jeudi 30 novembre 2017

L'enfant blessé, au coeur de nos dépendances


Je reprends ici ce sujet qui me tient tant à coeur ; l'enfant blessé que chacun de nous porte en lui.  En effet, ayant tous subit des revers que l'on ne parvenait pas à bien comprendre à cause de notre jeune âge, nous avons tous refoulé des émotions plus ou moins fortes.  Ces sentiments qui sont restés au fond de notre inconscient resurgissent à l'âge adulte et peuvent prendre diverses formes.  L'une d'entre elle, la dépendance, peut facilement nous détruire et emporter la vraie personne que nous sommes.

  Il est important ici de préciser que la dépendance consiste en une relation maladive avec tout moyen entraînant un changement de nos états d'âme et ayant des répercussions néfastes sur notre vie.  Certainement, celles à la drogue et à l'alcool sont celles auxquelles on pense en premier mais, il en existe beaucoup d'autres.  Nous pouvons penser à celle à la nourriture mais, allons encore plus loin en énumérant des dépendances encore plus subtiles comme celles aux activités, au savoir, aux sentiments et aux objets.

  La dépendance aux activités est celle où la personne utilisera ce qu'elle fait pour mettre de côté les émotions qu'elle vit.  Dans cette catégorie les plus connues sont ; le travail, le magasinage, le jeu, le sexe et les rituels religieux.  Mais, n'importe quelles activités qui nous distraient peut devenir une dépendance parce qu'elles quand on s'occupe l'esprit avec des activités extérieures, nous ne pensons plus à ce qui nous ronge de l'intérieur.

  La dépendance au savoir constitue une façon fort efficace pour échapper à notre douleur.  Elle nous permet de vivre dans notre tête et d'éviter d'aller vers notre coeur.  De cette manière, nous nous empêchons de ressentir et continuons à cacher cette détresse qui existe en nous.  Par conséquent, plus nous apprenons et étudions de théories, moins nous avons à nous concentrer sur notre petite personne et ce qui lui fait mal.

  Quand on pense à la dépendance aux sentiments, la dépendance affective peut nous venir en tête.  Dans ce cas, nous sommes dépendant des sentiments que l'autre éprouve à notre égard, dépendant de l'amour de l'autre.  Pensé de cette manière, on pourrait dire que cette dépendance pourrait effectivement entrer dans cette catégorie mais, c'est aux sentiments eux-mêmes que l'on veut faire allusion ici.  Par exemple, l'accoutumance à la rage peut devenir un moyen pour nous de dissimuler notre peine et notre honte et de se sentir fort et puissant plutôt que vulnérable et faible.  Il y a aussi ceux qui se droguent avec la peur et pour qui presque tout une une catastrophe.  Souvent ils deviennent que le prolongement de leur inquiétude et rendent tout le monde fou.  Certains développent une accoutumance au chagrin.  Pour ces personnes, tout n'est que tristesse parce qu'ils croient dur comme fer qu'ils ne méritent pas la joie.  De l'autre côté, il y a ceux qui s'accrochent à la gaieté et qui ne se permettent pas d'être triste parce que plus jeune, ils ont été conditionnés à être joyeux.  Ces personnes cache leurs malaises dans une fausse joie qui les mènera tranquillement vers l'amertume.

  Les objets peuvent également devenir une grande dépendance.  On n'a rien qu'à penser à l'argent et à ceux qui l'empile sans en dépenser un centime dans leur compte en banque et on réalise soudain que cette accoutumance est beaucoup plus répandue qu'on se l'imaginait.  Il y a aussi ceux qui ne jettent jamais rien et qui remplissent leurs maisons de choses qui leur sont complètement inutiles.  Souvent cette dépendance cache un grand manque de sécurité vécu dans l'enfance.

  Somme toute, au coeur de tout problème de dépendance se cache les blessures de notre enfant intérieur qui ne réussit pas à remplir le vide qui le tenaille.  Si j'ai écris cet article, c'est pour vous faire réaliser ce que j'ai moi-même constaté quand j'ai lu le livre de John Bradshaw : les dépendances sont partout et elles sont le symptôme de nos déchirures enfantines.  C'est pour cette raison qu'il faut prendre notre courage à deux mains et tenter d'aller creuser en dessous d'elles pour découvrir se qu'elles cachent et pouvoir enfin combler les lacunes de notre passé.       

       
 Références : Retrouver l'enfant en soi de John Bradshaw des éditions le jour éditeur

jeudi 23 novembre 2017

Se préparer à l'hiver


   Dans mon petit coin de pays, l'hiver arrive à grands pas.  Novembre est habituellement le mois où le froid s'installe et la lumière extérieure s'amenuise.  C'est aussi le temps où on recule l'heure pour nous donner l'impression que le soleil ne se lève pas trop tard...  Se faisant, nous le condamnons à se coucher beaucoup plus tôt !  C'est une période cruciale pour notre organisme et il est important de bien le préparer pour ne pas qu'il nous lâche et que la maladie l'emporte.

  C'est prouvé, ici au Québec c'est à ce temps-ci de l'année où l'on enregistre le plus haut taux d'absentéisme pour cause de maladies.  Les changements de saisons et surtout de températures sont des éléments clés quand vient le temps de contracter un virus.  C'est pourquoi il est primordial pour nous de faire les modifications nécessaires pour rester en santé et garder cette belle énergie que nous ont apporté les journées ensoleillées de l'été.  En effet, durant cette période où le froid s'installe, notre organisme utilise beaucoup d'énergie pour pouvoir réguler sa température interne et c'est pourquoi il nous faut donner à notre corps le plus de nutriments possible pour renforcer son système immunitaire.

  Bien sûr, les aliments que l'on consomme sont la clé d'une bonne santé.  Plus nous mangerons varié et plus il y a de chance que les ingrédients essentiels à une énergie débordante soient rassemblés.  Bien sûr, les aliments non transformés comme les légumes, les fruits, les noix et les graines, les bons gras et les protéines ont la cote lorsqu'on parle de garde notre vitalité.  Les produits laitiers sont à éviter le plus possible car ils ont tendance à former du mucus, surtout lors d'un rhume, d'une grippe ou d'infections respiratoires.  Donc, notre assiette devrait être bien équilibrée et contenir des aliments sains comprenant des glucides, des lipides et des protéines.  Boire beaucoup d'eau est aussi très important pour rester bien hydraté, avoir un bon transit intestinal et éliminer les toxines.

Généralement, une flore intestinale en santé est garante d'un système immunitaire fort.  C'est pourquoi les probiotiques restent une option de choix pour maintenir notre énergie en ce temps-ci de l'année.  À noter ici que les capsules sont préférables aux yogourts qui ne contiennent qu'une infime partie de ces probiotiques.  Ces fameux microbes bien-aimés aideront votre organisme à bien assimiler tous les bons nutriments que vous lui donnerez.  De plus, ils facilitent la digestion et augmentent les cellules T ( lymphocytes-globules blancs ) pour une guérison plus rapide.  Si vous ne voulez pas prendre de capsules, les aliments fermentés comme la salade de chou, la choucroute, le kimchi et le kombucha sont des aliments de choix car ils en contiennent énormément.

  Pour ces qui est des vitamines, on en préconise trois : la vitamine A, la C et la D.

  La vitamine A est un antioxydant qui préserve la santé de la peau.  Elle participe à la fonction immunitaire et à la cicatrisation des tissus.  On la retrouve dans la aliments suivants : la carotte, la courge, la citrouille, la patate douce, les épinards, le chou, le persil, la laitue, les melons, les oeufs et les poissons gras.

  La vitamine C reste essentielle pour le système immunitaire.  Pour contrer les infections, elle entre dans les cellules contaminées et neutralise la protéine faisant partie de l'ADN du virus pour empêcher la propagation de nouveaux virus.  On la retrouve dans les aliments suivants : la fraise, le brocoli, le poivron, le chou, la tomate, le kiwi, le cresson, la mangue, les melons et la framboise.

  La vitamine D est celle qui nous vient principalement du soleil.  Donc, vous pouvez facilement comprendre pourquoi elle devient si importante quand l'hiver arrive.  Elle réduit la production des hormones de stress, augmente la production de lymphocytes ( cellules du système immunitaire ) NK et renforce les fonctions de lymphocytes T.  On la retrouve dans les aliments suivants : le saumon, le maquereau, les sardines, le hareng, les huitres, les oeufs, la truite, le flétan, l'anguille, la margarine et les produits laitiers enrichis.  Ces aliments sont parfois plus rares dans nos repas de tous les jours et c'est pourquoi on peut opter pour les capsules, la forme liquide est à préconiser.  Il existe aussi des traitements de luminothérapie qui peuvent remplacer les effets des rayons du soleil.

    Pour ce qui est des minéraux, s'assurer d'avoir assez de zinc et de magnésium.  On retrouve le zinc principalement dans les aliments suivants : les huitres, le foie de veau, les graines de sésame, le cacao, les algues, les légumineuses, le tofu, le boeuf et la volaille.  Pour ce qui est du magnésium, le chocolat noir, le pain complet, les épinards bouillis, les haricots cuits, les noisettes sont de bonnes sources.

  Pour le reste, relaxer, faire de l'exercice au moins 30 minutes par jour et six heures de sommeil par nuit aidera grandement à contrer les maladies.  Donc, je vous souhaite à tous un hiver en santé et plein d'énergie pour pouvoir profiter des joies qu'il peut nous amener.  Soyez prévenant et vous verrez que l'on peut être en pleine forme malgré tous les microbes que les temps froids entraine avec lui.


jeudi 16 novembre 2017

L'enfant blessé, deuxième partie

  Comme je vous l'ai promis la semaine passée dans mon article  L'enfant blessé en nous, je vous ferai découvrir le reste des manières dont l'enfant blessé en nous se manifeste.  Aidée du livre de John Bradshaw, '' Retrouver l'enfant en soi '', je vous montrerai comment cet enfant que l'on a souvent caché, trouve des façons de vous lancer des messages afin que vous preniez soin de lui.  Car, dites-vous qu'un enfant blessé tentera toujours d'attirer l'attention jusqu'à ce que vous la lui accordiez et qu'enfin vous l'écoutiez.  C'est à travers des comportements qui sont souvent dérangeants qu'il se pointera le bout du nez et essaiera de vous faire comprendre qu'il a besoin de vous pour guérir ses blessures et grandir en paix.  Donc, je vous suggère de prendre connaissance de ces différentes conduites pour pouvoir ensuite être capable d'identifier les cris à l'aide qu'il vous envoie et devenir la belle grande personne que vous êtes supposée être.

  Alors, reprenons où nous avions arrêté la semaine dernière :

Les dysfonctions dans les relations d'intimité :
  Cette blessure est très courante parce qu'il n'est pas toujours évident de savoir reconnaitre le moi authentique d'une autre personne, surtout celui d'un enfant qui est encore en développement.  C'est pourquoi beaucoup d'adultes oscillent entre la peur d'être abandonnés et celle d'être engloutis par les autres.  Or, pour mieux se croire aimé, l'enfant blessé façonnera son comportement en se conformant au présumées attentes de ses parents.  Au fil des ans, si celui que l'on est réellement n'est pas pris en considération, le faux moi deviendra ce que la personne croira vraiment être et elle deviendra quelqu'un qu'elle n'est pas.  De ce fait, l'intimité lui sera impossible puisqu'il ignore lui-même qui il est.  Si la blessure est grave, la sexualité de l'individu en sera souvent marquée.

L'indiscipline :
  L'enfant a besoin que son parent ait une certaine discipline avec lui et qu'il soit l'exemple d'une autodiscipline saine.  C'est par le biais de celle-ci qu'il découvrira que le fait de se prendre en main accroit les réels plaisirs de la vie.  L'enfant intérieur indiscipliné flâne, remet tout au lendemain, devient buté et s'obstine tout en ne réfléchissant pas à ses agissements.  Celui par contre qui est ultra discipliné sera rigide et obsessionnel parce que soucieux de plaire à l'extrême.  Il développera une anxiété maladive et sera rongé par la honte et la culpabilité.  C'est pourquoi la discipline se doit d'être la plus équilibrée possible.

La dépendance et la compulsion :
  Dans le livre de Jonh Bradshaw, il est mentionné que les blessures de l'enfance sont les principales causes des problèmes de dépendance et je suis d'accord à 100% avec ce point.  Ce que j'aime dans le livre c'est qu'il parle bien sur des dépendances par ingestion comme les drogues, l'alcool et la nourriture mais, il va plus loin en montrant que l'on peut venir dépendant à bien d'autres choses comme aux activités, aux sentiments et aux objets.  Dans le fond, tout ce qui devient une béquille sur laquelle on dépend pour transformer notre état d'âme devient une '' drogue '' qui nous aide à cacher notre mal intérieur.  Cette partie est tellement intéressante que j'en ferai prochainement un de mes articles.

Les distorsions de la pensée :
  Quand on est enfant, nos pensées n'ont pas de nuances et nous voyons tout en noir ou tout en blanc.  Exemples de pensées typiquement enfantines : '' Si mon père m'abandonne, tous les hommes vont m'abandonner '', '' Si tu ne m'aimes pas, tu me détestes ''.  Quand on est enfant, tout est centré sur nous et la manière dont on se sent devient notre réalité.  Lorsque ses besoins normaux de dépendance sont inassouvis durant toute son enfance, l'adulte devient contaminé par ce mode de pensée.  Il ne fait pas la différence entre ses émotions et la réalité.  Si il n'est pas bien, l'existence au complet n'est pas bien.

Le sentiment de vide :
  L'enfant intérieur blessé nous contamine par un vide ressenti et qui semble impossible à combler.  Cela arrive quand le sujet à été obligé d'abandonné sont vrai moi au profit d'un faux moi afin de plaire aux autres.  Quand c'est le cas, on joue un rôle et on oublie qui on est vraiment.  Cette personne n'a alors plus de contact avec ses vrais sentiments, ses vrais désirs et ses vrais besoins.  Elle n'exprimera pas et ne comblera pas ses véritables besoins, ce qui laissera un énorme vide à l'intérieur d'elle qui prendra toute la place.

  Décidément, si vous avez lu les deux articles, vous vous retrouverez dans l'un des comportements que j'ai décrit.  La vérité est que chacun d'entre nous a un enfant plus ou moins blessé à l'intérieur de nous.  On a tous, à un moment ou à un autre de notre jeune vie, été blessé par des adultes qui avaient, à leur tour, été blessé étant enfant.  Le meilleur moyen de guérir de ces blessures d'enfance c'est de nous-même faire ce qu'on aurait aimé que nos parents fassent : prendre le temps de nous écouter.  Reprendre contact avec l'enfant que vous êtes et laissez-lui la chance de s'exprimer pour qu'enfin il grandisse et devienne cette personne que vous êtes véritablement.


   Références : Retrouver l'enfant en soi de John Bradshaw des éditions le jour, éditeur

jeudi 9 novembre 2017

L'enfant blessé en nous

  Je crois que nous vivons tous avec l'enfant que nous avons été autrefois.  Cette pensée, que j'ai développée au fil des ans, me vient de la lecture d'un livre qui m'a beaucoup aidé à reprendre contact avec ce que je suis vraiment ; Retrouver l'enfant en soi de John Bradshaw.  De nos jours, avoir des comportements enfantins est souvent mal vu et ce, même lorsque nous sommes enfants !  Absurde quand on se met a y penser...  L'expression de notre colère ou de tout autres sentiments en public sont des comportements gênants et on nous apprend très jeune à cacher ces émotions qui dérangent.  Je crois qu'en tant que société, c'est là que nous faisons faux pas : l'énergie vitale que nous ressentons tous a besoin d'être en éternel mouvement et donc, d'être évacuée afin d'éviter les blocages qui nous contamineront le reste de notre vie.

  C'est pourquoi il est primordial de reprendre contact avec cet enfant blessé et d'apprendre à l'apprivoiser, à le laisser s'exprimer afin qu'il puisse laisser aller tout cette énergie emmagasinée depuis trop longtemps.  Sinon, ce trop plein d'énergie continuera à vous contenir et bousillera votre existence de grande personne.  Pour vous aider à reconnaitre ce fameux sabotage, voici quelques unes des manières dont l'enfant blessé qui sommeille en vous s'y prend pour vous faire signe.

La codépendance :
Ce malaise est causé par une perte d'identité.  Lorsqu'on est codépendant on est incapable d'exprimer et même, d'éprouver ses propres sentiments, besoins et désirs.  Notre identité devient alors ce que les autres pensent et dépend totalement de choses extérieures à nous-même.  Le terrain le plus propice pour développer cette caractéristique est où nous sommes constamment en hypervigilance à cause des actions d'un autre membre de la famille.  Étant enfant, nous avons besoin d'être sécurisé sinon, nous deviendrons incapable de nous bâtir une estime de soi intérieure et deviendrons dépendant de la gratification des autres pour être bien.

Les comportements agressifs :
  Cette façon d'agir est le résultat de la violence subie : l'enfant impuissant et plusieurs fois blessé donnera fréquemment naissance à un adulte agresseur.  En effet, la violence physique, sexuelle ou affective s'avère si terrifiante pour l'enfant qu'il décide de prendre comme moyen de survie de laisser aller son identité au profit de celle de son agresseur.  Il existe toutefois une autre cause aux comportements agressifs : les enfants trop '' gâtés '', ceux à qui tout est permis.  Ce train de vie peut amener l'enfant et ensuite l'adulte, à se penser supérieur aux autres et ainsi, penser mériter tous les traitements de faveur.  Persuadés que tout est la faute des autres, ils ne comprennent pas leur responsabilité vis-à-vis leurs actions.

Les troubles narcissiques :
  Pour un enfant, il est primordial de se sentir aimé inconditionnellement et de sentir qu'il peut, en tout temps, compter sur ses parents.  Ce sont ici des besoins narcissiques normaux qui, si ils ne sont pas comblés, peuvent conduire à des carences affectives importantes.  Ce manque d'amour se transmettra à l'adulte que nous deviendrons par un grand, voire insatiable besoin d'amour, d'attention et d'affection.  Nos exigences deviennent donc démesurées et sabotent nos relations interpersonnelles parce que l'amour que l'on recevra ne suffira jamais pour combler le vide laisser par nos parents.

Les problèmes de confiance :
  Lorsque les enfants voient qu'ils ne peuvent pas faire confiance à leurs parents, une profonde méfiance commence à grandir à l'intérieur d'eux.  Ils voient le monde comme dangereux et imprévisible et deviennent, en grandissant, des adultes avec un extrême besoin de contrôle.  Cette folie du contrôle leur causera des problèmes dans bien des domaines, notamment dans leur relations de couple puisque l'intimité avec quelqu'un n'ayant aucune confiance en vous devient impossible.  Entre autres parce que l'être qui n'a pas apprit à faire confiance confond intensité et intimité, obsession et attention, contrôle et sécurité.

L'acting out et l'acting in :
  Pour bien comprendre en quoi consiste l'acting out et l'acting in, il nous faut saisir que nos émotions sont la principale force de motivation dans notre vie.  Elles agissent comme stimulant et est l'énergie qui nous pousse à nous défendre et à chercher à satisfaire nos besoins.  Quand nous n'avons pas apprit à libérer cette énergie de façon convenable, elle reste à l'intérieur de nous et nous reproduisons inconsciemment les comportements subis dans notre passé sur les autres ( acting out ) ou sur nous-même ( acting in ).

Les croyances magiques :
  La pensée magique est naturelle chez l'enfant.  Cependant, si ses besoins de dépendance restent insatisfaits, il ne grandit pas vraiment et rendu à l'âge adulte, il sera accaparé par ces pensées qui aident l'enfant mais, contaminent l'adulte.  Par exemple, des pensées comme '' Si je suis riche, je n'aurai plus de problème '', '' Si je n'ai plus de conjoint, je ne pourrai plus continuer de vivre '' et '' Si j'obtiens mon diplôme, je deviendrai quelqu'un d'important '' nous font croire que nous avons besoin de quelque chose d'extérieur à nous pour nous réaliser alors que c'est totalement faux.  De plus, elles nous font vivre dans un futur incertain plutôt que de profiter pleinement de notre vie présente.

  N'aimant pas les articles trop longs, je me permettrai d'arrêter ici l'énumération des comportements auxquels nous soumet notre enfant blessé.  Mais, ne vous inquiétez surtout pas, car ayant aimé reprendre contact avec le contenu plus qu'intéressant de ce livre, je vous reviendrai la semaine prochaine pour continuer et terminer avec vous le résumé commencé aujourd'hui.  D'ici ce temps-là, je vous souhaite sincèrement de renouer avec cette enfant en vous qui n'attend que votre signe pour se laisser aller à devenir l'adulte que vous devriez être. 


Références : Retrouver son enfant intérieur de John Bradshaw des éditions le jour, éditeur

jeudi 2 novembre 2017

L'huile de noix de coco et ses nombreux bienfaits


  J'utilise l'huile de noix de coco depuis quelques années déjà et je continue à découvrir de nouvelles vertus à celle-ci.  C'est simple, elle m'est tellement pratique qu'à chaque fois que je renouvelle mon pot, j'en achète un plus gros !  Tellement versatile, cette huile peut servir à cuisiner, comme produit de beauté, comme remède et même comme produit nettoyant.  Elle remplit mille et une fonctions et fait maintenant partie intégrante de ma vie au quotidien.  Voici donc les différentes manières de l'utiliser pour que vous puissiez vous aussi profiter de ses incroyables avantages.

Pour une meilleure digestion :
  Les graisses saturées présentes de l'huile de noix de coco ont des propriétés antibactériennes et aident le contrôle des champignons et des parasites qui causent bien des problèmes digestifs comme, entre autre, l'indigestion et les reflux gastriques.  Par ailleurs, elle allège aussi beaucoup d'inconforts occasionnés par le syndrome du côlon irritable. 

Pour cuisiner :
  C'est une des meilleures huiles pour cuisiner parce qu'elle supporte la chaleur sans perdre aucun de ses éléments nutritifs.  Vous pouvez aussi en ajouter à vos smoothies en prenant bien soin de la faire fondre avant pour qu'aucun grumeaux ne se forment.

Comme aide médicaments :
  Sans prendre la place des médicament, l'huile de noix de coco peut nous aider à mieux nous sentir.  Elle aide à booster le système immunitaire et peut réduire alléger les symptômes dus à l'arthrite ou à l'inflammation articulaire quand elle est appliquée régulièrement dans les régions affectées.

Pour le rhume :
  Fabriquez vous un baume expectorant en diluant cinq gouttes d'huiles essentielles d'eucalyptus ou de menthe dans une tasse d'huile de noix de coco et frottez vous la poitrine avec.  À noter qu'il y a plusieurs recettes à concocter avec de l'huile de noix de coco et d'autres essences.

Contre les allergies :
  Sans enrayer complétement les allergies, mettre de l'huile de noix de coco de ses narines peut vraiment, en hydratant cette zone, aider à soulager certains symptômes.

Contre les démangeaisons :
  L'huile de noix de coco est bien pour calmer les démangeaisons causées par le psoriasis, la dermatite et l'eczéma.  Appliquez une généreuse couche de cette huile sur les zones affectées pour en ressentir un soulagement immédiat.

Contre les piqûres :
  Mélangée à de l'huile essentielle de romarin, elle éloigne les moustiques et si ils vous ont déjà piqué, vous pouvez tout simplement en appliquer dessus pour arrêter la sensation de picotement.

Contre les feux sauvages :
  Mélangée à de l'huile d'origan, elle devient utile à la première vue d'un bouton de fièvre.

Contre les poux
  Massez le cuir chevelu avec du vinaigre de cidre, puis laissez-le agir jusqu'à ce qu'il sèche.  Ensuite, enduisez votre chevelure d'huile de noix de coco et couvrez-la avec un bonnet de douche.  Attendez cinq heures avant de passer un peigne fin dans vos cheveux afin de retirer les oeufs et les poux pour après, les laver avec votre shampoing habituel.

Antifrisottis :
  Pour que vos cheveux restent lisses malgré l'humidité, prenez une petite quantité d'huile de noix de coco, frottez-la dans vos mains pour ensuite passer celles-ci dans votre chevelure.

Démaquillant naturel :
  Mettez l'huile directement sur la zone à démaquiller.  Particulièrement efficace pour le contour des yeux où la peau est plus mince et plus sensible.  Elle aide aussi à prévenir les rides et l'affaissement des paupières.

Contre les taches brunes :
  L'huile de noix de coco est aussi bonne pour les taches de vieillissement de la peau souvent dues à une surexposition un soleil.  Il faut toutefois être patient car les premiers signes se feront voir que quelques semaines plus tard.

Contre les vergetures :
  Elle peut être appliquée sur les vergetures pour en réduire l'apparence et pour en prévenir l'apparition.  Quelques semaines sont nécessaires pour voir des résultats.

Comme déodorant :
  Certaines pourront l'utiliser comme déodorant naturel en l'appliquant sous leurs aisselles.  Il faut noter ici que résultat dépendra de la sudation de chacun.

Comme crème à raser :
  Plus de crème à raser ?  Il suffit d'enduire la région de rasage d'huile et de procéder comme à l'habitude.  À noter que l'hydratation de la peau sera encore meilleure.

Comme dentifrice :
  Mélangée avec du bicarbonate de soude, l'huile de noix de coco fait un excellent dentifrice.

Pour une manucure :
  Pour de beaux ongles, massez vos cuticules avec de l'huile de noix de coco.  Elle permet leur élimination tandis que la pousse de vos ongles sera décuplée. 

Aide antiadhésif :
  Pour décoller un diachylon sans souffrir, il suffit de le frotter jusqu'à ce qu'il tombe.  Le même principe s'applique pour la gomme à mâcher entremêlée de les cheveux. 

  Voilà !  Si je ne vous ai pas convaincu des bénéfices de l'emploi de l'huile de noix de coco, je ne sais pas comment je pourrais.  Ces différents usages, qui prouvent la versatilité du produit, je les ai presque tous essayés.  J'en ai ajouté quelques autres testés par des amis qui aiment, tout comme moi, les propriétés qu'offre cette huile.  J'espère qui vous y trouverez votre compte et que vous serez comblé par ce produit qui est devenu indispensable à mon quotidien.