvent imputable à des séances de méditions trop longues.  Donc, commencez par des séances de cinq ou six minutes deux fois par jour.  Ce sera plus profitable qu'une seule séance de 30 minutes.  Au fil du temps, vous pourrez allonger progressivement la durée de vos méditations.  Il faut être patient et entrainer tranquillement votre esprit comme n'importe quel autre muscle de votre corps.  Il faut mettre de côté toutes idées de performance et considérer ce temps de méditation comme un cadeau que vous vous donner à vous-même.  
  
   Alors, vous êtes prêt à commencer à vous entrainer à devenir aussi bon qu'un moine tibétain ?  Vous ne devriez pas !  Prenez plutôt un temps pour vous, où vous pourrez vraiment entrer en contact avec l'être merveilleux que vous êtes.  Dites-vous que chaque méditations est différentes, mais elle vous donneront toutes la chance de prendre soin de cette personne qui se cache tout au fond de vous et ne demande qu'à être écouté.  Donc, ne vous préoccupez pas trop des petits pépins que vous rencontrerez et profitez plutôt de l'occasion pour faire ressortir votre lumière intérieure.