jeudi 28 décembre 2017

C'est le temps de faire le bilan !

  La fin de l'année approche et nous en entamerons une nouvelle très bientôt.  Beaucoup de choses se sont passées durant ces 365 jours qui nous ont amenés dans différentes directions mais, en prenant le temps de les regarder dans leur ensemble, nous découvrons souvent un fil conducteur.  Ce fil, qu'on ne peut voir que lorsque l'on observe notre vie sur une longue période, nous en dit long sur la personne que l'on devient.  Cette personne qui a continué à avancer malgré les tempêtes rencontrées et qui a survécu à la variété de défis que lui a lancé la vie, n'est habituellement plus la même que celle d'il y a 12 mois.  C'est pourquoi, arrivée à cette période de l'année, j'aime bien prendre un temps pour faire le bilan de ce qui s'est passé et ainsi, réaliser ce que j'ai accompli.

  J'adore m'arrêter et faire cet exercice qui, d'ordinaire, me fait voir la vie sous un tout autre angle.  Parce qu'on a fréquemment besoin d'un recul pour s'apercevoir comment on a grandit.  Les petits pépins qui peuvent paraitre, disons-le, chiants au quotidien prennent un tout autre sens quand on les regarde de façon plus détachée et qu'on les rattache à d'autres événements.  Le fait de relier certaines circonstances de notre vie nous fait comprendre qui nous sommes et comment et surtout pourquoi, nous réagissons de telle manière.  En considérant ce qui s'est déroulé au mois de janvier et comment nous y avons réagit, nous pouvons mieux comprendre nos agissements du mois de mars et ainsi de suite.  Nous pouvons aussi mieux reconnaitre les différents patterns que l'on prend et qui parfois nous donnent du fil à retordre.  Nous pouvons prendre conscience des petites erreurs commises et décider d'apprendre d'elles.  Mais, surtout nous pouvons nous rendre compte du chemin parcouru et comment nous avons évoluer.

  Car, la vie étant en éternel mouvement, nous évoluons constamment.  Même si il est vrai que parfois nous avons l'impression de ne pas nous rendre où l'on voudrait, il y a toujours quelque chose à apprendre de l'endroit où l'on est.  Parfois, c'est peut-être juste de comprendre qu'on est en train de nager à contre courant et qu'il faut se laisser emporter par cette belle énergie qu'est la vie.  C'est souvent en s'observant objectivement et sans aucun jugement qu'on peut y arriver.  Je sais, le jugement est difficile à éradiquer surtout lorsqu'il s'agit de nous-même mais, c'est essentiel si on veut trouver notre voie.  C'est pourquoi, à la fin de l'année, en n'étant plus dans le feu de l'action, ni dans celui de nos émotions, cela devient plus facile de pouvoir nous regarder avec plus de discernement.  Il deviendra aussi plus évident pour nous de repérer le fil conducteur qui a guidé notre année.  Donc, il est primordial d'aborder notre bilan de façon positive et de garder en tête que c'est pour arriver à mieux se comprendre que nous nous livrons à l'exercice.

  Pour finir, je vais partager avec vous les grandes lignes de comment je m'y prends pour effectuer mon bilan.  Gardez en tête que c'est juste pour vous donner des idées de départ et que chacun devrait avoir sa façon à lui de faire.  Donc, je m'installe dans mon coin de méditation avec mon cahier, un crayon et un thé et je médite un peu.  Après, je repasse, mois par mois, comment j'ai vécu mon année.  Les premiers mois de l'année étant plus loin dans ma mémoire, je m'aide de mes cahiers quotidiens, de mon calendrier ou de mon bilan de l'année d'avant.  Si vous n'en n'avez pas, ne vous inquiétez pas, les moments qui importent le plus seront, croyez-moi, gravés dans votre mémoire.  Puis, plus les mois avancent sur mes feuilles et plus les connections se font, pour arriver au moment présent et réaliser que je suis exactement où je dois être.  Réaliser aussi que j'ai beaucoup plus avancé que je le pensais.

  Somme toute, cet exercice est magique.  Magique dans le sens où il change totalement ma vision de moi-même.  Grâce à lui, je me rends compte de tous les petits accomplissements qui ont jalonné mon parcours pendant l'année et comment je suis forte de les avoir réussis.  Il me donne des ailes pour continuer à cheminer vers mes rêves et me fait croire que tout est possible.  Vous ne me croyez pas ?  Essayez-le et vous aussi, je vous le garantis, vous verrez que vos réalisations vous surprendront au point de catapulter vers des sommets inégalés.     

  

jeudi 21 décembre 2017

Le vinaigre de feu

  L'hiver vient juste d'arriver au Québec avec sa panoplie de virus et de bactéries.  Travaillant dans une école, plusieurs de mes collègues et moi-même avons déjà goûté aux désagréments de ces minuscules bestioles qui peuvent parfois vraiment nous empoisonner la vie.  Alors, c'est en primeur que je vous annonce que le microbe le plus populaire cette année a tendance à se loger dans la gorge.  Il est fort et tenace et il résiste à ces sirops et pastilles préfabriqués que l'on achète dans la plupart des pharmacies.  Heureusement, j'ai une copine qui concocte de petits miracles naturels et qui m'a gracieusement fait cadeau de l'un d'eux ; le vinaigre de feu.

  C'est donc après presque deux semaines en ayant la gorge passant du picotement au braisier ardent que j'ai enfin trouvé quelque chose pour calmer cette ardeur qui me brûlait tant le gosier.  À raison de trois cuillères à café par jour, ce petit mélange a eu raison de mon mal de gorge.  Parfois, je le dégustais même comme tisane, dilué dans une tasse d'eau chaude avec un peu de miel.  Il est important ici de rappeler que ce petit cocktail porte bien son nom et peut facilement enflammer le canal digestif de ceux qui n'y sont pas habitués.  C'est pour cette raison qu'il est conseillé, à ceux qui le prennent pour la première fois, de le prendre avec du miel ou du sucre de canne.  Mais, je crois qu'il est tout de même préférable de le prendre seul et de s'habituer à son goût qui devient facilement friand.  Tellement, que certains le mélangent même à leur salade en tant qu'assaisonnement.

  Le remède de mon amie a été un franc succès et c'est pour cette raison que je lui ai demandé sa recette pour m'en faire une petite réserve.  Croyez-moi, n'étant pas une cuisinière chevronnée, il faut vraiment que j'aime quelque chose pour le reproduire.  Ainsi, je viens de terminer mes deux pots que je mettrai à macéré pendant trois à quatre semaines pour ensuite les filtrer avec un gaze et ne garder que le meilleur des principes actifs des ingrédients dans une bouteille de verre.  Je mettrai ensuite le récipient au réfrigérateur.

  Avec l'accord de mon amie, j'ai décidé de partager la recette de ce petit élixir sans alcool pour que vous aussi puissiez profiter de ces nombreux bienfaits.  Que ce soit pour votre gorge, simplement pour vous réchauffer ou pour activer la circulation de votre sang, il saura vous être, j'en suis sûre, très utile.

Ingrédients :
- un oignon de taille moyenne coupé en dés
- 4 à 5 gousses d'ail coupées grossièrement et préalablement écrasées avec le côté du couteau pour activer l'allicine ( constituant médicinal de l'ail )
- 3 à 4 c. à s. de raifort frais ou en pot
- 3 à 4 c. à s. de gingembre frais râpé
- 3 à 4 c. à s. de curcuma frais râpé
- vinaigre de cidre de pomme bio non pasteurisé
- un pot Mason d'un litre
- facultatif : miel et thym

  Une fois tous les ingrédients préparés, mettez-les dans le pot masson et couvrez-les de vinaigre de cidre en laissant peu ou pas d'espace libre.  C'est pour cette raison que l'on met le vinaigre de cidre en dernier ; il couvrira tous les espaces libres et ne laissera que très peu d'air dans le contenant tout en couvrant bien tous les aliments.  Avant de fermer le couvercle, je vous conseille de mettre un papier ciré pour prévenir la rouille.  Comme précisé plus haut, mettre le tout dans un endroit sombre et laisser macéré de trois à quatre semaines, filtrer et ajouter, au goût, une pincée de poivre de cayenne, un peu de miel ( vous pouvez préalablement l'infuser avec du thym ).  Après, garder le tout au réfrigérateur.

  Finalement, vous pouvez ajouter votre  '' vinaigre de feu '' dans vos soupes et vos bouillons, ce qui en réchauffera le goût.  Vous pouvez aussi le prendre en prévention à raison d'une cuillère à soupe par jour, comme cela vous vous protégez de tous ces virus qui sont libres comme l'air l'hiver.  Pour moi, ce petit amalgame d'aliments tous bons pour la santé à fait ses preuves et je suis sûre qu'il en fera tout autant pour vous.  Alors, n'attendez pas que le rhume vous attrape et munissez-vous de votre bouteille de ce feu sacré.  

jeudi 14 décembre 2017

Les enfants ne pensent pas comme nous

  Étant éducatrice de métier, j'ai étudié le comportement de l'enfant et comment ses pensées le poussent à agir de telle ou telle manière.  Même si je sais pertinemment que je n'ai pas la vérité absolue, ( de toutes façons, cette vérité n'existe pas lorsqu'il s'agit de nous, les êtres humains ) je pense quand même que ma formation, ainsi que mon expérience m'ont appris une chose primordiale ; les enfants ont leur propre genre lorsque vient le temps d'analyser les choses.

  Cela peut paraitre évident quand qu'on s'arrête pour y penser mais, devient beaucoup plus difficile à saisir dans la vie de tous les jours.  Captés par notre quotidien remplit de nos mille et unes tâches, il nous devient alors bien plus facile d'oublier que nos enfants n'ont pas la même maturité cognitive que nous et par conséquent, de leur demander d'être ce qu'ils ne sont pas encore.  C'est alors que nous leurs sortons des phrases comme : '' Arrêtes de pleurer pour des niaiseries '' ou '' Restes tranquille et ne te fâches pas autant, il y a des gens qui nous regardent ''.  Pour nous, ce sont des mots sans trop de conséquences, qui ne font qu'exprimer notre état d'esprit.  Pourtant, pour nos enfants, s'ils sont répétés souvent, ces mots peuvent devenir le produit d'un refoulement qui se répercutera dans sa vie adulte.  En effet, toujours demander à nos enfants d'agir sans qu'ils soient capables de comprendre le pourquoi de ces agissements les forcera à ignorer leurs propres sentiments pour nous faire plaisir et à la longue, distorsionnera leurs pensées.

  Il faut d'abord pénétrer dans la tête de nos enfants pour réussir à bien apercevoir la trajectoire qu'emprunte leur esprit.  Vers trois ans, ils commencent doucement à réaliser que l'autre peut avoir besoin de leur réconfort et certains auront leurs premiers gestes empathiques.  Mais, ce n'est pas avant l'âge de sept ans que l'empathie qui est la capacité de se mettre à la place de quelqu'un d'autre, entre vraiment dans notre conception cognitive.  Il faut aussi préciser que cette conception se développe tranquillement, au fil des années, pour atteindre, pour la plupart d'entre nous, sa totale compréhension qu'à l'âge adulte.  Donc, les enfants sont ce que l'on pourrait appeler des '' absolutistes '' pour qui les pensées ont aucune nuance.  Cette caractéristique de la pensée enfantine se manifeste par la polarité du '' tout ou rien ''ou, comme certains l'appellent du '' noir ou blanc ''.  Pour eux, tout est exclusif et leur réalité n'est que globalité.  De ce fait,  ils interprèteront nos paroles et nos gestes de cette façon et se diront : '' Si tu n'aimes pas comment j'agis, tu me détestes ''.  Ils ne sont pas logiques et ayant une pensée empreinte d'égocentrisme, ils ramèneront tout à leur propre personne et interchangeront leurs sentiments et la réalité.  Ils se diront que leurs sensations et émotions à l'intérieur est la cause de se qui se passe à l'extérieur d'eux et si ils vivent beaucoup de déceptions extérieures, ils en viendront à penser qu'il n'agissent pas correctement et à détester qui ils sont vraiment.  À ce moment-là, ils essayeront de cacher leur vraie nature pour être la personne qu'ils pensent qu'ils doivent être pour se sentir bien.  Donc, leurs pensées se déformeront lentement pour les amener dans le monde des adultes n'ayant plus aucun contact avec celui ou celle qu'ils sont réellement.

  Je sais qu'il n'est pas évident de continuellement dire les bons mots à nos enfants.  Mais, je me dis que si on est conscient qu'ils ne peuvent pas raisonner comme nous, il y a de fortes chances qu'on fasse plus attention à notre communication avec eux.  Quand on prend conscience de l'importance de bien choisir nos mots et que comment est on s'y prend pour se faire comprendre d'eux est crucial, nos messages changent tranquillement et nous les aidont à devenir des adultes heureux.

  Décidément, élever un enfant n'est pas une tâche facile.  Nous faisons tous des erreurs, moi la première mais, en se rappelant que leur pensée cognitive diffère de la notre, nous pouvons grandement contribuer à améliorer leur vie.  Essayons, nous les adultes de se mettre à leur place et faisons attention à comment nous nous exprimons avec eux pour qu'ils puissent grandir et devenir de belles grandes personnes pleines d'estime pour ce qu'ils sont destinés à être.      

jeudi 7 décembre 2017

Les plantes qui nous aident à passer l'hiver

  Même s'ils ne sont plus aussi rigoureux que ceux de mon enfance, les hivers canadiens peuvent être glaciaux.  Les microbes aimant bien les refroidissements et l'humidité, il est important pour nous de renforcer notre système immunitaire lorsque la saison froide se pointe le bout du nez.  De cette façon, nous seront mieux protégés contre les virus et pourront passé un hiver en santé.  C'est pourquoi, cette semaine, je me suis intéressée aux herbes que l'on utilise en médecine chinoise et que l'on nomme modulatrices.

  Premièrement, petit cours 101 sur ces dites plantes que nos voisins asiatiques emploient depuis des siècles pour optimiser le rendement de leur système immunitaire.  Il existe deux types de ces plantes ; les stimulantes et les toniques.  Les plantes stimulantes ne contribuent pas à refaire les réserves du système immunitaire, mais plutôt à rendre ces dernières disponibles afin qu'elles répondent plus rapidement à une attaque microbienne.  Tandis que les plantes toniques elles, démontrent une action spécifique sur la moelle épinière qui produira plus de globules blancs afin de nous protéger contre l'invasion des microbes.  C'est simple : les premières sont les guerrières qui se rendent au combat lorsqu'on est malade et les deuxièmes renforcent le terrain et nous amènent plus de vitalité en prévision d'une quelconque agression.  Donc, les stimulantes dont les plus populaires sont l'échinacée, l'ail et le thym, sont à prendre dès les premiers signes de la maladie, tandis que les toniques on les prend avant le désastre.  C'est-à-dire lors des changements de saisons ou en période de stress.  C'est d'ailleurs de trois plantes de cette catégorie que j'ai décidé de vous parler cette semaine ; l'astragale, le reishi et le ginseng.  Comme dit si bien le proverbe : mieux vaux prévenir que guérir !

L'astragale :
  Synonyme de saine réactivité, elle est à consommer lorsqu'on est très fatigué pour demeurer combatif.  Fortifiante, elle cultive notre énergie et peut même nous redonner l'appétit.  Travaillant tranquillement, elle améliore le processus global de notre système immunitaire.  Avec elle, nous devenons plus résistant aux bactéries et aux virus.  Les poumons sont particulièrement sensibles à son action, elle est donc recommandée aux gens dont les voies respiratoires sont faibles.  Ceux qui travaillent auprès de la population fragilisée, comme les personnes âgées et les enfants, en bénéficieront aussi grandement.  Cette racine ce consomme en soupe, en infusion, en concentré alcoolique ou en capsule.  Très abordable, elle reste accessible à tous et est très sécuritaire.

Le reishi :
  Également appelé le champignon de l'immortalité, il est un grand antiviral, antibactérien,
antifongique et antiparasitaire.  Il se montrera d'une grande aide contre le rhume, la grippe, les infections fongiques, la sinusite, l'herpès et même la mononucléose.  Il augmente les fonctions respiratoires et peut fortement alléger les allergies saisonnières.  Au même titre que les plantes adaptogènes, il nous permet de mieux nous adapter aux changements de la vie tels que les infections, le climat, la radiation, les émotions et les blessures.  Les Chinois affirment qu'il apporte le calme de la méditation à chaque gorgée et qu'avec lui nous reprenons les rennes de notre destinée.  Il se consomme sous forme de décoction, de capsules ou de teinture.  Il peut se prendre quotidiennement et sur une longue période de temps.

Le gingseng :
  Plante adaptogène à temps plein, il renforce ce que va bien et comble ce qui est déficient.  Tout comme sont petit-cousin nord-américain, le Panax quinquefolius, il est exceptionnel pour se rétablir d'un épuisement ou d'une convalescence.  Le manque de vitalité chronique et récurrent, le vide énergétique, la faiblesse et le stress intense méritent tous les soins du ginseng.  Grand tonique nourricier, il rend tout notre corps plus combatif pendant la saison hivernale.  On le recommande pour alléger la toux, la bronchite et les détresses respiratoires.  Il se consomme essentiellement sous forme de capsules mais, peut aussi se trouver sous forme liquide.  Il est important de noter qu'en médicine traditionnelle chinoise on réserve son utilisation aux adultes de plus de 40 ans.

  Finalement, pour vous protéger contre les infections que l'hiver nous apporte ou tout simplement pour vous garder en forme en temps de stress, n'attendez plus d'être malade et renforcez votre système immunitaire régulièrement.  Fortes de leurs milliers d'années d'usage traditionnels, ces trois plantes sont dignes de votre confiance et vous aideront à garder la santé.  Avec elles, la vitalité que vous avez toujours recherchée deviendra une partie intégrante à votre quotidien.

     

jeudi 30 novembre 2017

L'enfant blessé, au coeur de nos dépendances


Je reprends ici ce sujet qui me tient tant à coeur ; l'enfant blessé que chacun de nous porte en lui.  En effet, ayant tous subit des revers que l'on ne parvenait pas à bien comprendre à cause de notre jeune âge, nous avons tous refoulé des émotions plus ou moins fortes.  Ces sentiments qui sont restés au fond de notre inconscient resurgissent à l'âge adulte et peuvent prendre diverses formes.  L'une d'entre elle, la dépendance, peut facilement nous détruire et emporter la vraie personne que nous sommes.

  Il est important ici de préciser que la dépendance consiste en une relation maladive avec tout moyen entraînant un changement de nos états d'âme et ayant des répercussions néfastes sur notre vie.  Certainement, celles à la drogue et à l'alcool sont celles auxquelles on pense en premier mais, il en existe beaucoup d'autres.  Nous pouvons penser à celle à la nourriture mais, allons encore plus loin en énumérant des dépendances encore plus subtiles comme celles aux activités, au savoir, aux sentiments et aux objets.

  La dépendance aux activités est celle où la personne utilisera ce qu'elle fait pour mettre de côté les émotions qu'elle vit.  Dans cette catégorie les plus connues sont ; le travail, le magasinage, le jeu, le sexe et les rituels religieux.  Mais, n'importe quelles activités qui nous distraient peut devenir une dépendance parce qu'elles quand on s'occupe l'esprit avec des activités extérieures, nous ne pensons plus à ce qui nous ronge de l'intérieur.

  La dépendance au savoir constitue une façon fort efficace pour échapper à notre douleur.  Elle nous permet de vivre dans notre tête et d'éviter d'aller vers notre coeur.  De cette manière, nous nous empêchons de ressentir et continuons à cacher cette détresse qui existe en nous.  Par conséquent, plus nous apprenons et étudions de théories, moins nous avons à nous concentrer sur notre petite personne et ce qui lui fait mal.

  Quand on pense à la dépendance aux sentiments, la dépendance affective peut nous venir en tête.  Dans ce cas, nous sommes dépendant des sentiments que l'autre éprouve à notre égard, dépendant de l'amour de l'autre.  Pensé de cette manière, on pourrait dire que cette dépendance pourrait effectivement entrer dans cette catégorie mais, c'est aux sentiments eux-mêmes que l'on veut faire allusion ici.  Par exemple, l'accoutumance à la rage peut devenir un moyen pour nous de dissimuler notre peine et notre honte et de se sentir fort et puissant plutôt que vulnérable et faible.  Il y a aussi ceux qui se droguent avec la peur et pour qui presque tout une une catastrophe.  Souvent ils deviennent que le prolongement de leur inquiétude et rendent tout le monde fou.  Certains développent une accoutumance au chagrin.  Pour ces personnes, tout n'est que tristesse parce qu'ils croient dur comme fer qu'ils ne méritent pas la joie.  De l'autre côté, il y a ceux qui s'accrochent à la gaieté et qui ne se permettent pas d'être triste parce que plus jeune, ils ont été conditionnés à être joyeux.  Ces personnes cache leurs malaises dans une fausse joie qui les mènera tranquillement vers l'amertume.

  Les objets peuvent également devenir une grande dépendance.  On n'a rien qu'à penser à l'argent et à ceux qui l'empile sans en dépenser un centime dans leur compte en banque et on réalise soudain que cette accoutumance est beaucoup plus répandue qu'on se l'imaginait.  Il y a aussi ceux qui ne jettent jamais rien et qui remplissent leurs maisons de choses qui leur sont complètement inutiles.  Souvent cette dépendance cache un grand manque de sécurité vécu dans l'enfance.

  Somme toute, au coeur de tout problème de dépendance se cache les blessures de notre enfant intérieur qui ne réussit pas à remplir le vide qui le tenaille.  Si j'ai écris cet article, c'est pour vous faire réaliser ce que j'ai moi-même constaté quand j'ai lu le livre de John Bradshaw : les dépendances sont partout et elles sont le symptôme de nos déchirures enfantines.  C'est pour cette raison qu'il faut prendre notre courage à deux mains et tenter d'aller creuser en dessous d'elles pour découvrir se qu'elles cachent et pouvoir enfin combler les lacunes de notre passé.       

       
 Références : Retrouver l'enfant en soi de John Bradshaw des éditions le jour éditeur

jeudi 23 novembre 2017

Se préparer à l'hiver


   Dans mon petit coin de pays, l'hiver arrive à grands pas.  Novembre est habituellement le mois où le froid s'installe et la lumière extérieure s'amenuise.  C'est aussi le temps où on recule l'heure pour nous donner l'impression que le soleil ne se lève pas trop tard...  Se faisant, nous le condamnons à se coucher beaucoup plus tôt !  C'est une période cruciale pour notre organisme et il est important de bien le préparer pour ne pas qu'il nous lâche et que la maladie l'emporte.

  C'est prouvé, ici au Québec c'est à ce temps-ci de l'année où l'on enregistre le plus haut taux d'absentéisme pour cause de maladies.  Les changements de saisons et surtout de températures sont des éléments clés quand vient le temps de contracter un virus.  C'est pourquoi il est primordial pour nous de faire les modifications nécessaires pour rester en santé et garder cette belle énergie que nous ont apporté les journées ensoleillées de l'été.  En effet, durant cette période où le froid s'installe, notre organisme utilise beaucoup d'énergie pour pouvoir réguler sa température interne et c'est pourquoi il nous faut donner à notre corps le plus de nutriments possible pour renforcer son système immunitaire.

  Bien sûr, les aliments que l'on consomme sont la clé d'une bonne santé.  Plus nous mangerons varié et plus il y a de chance que les ingrédients essentiels à une énergie débordante soient rassemblés.  Bien sûr, les aliments non transformés comme les légumes, les fruits, les noix et les graines, les bons gras et les protéines ont la cote lorsqu'on parle de garde notre vitalité.  Les produits laitiers sont à éviter le plus possible car ils ont tendance à former du mucus, surtout lors d'un rhume, d'une grippe ou d'infections respiratoires.  Donc, notre assiette devrait être bien équilibrée et contenir des aliments sains comprenant des glucides, des lipides et des protéines.  Boire beaucoup d'eau est aussi très important pour rester bien hydraté, avoir un bon transit intestinal et éliminer les toxines.

Généralement, une flore intestinale en santé est garante d'un système immunitaire fort.  C'est pourquoi les probiotiques restent une option de choix pour maintenir notre énergie en ce temps-ci de l'année.  À noter ici que les capsules sont préférables aux yogourts qui ne contiennent qu'une infime partie de ces probiotiques.  Ces fameux microbes bien-aimés aideront votre organisme à bien assimiler tous les bons nutriments que vous lui donnerez.  De plus, ils facilitent la digestion et augmentent les cellules T ( lymphocytes-globules blancs ) pour une guérison plus rapide.  Si vous ne voulez pas prendre de capsules, les aliments fermentés comme la salade de chou, la choucroute, le kimchi et le kombucha sont des aliments de choix car ils en contiennent énormément.

  Pour ces qui est des vitamines, on en préconise trois : la vitamine A, la C et la D.

  La vitamine A est un antioxydant qui préserve la santé de la peau.  Elle participe à la fonction immunitaire et à la cicatrisation des tissus.  On la retrouve dans la aliments suivants : la carotte, la courge, la citrouille, la patate douce, les épinards, le chou, le persil, la laitue, les melons, les oeufs et les poissons gras.

  La vitamine C reste essentielle pour le système immunitaire.  Pour contrer les infections, elle entre dans les cellules contaminées et neutralise la protéine faisant partie de l'ADN du virus pour empêcher la propagation de nouveaux virus.  On la retrouve dans les aliments suivants : la fraise, le brocoli, le poivron, le chou, la tomate, le kiwi, le cresson, la mangue, les melons et la framboise.

  La vitamine D est celle qui nous vient principalement du soleil.  Donc, vous pouvez facilement comprendre pourquoi elle devient si importante quand l'hiver arrive.  Elle réduit la production des hormones de stress, augmente la production de lymphocytes ( cellules du système immunitaire ) NK et renforce les fonctions de lymphocytes T.  On la retrouve dans les aliments suivants : le saumon, le maquereau, les sardines, le hareng, les huitres, les oeufs, la truite, le flétan, l'anguille, la margarine et les produits laitiers enrichis.  Ces aliments sont parfois plus rares dans nos repas de tous les jours et c'est pourquoi on peut opter pour les capsules, la forme liquide est à préconiser.  Il existe aussi des traitements de luminothérapie qui peuvent remplacer les effets des rayons du soleil.

    Pour ce qui est des minéraux, s'assurer d'avoir assez de zinc et de magnésium.  On retrouve le zinc principalement dans les aliments suivants : les huitres, le foie de veau, les graines de sésame, le cacao, les algues, les légumineuses, le tofu, le boeuf et la volaille.  Pour ce qui est du magnésium, le chocolat noir, le pain complet, les épinards bouillis, les haricots cuits, les noisettes sont de bonnes sources.

  Pour le reste, relaxer, faire de l'exercice au moins 30 minutes par jour et six heures de sommeil par nuit aidera grandement à contrer les maladies.  Donc, je vous souhaite à tous un hiver en santé et plein d'énergie pour pouvoir profiter des joies qu'il peut nous amener.  Soyez prévenant et vous verrez que l'on peut être en pleine forme malgré tous les microbes que les temps froids entraine avec lui.


jeudi 16 novembre 2017

L'enfant blessé, deuxième partie

  Comme je vous l'ai promis la semaine passée dans mon article  L'enfant blessé en nous, je vous ferai découvrir le reste des manières dont l'enfant blessé en nous se manifeste.  Aidée du livre de John Bradshaw, '' Retrouver l'enfant en soi '', je vous montrerai comment cet enfant que l'on a souvent caché, trouve des façons de vous lancer des messages afin que vous preniez soin de lui.  Car, dites-vous qu'un enfant blessé tentera toujours d'attirer l'attention jusqu'à ce que vous la lui accordiez et qu'enfin vous l'écoutiez.  C'est à travers des comportements qui sont souvent dérangeants qu'il se pointera le bout du nez et essaiera de vous faire comprendre qu'il a besoin de vous pour guérir ses blessures et grandir en paix.  Donc, je vous suggère de prendre connaissance de ces différentes conduites pour pouvoir ensuite être capable d'identifier les cris à l'aide qu'il vous envoie et devenir la belle grande personne que vous êtes supposée être.

  Alors, reprenons où nous avions arrêté la semaine dernière :

Les dysfonctions dans les relations d'intimité :
  Cette blessure est très courante parce qu'il n'est pas toujours évident de savoir reconnaitre le moi authentique d'une autre personne, surtout celui d'un enfant qui est encore en développement.  C'est pourquoi beaucoup d'adultes oscillent entre la peur d'être abandonnés et celle d'être engloutis par les autres.  Or, pour mieux se croire aimé, l'enfant blessé façonnera son comportement en se conformant au présumées attentes de ses parents.  Au fil des ans, si celui que l'on est réellement n'est pas pris en considération, le faux moi deviendra ce que la personne croira vraiment être et elle deviendra quelqu'un qu'elle n'est pas.  De ce fait, l'intimité lui sera impossible puisqu'il ignore lui-même qui il est.  Si la blessure est grave, la sexualité de l'individu en sera souvent marquée.

L'indiscipline :
  L'enfant a besoin que son parent ait une certaine discipline avec lui et qu'il soit l'exemple d'une autodiscipline saine.  C'est par le biais de celle-ci qu'il découvrira que le fait de se prendre en main accroit les réels plaisirs de la vie.  L'enfant intérieur indiscipliné flâne, remet tout au lendemain, devient buté et s'obstine tout en ne réfléchissant pas à ses agissements.  Celui par contre qui est ultra discipliné sera rigide et obsessionnel parce que soucieux de plaire à l'extrême.  Il développera une anxiété maladive et sera rongé par la honte et la culpabilité.  C'est pourquoi la discipline se doit d'être la plus équilibrée possible.

La dépendance et la compulsion :
  Dans le livre de Jonh Bradshaw, il est mentionné que les blessures de l'enfance sont les principales causes des problèmes de dépendance et je suis d'accord à 100% avec ce point.  Ce que j'aime dans le livre c'est qu'il parle bien sur des dépendances par ingestion comme les drogues, l'alcool et la nourriture mais, il va plus loin en montrant que l'on peut venir dépendant à bien d'autres choses comme aux activités, aux sentiments et aux objets.  Dans le fond, tout ce qui devient une béquille sur laquelle on dépend pour transformer notre état d'âme devient une '' drogue '' qui nous aide à cacher notre mal intérieur.  Cette partie est tellement intéressante que j'en ferai prochainement un de mes articles.

Les distorsions de la pensée :
  Quand on est enfant, nos pensées n'ont pas de nuances et nous voyons tout en noir ou tout en blanc.  Exemples de pensées typiquement enfantines : '' Si mon père m'abandonne, tous les hommes vont m'abandonner '', '' Si tu ne m'aimes pas, tu me détestes ''.  Quand on est enfant, tout est centré sur nous et la manière dont on se sent devient notre réalité.  Lorsque ses besoins normaux de dépendance sont inassouvis durant toute son enfance, l'adulte devient contaminé par ce mode de pensée.  Il ne fait pas la différence entre ses émotions et la réalité.  Si il n'est pas bien, l'existence au complet n'est pas bien.

Le sentiment de vide :
  L'enfant intérieur blessé nous contamine par un vide ressenti et qui semble impossible à combler.  Cela arrive quand le sujet à été obligé d'abandonné sont vrai moi au profit d'un faux moi afin de plaire aux autres.  Quand c'est le cas, on joue un rôle et on oublie qui on est vraiment.  Cette personne n'a alors plus de contact avec ses vrais sentiments, ses vrais désirs et ses vrais besoins.  Elle n'exprimera pas et ne comblera pas ses véritables besoins, ce qui laissera un énorme vide à l'intérieur d'elle qui prendra toute la place.

  Décidément, si vous avez lu les deux articles, vous vous retrouverez dans l'un des comportements que j'ai décrit.  La vérité est que chacun d'entre nous a un enfant plus ou moins blessé à l'intérieur de nous.  On a tous, à un moment ou à un autre de notre jeune vie, été blessé par des adultes qui avaient, à leur tour, été blessé étant enfant.  Le meilleur moyen de guérir de ces blessures d'enfance c'est de nous-même faire ce qu'on aurait aimé que nos parents fassent : prendre le temps de nous écouter.  Reprendre contact avec l'enfant que vous êtes et laissez-lui la chance de s'exprimer pour qu'enfin il grandisse et devienne cette personne que vous êtes véritablement.


   Références : Retrouver l'enfant en soi de John Bradshaw des éditions le jour, éditeur

jeudi 9 novembre 2017

L'enfant blessé en nous

  Je crois que nous vivons tous avec l'enfant que nous avons été autrefois.  Cette pensée, que j'ai développée au fil des ans, me vient de la lecture d'un livre qui m'a beaucoup aidé à reprendre contact avec ce que je suis vraiment ; Retrouver l'enfant en soi de John Bradshaw.  De nos jours, avoir des comportements enfantins est souvent mal vu et ce, même lorsque nous sommes enfants !  Absurde quand on se met a y penser...  L'expression de notre colère ou de tout autres sentiments en public sont des comportements gênants et on nous apprend très jeune à cacher ces émotions qui dérangent.  Je crois qu'en tant que société, c'est là que nous faisons faux pas : l'énergie vitale que nous ressentons tous a besoin d'être en éternel mouvement et donc, d'être évacuée afin d'éviter les blocages qui nous contamineront le reste de notre vie.

  C'est pourquoi il est primordial de reprendre contact avec cet enfant blessé et d'apprendre à l'apprivoiser, à le laisser s'exprimer afin qu'il puisse laisser aller tout cette énergie emmagasinée depuis trop longtemps.  Sinon, ce trop plein d'énergie continuera à vous contenir et bousillera votre existence de grande personne.  Pour vous aider à reconnaitre ce fameux sabotage, voici quelques unes des manières dont l'enfant blessé qui sommeille en vous s'y prend pour vous faire signe.

La codépendance :
Ce malaise est causé par une perte d'identité.  Lorsqu'on est codépendant on est incapable d'exprimer et même, d'éprouver ses propres sentiments, besoins et désirs.  Notre identité devient alors ce que les autres pensent et dépend totalement de choses extérieures à nous-même.  Le terrain le plus propice pour développer cette caractéristique est où nous sommes constamment en hypervigilance à cause des actions d'un autre membre de la famille.  Étant enfant, nous avons besoin d'être sécurisé sinon, nous deviendrons incapable de nous bâtir une estime de soi intérieure et deviendrons dépendant de la gratification des autres pour être bien.

Les comportements agressifs :
  Cette façon d'agir est le résultat de la violence subie : l'enfant impuissant et plusieurs fois blessé donnera fréquemment naissance à un adulte agresseur.  En effet, la violence physique, sexuelle ou affective s'avère si terrifiante pour l'enfant qu'il décide de prendre comme moyen de survie de laisser aller son identité au profit de celle de son agresseur.  Il existe toutefois une autre cause aux comportements agressifs : les enfants trop '' gâtés '', ceux à qui tout est permis.  Ce train de vie peut amener l'enfant et ensuite l'adulte, à se penser supérieur aux autres et ainsi, penser mériter tous les traitements de faveur.  Persuadés que tout est la faute des autres, ils ne comprennent pas leur responsabilité vis-à-vis leurs actions.

Les troubles narcissiques :
  Pour un enfant, il est primordial de se sentir aimé inconditionnellement et de sentir qu'il peut, en tout temps, compter sur ses parents.  Ce sont ici des besoins narcissiques normaux qui, si ils ne sont pas comblés, peuvent conduire à des carences affectives importantes.  Ce manque d'amour se transmettra à l'adulte que nous deviendrons par un grand, voire insatiable besoin d'amour, d'attention et d'affection.  Nos exigences deviennent donc démesurées et sabotent nos relations interpersonnelles parce que l'amour que l'on recevra ne suffira jamais pour combler le vide laisser par nos parents.

Les problèmes de confiance :
  Lorsque les enfants voient qu'ils ne peuvent pas faire confiance à leurs parents, une profonde méfiance commence à grandir à l'intérieur d'eux.  Ils voient le monde comme dangereux et imprévisible et deviennent, en grandissant, des adultes avec un extrême besoin de contrôle.  Cette folie du contrôle leur causera des problèmes dans bien des domaines, notamment dans leur relations de couple puisque l'intimité avec quelqu'un n'ayant aucune confiance en vous devient impossible.  Entre autres parce que l'être qui n'a pas apprit à faire confiance confond intensité et intimité, obsession et attention, contrôle et sécurité.

L'acting out et l'acting in :
  Pour bien comprendre en quoi consiste l'acting out et l'acting in, il nous faut saisir que nos émotions sont la principale force de motivation dans notre vie.  Elles agissent comme stimulant et est l'énergie qui nous pousse à nous défendre et à chercher à satisfaire nos besoins.  Quand nous n'avons pas apprit à libérer cette énergie de façon convenable, elle reste à l'intérieur de nous et nous reproduisons inconsciemment les comportements subis dans notre passé sur les autres ( acting out ) ou sur nous-même ( acting in ).

Les croyances magiques :
  La pensée magique est naturelle chez l'enfant.  Cependant, si ses besoins de dépendance restent insatisfaits, il ne grandit pas vraiment et rendu à l'âge adulte, il sera accaparé par ces pensées qui aident l'enfant mais, contaminent l'adulte.  Par exemple, des pensées comme '' Si je suis riche, je n'aurai plus de problème '', '' Si je n'ai plus de conjoint, je ne pourrai plus continuer de vivre '' et '' Si j'obtiens mon diplôme, je deviendrai quelqu'un d'important '' nous font croire que nous avons besoin de quelque chose d'extérieur à nous pour nous réaliser alors que c'est totalement faux.  De plus, elles nous font vivre dans un futur incertain plutôt que de profiter pleinement de notre vie présente.

  N'aimant pas les articles trop longs, je me permettrai d'arrêter ici l'énumération des comportements auxquels nous soumet notre enfant blessé.  Mais, ne vous inquiétez surtout pas, car ayant aimé reprendre contact avec le contenu plus qu'intéressant de ce livre, je vous reviendrai la semaine prochaine pour continuer et terminer avec vous le résumé commencé aujourd'hui.  D'ici ce temps-là, je vous souhaite sincèrement de renouer avec cette enfant en vous qui n'attend que votre signe pour se laisser aller à devenir l'adulte que vous devriez être. 


Références : Retrouver son enfant intérieur de John Bradshaw des éditions le jour, éditeur

jeudi 2 novembre 2017

L'huile de noix de coco et ses nombreux bienfaits


  J'utilise l'huile de noix de coco depuis quelques années déjà et je continue à découvrir de nouvelles vertus à celle-ci.  C'est simple, elle m'est tellement pratique qu'à chaque fois que je renouvelle mon pot, j'en achète un plus gros !  Tellement versatile, cette huile peut servir à cuisiner, comme produit de beauté, comme remède et même comme produit nettoyant.  Elle remplit mille et une fonctions et fait maintenant partie intégrante de ma vie au quotidien.  Voici donc les différentes manières de l'utiliser pour que vous puissiez vous aussi profiter de ses incroyables avantages.

Pour une meilleure digestion :
  Les graisses saturées présentes de l'huile de noix de coco ont des propriétés antibactériennes et aident le contrôle des champignons et des parasites qui causent bien des problèmes digestifs comme, entre autre, l'indigestion et les reflux gastriques.  Par ailleurs, elle allège aussi beaucoup d'inconforts occasionnés par le syndrome du côlon irritable. 

Pour cuisiner :
  C'est une des meilleures huiles pour cuisiner parce qu'elle supporte la chaleur sans perdre aucun de ses éléments nutritifs.  Vous pouvez aussi en ajouter à vos smoothies en prenant bien soin de la faire fondre avant pour qu'aucun grumeaux ne se forment.

Comme aide médicaments :
  Sans prendre la place des médicament, l'huile de noix de coco peut nous aider à mieux nous sentir.  Elle aide à booster le système immunitaire et peut réduire alléger les symptômes dus à l'arthrite ou à l'inflammation articulaire quand elle est appliquée régulièrement dans les régions affectées.

Pour le rhume :
  Fabriquez vous un baume expectorant en diluant cinq gouttes d'huiles essentielles d'eucalyptus ou de menthe dans une tasse d'huile de noix de coco et frottez vous la poitrine avec.  À noter qu'il y a plusieurs recettes à concocter avec de l'huile de noix de coco et d'autres essences.

Contre les allergies :
  Sans enrayer complétement les allergies, mettre de l'huile de noix de coco de ses narines peut vraiment, en hydratant cette zone, aider à soulager certains symptômes.

Contre les démangeaisons :
  L'huile de noix de coco est bien pour calmer les démangeaisons causées par le psoriasis, la dermatite et l'eczéma.  Appliquez une généreuse couche de cette huile sur les zones affectées pour en ressentir un soulagement immédiat.

Contre les piqûres :
  Mélangée à de l'huile essentielle de romarin, elle éloigne les moustiques et si ils vous ont déjà piqué, vous pouvez tout simplement en appliquer dessus pour arrêter la sensation de picotement.

Contre les feux sauvages :
  Mélangée à de l'huile d'origan, elle devient utile à la première vue d'un bouton de fièvre.

Contre les poux
  Massez le cuir chevelu avec du vinaigre de cidre, puis laissez-le agir jusqu'à ce qu'il sèche.  Ensuite, enduisez votre chevelure d'huile de noix de coco et couvrez-la avec un bonnet de douche.  Attendez cinq heures avant de passer un peigne fin dans vos cheveux afin de retirer les oeufs et les poux pour après, les laver avec votre shampoing habituel.

Antifrisottis :
  Pour que vos cheveux restent lisses malgré l'humidité, prenez une petite quantité d'huile de noix de coco, frottez-la dans vos mains pour ensuite passer celles-ci dans votre chevelure.

Démaquillant naturel :
  Mettez l'huile directement sur la zone à démaquiller.  Particulièrement efficace pour le contour des yeux où la peau est plus mince et plus sensible.  Elle aide aussi à prévenir les rides et l'affaissement des paupières.

Contre les taches brunes :
  L'huile de noix de coco est aussi bonne pour les taches de vieillissement de la peau souvent dues à une surexposition un soleil.  Il faut toutefois être patient car les premiers signes se feront voir que quelques semaines plus tard.

Contre les vergetures :
  Elle peut être appliquée sur les vergetures pour en réduire l'apparence et pour en prévenir l'apparition.  Quelques semaines sont nécessaires pour voir des résultats.

Comme déodorant :
  Certaines pourront l'utiliser comme déodorant naturel en l'appliquant sous leurs aisselles.  Il faut noter ici que résultat dépendra de la sudation de chacun.

Comme crème à raser :
  Plus de crème à raser ?  Il suffit d'enduire la région de rasage d'huile et de procéder comme à l'habitude.  À noter que l'hydratation de la peau sera encore meilleure.

Comme dentifrice :
  Mélangée avec du bicarbonate de soude, l'huile de noix de coco fait un excellent dentifrice.

Pour une manucure :
  Pour de beaux ongles, massez vos cuticules avec de l'huile de noix de coco.  Elle permet leur élimination tandis que la pousse de vos ongles sera décuplée. 

Aide antiadhésif :
  Pour décoller un diachylon sans souffrir, il suffit de le frotter jusqu'à ce qu'il tombe.  Le même principe s'applique pour la gomme à mâcher entremêlée de les cheveux. 

  Voilà !  Si je ne vous ai pas convaincu des bénéfices de l'emploi de l'huile de noix de coco, je ne sais pas comment je pourrais.  Ces différents usages, qui prouvent la versatilité du produit, je les ai presque tous essayés.  J'en ai ajouté quelques autres testés par des amis qui aiment, tout comme moi, les propriétés qu'offre cette huile.  J'espère qui vous y trouverez votre compte et que vous serez comblé par ce produit qui est devenu indispensable à mon quotidien.

 

jeudi 26 octobre 2017

Moi aussi...

  Ces deux dernières semaines ont été difficiles pour ce monde qui est le nôtre.  C'est fou quand on pense à comment un simple geste peut prendre de l'ampleur et devenir précurseur ( on l'espère tous ) de changement.  Une prise de conscience importante a, je pense, été prise et on ne peut plus reculer et se fermer les yeux devant cette façon de faire qui ne respecte pas la beauté de cette humanité.  Oui, ces deux dernières semaines ont été pénibles pour nous, ceux et celles qui ont vécu ce drame horrible et qui ont répondu tous en coeur : '' moi aussi '' , mais combien libératrices.

  Quand quelqu'un entre sans ta permission dans ton intimité et se permet de prendre ce qu'il y a de plus personnel pour toi, il te marque à tout jamais.  Ce geste, d'une bestialité que l'homme est supposé avoir dépassé, tu as de la difficulté à le saisir, à le croire. C'est alors que ton cerveau prend le relais pour chercher des explications à une situation qui, en plus de te déchirer l'âme, ne fait aucun sens.  Tu te dis que c'est impossible qu'un être humain comme toi, fait d'amour et de beauté, t'arrache tes vêtements, t'arrache ton être pour le simple plaisir de la chair, de TA chair...  Tu essayes de trouver une réponse à quelque chose qui dépasse l'entendement et tu finis par croire qu'il y a sûrement des gestes et des paroles que tu as posés sans t'en rendre compte pour lui donner l'impression qu'il pouvait entré en toi.  Parce que, dans ta tête, l'être humain ne peut pas être aussi méchant.  Juste cette réalisation te fait tellement mal que tu décide machinalement, par instinct de survie, d'ôter ce qui c'est passé de ta mémoire et de continuer comme si la blessure n'existait pas.  Mais, cette plaie que tu as voulu ne pas voir existe réellement et quand même bien que tu t'épuiserais à mettre cinquante mille guenilles dessus, elle ne s'envolera pas.  Jusqu'à ce qu'un jour, tu ne sois plus capable de la supporter, que tu sois rendu ( e ) assez fort ( e ) pour t'en occuper.  C'est ce qui s'est passé avec moi, voilà maintenant deux ans, après 27 ans de dénigrement.

  Alors, à tous ceux qui demande :  '' Pourquoi ne pas en avoir parlé avant ? '' je réponds : je n'en avais tout simplement pas la force.  Comment aurais-je pu l'avoir après toute l'énergie que j'avais dépensée à me faire accroire qu'il ne s'était rien passé ?  Que même si il c'était vraiment passé quelque chose, ce n'était pas si grave.  Comment aurai-je pu, après un abus de confiance si grand, avoir cru que quelqu'un me comprendrait, m'aiderait ?  C'était plus facile de faire semblant, de devenir quelqu'un que je n'étais pas.  De laisser cette petite fille faible et naïve derrière moi et de sortir mes griffes pour affronter cet univers qui me semblait dorénavant tellement terrifiant.  Donc, pendant que je devenais cette guerrière qui s'épuisait à se protéger contre les supposés assaillants, je ne réalisais pas que la déchirure que m'avait causée mes réels agresseurs continuait de s'envenimer.  À travers ces différents combats que la vie m'a envoyés, durant toutes ces années, j'ai évoluée et je me suis enfin rendue compte que le mal de vivre que j'essayais de combattre venait de l'intérieur.  C'est alors que je me suis mise à creuser dans mes profondeurs pour faire renaitre ce que j'avais mis tant de mal à enfouir : le traumatisme de mes agressions sexuelles.

  Quand j'ai décidé que j'allais enfin regarder dans les yeux les démons qui me hantaient, je savais que j'avais du pain sur la planche mais, jamais au grand jamais je pensais que ce serait aussi ardu.  Maintenant, quand j'y pense, je vois clairement comment j'étais déconnectée de ma réalité.  J'avais tellement travaillé à cacher mes meurtrissures que je ne pouvais qu'entrevoir une infime partie du long chemin qui m'attendait.  Dans le fond, une chance parce que je pense que j'aurais pris mes jambes à mon cou !  Si j'avais vu les pentes escarpées, les denses forêts à défrichées et les tournants désarçonnants qui m'attendaient, mon courage m'aurait certainement fait faux bond.  D'autant plus que, pour la plupart des obstacles, c'était moi-même qui les avait placés...  Il fallait désormais que je convainque mon subconscient qu'ils ne m'étaient plus utiles, qu'il fallait maintenant les anéantir pour aller à la rencontre de ce qui me faisait le plus peur...  Juste cette phrase ne fait pas de sens quand on la sort de son contexte, imaginez donc le paradoxe qui s'est créé dans ma tête...  Tout de même, je ne sais pas comment j'ai fais, mais j'y suis parvenu.  Juste le premier pas me semblait impossible au début.  Je me rappelle encore de ma demande d'aide par internet...  J'ai accroché sur le mot '' agressions '' et cela m'a prit un bon 20 minutes à être capable de l'écrire.  Ma pensée que j'avais si bien programmée ne pouvait pas admettre ce mal qui m'avait grugé l'âme pendant une vingtaine d'années : j'avais été agressée sexuellement.  Même après deux ans de thérapie, ça fait encore bizarre.  Dire comment de '' simples '' gestes peut causer tant de tors...

  Ces ''simples '' gestes, comme je m'amuse si sarcastiquement à le dire, ils ont menés ma vie jusqu'à tout récemment.  Sans que je m'en aperçoive, ils ont façonné mon existence et ils ont diriger la plupart de mes pensées.  Moi qui pensais avoir vaincu, j'ai été victime pendant tout ce temps.  C'est encore difficile à admettre, mais c'est la vérité.  Jusqu'à temps que je me décide d'enlever toutes mes barrières de protection, d'aller voir plus loin pour comprendre mes mécanismes de défense, mes agresseurs ont eu le dessus sur ma vraie personne.  Je pourrais le voir comme une défaite, mais je le vois plutôt comme une victoire.  Même s'il m'a fallu bâtir une forteresse pour passer à travers une partie de ma vie, j'ai survécu.  Cette forteresse m'a obligé à aller voir ce qu'elle contenait et ce que j'y ai découvert est la plus belle chose au monde : celle que je suis vraiment.  Avec les deux semaines qui viennent de passer, je sais très bien que j'ai encore beaucoup de travail à faire pour me défaire de toutes mes guenilles, mais j'ai repris le contrôle de ma vie et ça, ça n'a pas de prix.  Tranquillement, mais sûrement je fais connaissance avec cette petite fille que j'ai laissé derrière.  Doucement, elle se fond avec la femme que je suis devenue et ensemble, nous devenons cette belle personne que je suis aujourd'hui.  Donc, c'est avec des yeux affectueux que je me regarde et que je vois une femme forte qui a su passer à travers quelque chose d'inhumain.  Parce que, tous gestes qui ne respecte pas l'intimité sexuelle de l'autre reste, à mes yeux, quelque chose d'abominable.

  Tout compte fait, même si j'ai vécu ces deux dernières semaines très intensément, je n'en changerais rien.  Parce que, j'aime mieux ressentir toutes mes émotions, bonnes et moins bonnes, au lieu de vivre comme une sorte de zombie qui se fait dominer par ces peurs.  Merci donc à toutes ces femmes et ces hommes qui se sont levées et qui ont courageusement affirmé leur allégeance au mouvement '' moi aussi ''.  Aujourd'hui, je me lève avec vous pour qu'ensemble on puisse transformer le monde de demain.

jeudi 19 octobre 2017

La massothérapie, pour être totalement bien


Depuis quelques années, la massothérapie a gagner en popularité.  Elle s'est diversifiée et nous savons maintenant qu'elle peut nous aider à régler plusieurs de nos problèmes, qu'ils soient émotifs, physiques, psychologiques et même spirituels.  Se faire masser n'est plus seulement pour ceux qui ont besoin de se détendre les muscles, c'est pourquoi chacun de nous devrait inclure quelques séances de massage dans sa routine annuelle pour en retirer tous les bienfaits.

  Pour moi, cette habitude fait partie de ma vie de façon continue depuis quelques années.  À raison d'au moins un massage par saison, je permet à tout mon être d'évacuer les tensions et de se préparer pour les quatre prochains mois.  Il est important de trouver un bon massothérapeute qui prendra le temps de vous écouter et de bien cerner ce qui vous fera du bien.  Comme moi, il m'a fallu rencontrer trois individus avant de tomber sur celle qui répond totalement à mes besoins.  Alors, n'ayez pas peur de changer et prenez le temps de bien magasiner pour trouver la personne qui vous convient.  Vous verrez, quand vous aurez déniché le ou la massothérapeute pour vous, vous ne voudrez plus vous en passer.  En plus, il existe des tonnes de techniques de massage différentes que vous pouvez vous amuser à essayer pour ensuite, choisir celles qui vous conviennent le mieux.  Avec le stress que nous vivons à tous les jours, tout le monde devrait prendre le temps de se faire masser.  Donc, juste pour vous en donner encore plus envie, voici cinq bonnes raisons de passer à l'action et de prendre rendez-vous avec un massothérapeute.

Soulager la douleur:
  C'est la première raison pourquoi beaucoup de gens font appel à un massothérapeute.  Le massage permet d'apaiser les tensions et de soulager les douleurs chroniques.  Les plus communes sont les maux de dos et les maux créés par un travail trop répétitif.  On peut même alléger de beaucoup nos problèmes d'arthrite ou d'arthrose si toutefois, on s'abstient d'y aller quand on traverse une période de grandes inflammations.

Amoindrir les raideurs musculaires et les courbatures :
  En massant le corps, on augmente l'apport sanguin dans les muscles, ce qui les humidifie et leur permet de mieux récupérer après l'effort physique.  On améliore aussi nos mouvements, notre flexibilité et notre souplesse.  Dans le fond, en se faisant masser, on augmente notre forme physique d'une manière générale.

Réduire le stress et l'anxiété :
  De nos jours, le stress est partout et il guette tout le monde.  Il peut être le déclencheur de plusieurs problèmes, comme de l'anxiété, des migraines et de l'insomnie, pour ne nommer que ceux-ci.  La massothérapie permet de mieux respirer, de se détendre et de reprendre contact avec nous-même.  C'est aussi l'occasion de nous accorder une pause essentielle dans le rythme si rapide qu'est notre vie aujourd'hui.  Se faire masser réduira notre niveau de stress tout en augmentant notre résistance quotidienne à celui-ci.  De plus, cela nous aide à passer une bonne nuit en nous permettant d'avoir un sommeil profond et plus réparateur.

Améliorer la digestion :
  Un des avantages du massage qui est moins connu est d'optimiser la digestion.  Si vous avez des problèmes avec l'assimilation de vos repas, les massothérapeutes peuvent vous être d'une grande aide.  De douces manipulations effectuées sur votre ventre peuvent stimuler votre système digestif et entre autre, vous soulager de la constipation.

Pour la valorisation personnelle :
  Le toucher aide à faire tomber nos barrières que l'on s'est construites pour se protéger des autres au fil des années.  Le fait de se faire toucher thérapeutiquement peut nous libérer de ces cuirasses qui nous enferment dans de fausses illusions et nous diriger vers l'acceptation de notre vraie personne.  Le massage contribue à la réconciliation de notre être et nous amènera vers l'amour de soi.

  En définitive, le massage est un soin qui peut régler et surtout prévenir beaucoup de nos problèmes.  Se faire masser c'est se donner du temps pour se reconnecter avec nous-même et découvrir qui nous sommes vraiment pour ensuite connaitre se qui nous fait du bien.  Prenez le temps de vous occuper de la personne la plus importante de votre vie, vous-même et elle vous le rendra en vous donnant ce qu'il y a de mieux pour vous. 


jeudi 12 octobre 2017

Ces plantes qui nous aident à bien dormir

  Nous avons tous besoin d'un sommeil réparateur pour être à notre meilleur.  Malheureusement, ce n'est pas tout le monde qui peut réussir à éteindre l'interrupteur quand vient le temps de reprendre son énergie.  De plus, c'est en vieillissant, quand vient le temps où nous avons besoin d'un surcroît de  carburant, que dormir devient plus laborieux.  Il existe plusieurs moyens de contrer l'insomnie pour arriver à passer dans les bras de Morphée et l'une de celles-ci est la phytothérapie.

    Étant à l'aube de ma quarantaine, je peux remercier le ciel d'avoir encore des nuits qui me procurent le plaisir de bien dormir.  Ce qui n'est pas le cas pour plusieurs personnes dans mon entourage immédiat.  Justement, j'ai dernièrement fais une recherche plus approfondie pour une amie qui n'a pas la même chance que moi.  Ayant déjà essayé quelques produits, elle voulait avoir des solutions plus naturelles pour contrer son insomnie.  C'est alors que nous nous sommes tournées vers les plantes médicinales pour l'aider à retrouver le calme et ainsi, arriver à avoir des nuits plus réconfortantes.  Depuis, elle dort mieux et peut enfin concentrer son énergie à faire ce qu'elle aime.  Donc, sachant qu'elle n'est pas la seule ayant des difficultés quand vient le temps de se reposer, j'ai pensé qu'il serait intéressant de partager nos découvertes avec vous.  En espérant collaborer au rétablissement de votre quiétude, voici ce que nous avons appris.

D'abord, il y a les plantes calmantes.  Elles donnent les ressources à notre système nerveux pour que nous puissions nous sentir reposés et centrés.  Avec leur usage, on dort mieux, on réfléchit mieux et on gère mieux.  Puis, il y a les plantes '' adaptogènes ''.  Avec elles, on améliore notre sommeil, mais aussi notre appétit, notre gestion du stress et nos transitions physiques, émotives et psychologiques.  Pour finir, on a avantage à combiner ces plantes entre elles, car leur potentiel en sera décuplé.  Alors, détendez-vous en vous faisant une bonne tisane de ces végétaux qui nous sont donnés si généreusement par notre mère la terre !

La cataire :  
  C'est une plante sédative qui nous permet de nous relaxer la tête quand celle-ci est préoccupée par notre gestion de vie. Elle est bien pour les enfants qui refusent le sommeil, dont les dents poussent ou qui traversent une maladie fiévreuse et fébrile.

La lavande : 
  Son action calmante, apaisante et anti-stress en fait une plante très utile pour ceux qui veulent retrouver le sommeil.  Elle calme l'agitation et nous aide à s'endormir rapidement.


La scutellaire :  
  C'est une plante qui calme le coeur et lorsque l'hypersensibilité émotionnelle nous garde éveillé, elle est la spécialiste vers qui se tourner.  On la recommande souvent aux gens angoissés et anxieux car c'est l'une des meilleures pour sauvegarder rapidement notre système nerveux.

Le houblon :
  L'agent aromatisant le plus commun de la bière est excellent pour dormir lorsqu'il est pris sous sa forme naturelle.  Effectivement, les strobiles de houblon aident à calmer l'agitation et l'anxiété qui causent souvent les troubles du sommeil.


La valériane :
  Cette plante repose notre corps physique quand il est aux prises avec des spasmes, des démangeaisons, de la douleur ou certains troubles reliés aux nerfs.  Elle a une propriété sédative agissant sur les neurotransmetteurs pour nous donner une plus grande capacité à relaxer notre organisme.  Le sommeil devient donc plus reposant et l'endormissement plus facile.


La passiflore :
  Elle aide à supprimer l'activité cérébrale et nous met dans un état de relaxation.  C'est la plante parfaite pour les hyperactifs, ceux qui sont toujours pressés ainsi que ceux qui côtoient ce genre de personne.  Calmant l'état d'épuisement qui entraine souvent de la surexcitation, elle soulage les tics, les spasmes et l'instabilité nerveuse.  N'étant pas très sédative, mais plutôt relaxante, elle travaille lentement, mais sûrement.  On peut la consommer autant le jour que le soir.


La mélisse :
  C'est une plante aromatique qui partage ses bienfaits entre la digestion et la tranquillité nerveuse.  Elle travaille bien sur le système limbique donc, les émotions, les peurs et le plaisir.  Plante par excellence pour les gens nerveux et insomniaques, elle dissipe les inquiétudes et adoucit les tempéraments forts et agressifs.  Son usage favorise le sommeil profond et les rêves colorés.


Le panax ginseng :
  Utilisé en médecine traditionnelle chinoise, il renforce les cellules nerveuses dans le cortex cérébral pour une meilleure résistance aux facteurs de stress.  Il garde l'esprit calme, ce qui est nécessaire pour une bonne nuit de sommeil.  À utiliser avec prudence pour ceux ayant des troubles cardiovasculaires.


L'ashwagandha :
  Souvent appelé comme le ginseng indien, cette plante venant de l'Inde est souvent utilisée en médecine ayurvédique.  Aide pour la fatigue chronique, le manque d'entrain et le manque de sommeil, elle nourrit l'esprit, le fait maturer et clarifie ses idées.  Calmante et pas forcément sédative, elle incite à se reposer et favorise les rêves.


Le maca :
  Venant du Pérou, cette plante a une foule de vertus.  Parmi celles-ci ont retrouve le soulagement face au stress.  Elle redonne aussi de l'énergie, donne de la force et aide à développer la masse musculaire.


  Finalement, comme vous l'avez sûrement constaté, le manque de sommeil est souvent causé par l'accumulation de stress.  Donc, en tout premier lieu, essayez d'éliminer tous facteurs pouvant amener à celui-ci.  Il est important de rappeler de bien se renseigner auprès des professionnels de la santé avant la prise de ces plantes car, même si se sont des produits naturels, certains pourraient ne pas vous convenir.  En somme, je vous souhaite de retrouver le sommeil et de reconquérir cette énergie qui vous permettra de vivre pleinement votre vie.


  

jeudi 5 octobre 2017

La médecine traditionnelle chinoise

  La Chine me fascine depuis que je suis toute petite.  Ce pays lointain et très différent du mien ( le Canada ) a toujours eu pour moi quelque chose de mystique.  Plus jeune, je m'intéressait plus à son architecture et à sa culture pour, en vieillissant, me tourner vers l'intérieur et les méthodes qu'utilisent ses habitants pour guérir l'être.  Depuis, en lisant plusieurs livres et en discutant avec ceux qui y ont vécu, j'ai beaucoup appris.  D'ailleurs, plusieurs de leurs techniques qui visent le mieux-être de notre personne sont devenus des références hors pair quand vient le temps de prendre soin de moi.

  La médecine traditionnelle chinoise est un système complexe qui remonte à plus de 5000 ans.  C'est pourquoi je ne prétends aucunement tout connaitre sur le sujet et même si mon bagage semble considérable, je sais pertinemment que je ne suis pas une experte en la matière.  Malgré tout, je crois en savoir assez sur le sujet pour pouvoir vous donner un bon aperçu de celle-ci et ainsi, peut-être vous communiquer ma passion sur le sujet.  Voici donc un court résumé de ce fascinant monde qu'est la médecine traditionnelle chinoise.

    Tout d'abord, il y a cinq composantes théoriques très importantes dans la MTC qui sont le chi, le yin et le yang, les cinq éléments et les douze méridiens.  Ensuite, tout en évaluant les symptômes et la progression de la maladie en se reposant sur huit principes, quatre méthodes de diagnostic qui sont l'observation, l'écoute et le reniflement, le questionnement et le toucher sont pratiqués.  Finalement, les traitements incluent les remèdes phytothérapeutiques, l'acupuncture, le massage, l'acupression, la thérapie par l'alimentation, le qi gong et le taï chi.

Nous allons ici nous attarder aux cinq composantes qui édifient et sur lesquels reposent la médecine traditionnelle chinoise pour ensuite faire un sommaire sur les huit principes, le diagnostic et les traitements proposés. 

  Commençons par la composante sur laquelle repose la MTC, le chi.  Cette énergie qui englobe tout, imprègne les trois composantes de l'univers, céleste, terrestre et humaine tout en les unifiant.  Selon la MTC, notre chi provient de trois sources ; nos parents biologiques, de ce que l'on mange et de l'air que l'on respire.  Le chi circule dans les douze méridiens principaux comme le sang circule dans nos veines.  Sa circulation peut être harmonieuse, déficiente ou stagnante.  Un chi harmonieux apporte le contentement, la vigueur, le sommeil, la créativité et la productivité.  Un chi stagnant engendre des maux, des malaises et de la douleur.  Un chi déficient conduit à une fatigue persistante, la mauvaise humeur et un affaiblissement considérable.  Le chi se manifeste principalement à travers le yin et le yang.  Le yin est doux, lent, illusoire, froid, sombre, humide, calme et tourné vers l'intérieur.  Le yang est dur, rapide, solide, sec, décidé, brillant, chaud, agressif et tourné vers l'extérieur.  Le yin et le yang sont deux énergies opposées tout en étant complémentaires.  Elles s'entremêlent dans ce monde où rien n'est complétement parfait.

  Pour ce qui est des cinq éléments, le bois, le feu, le métal, l'eau et la terre, ils régulent la croissance et le changement des phases de la vie physique, émotionnelle et spirituelle.  Chacun des cinq éléments a une essence unique, la constitution d'une personne penchant naturellement pour un ou deux de ces éléments, l'énergie de cette personne sera influencée par ceux-ci.  Les éléments sont interdépendants l'un de l'autre et deux séries de relations peuvent exister ; la génération et la destruction.  Chaque élément est associé à un organe et un méridien et lorsqu'un élément est faible, les autres en souffrent tandis que quand un élément est fort, les autres en bénéficient.  Ce qui nous amène à parler des douze méridiens.  Le chi circule dans ces méridiens dans un ordre précis.  Le long de ces douze canaux principaux, six yang et six yin, il existe 365 entrées, des points précis où l'énergie peut pénétrer à l'aide de technique comme l'acupuncture et l'acupression.

  Mais, avant d'aborder le sujet des différents traitements, revenons sur les huit principes de base sur lesquels se base un médecin chinois pour évaluer les symptômes de son patient.  Il va déterminer si ces dits symptômes sont chauds ou froids, excessifs ou déficients, yin ou yang, internes ou externes.  Le chi stagnant ou excessif cause un gonflement et de la douleur.  Si il est déficient, cela provoque une faiblesse, de la fatigue et une pâleur au niveau du teint.  Les symptômes chauds sont la fièvre et le teint rougi et les froids sont le nez qui coule, la diarrhée ou le pouls lent.  Si les symptômes sont liés aux profondeurs du corps et comportent des gonflements, de la moiteur ou des excès de fluides, ils sont liés au yin.  Si ils sont associés aux muscles, à la peau et à la carence de fluides, ils sont yang.  Si les symptômes sont suscités par le climat ou l'exposition aux germes, ils sont externes et s'ils sont dus à un déséquilibre entre les organes, ils sont internes.  Évidemment, plusieurs symptômes peuvent cohabiter.

  Pour finir, les traitements de la MTC se concentrent sur l'équilibre du chi dans notre corps.  Le praticien évalue l'état de nos méridiens en prenant notre pouls sur chacun de nos poignets.  Il peut aussi examiner la langue, l'aspect de notre peau et le son de notre voix.  Il décidera ensuite du traitement le mieux approprié pour nous soulager.

  En somme, la médecine traditionnelle chinoise est une science très complète qui vise à non seulement guérir les bobos physiques mais, l'ensemble de notre être.  Nous sommes bien plus que notre corps et les anciens en étaient bien conscients et c'est pour cette raison que la MTC perdure depuis si longtemps. 


jeudi 28 septembre 2017

Le souchet ou les noix tigrées

  Le souchet est un tubercule rugueux de forme arrondie qui peut faire penser à une noix, d'où sont nom commun, noix tigrée.  Cette partie de la racine d'une plante vivace à feuilles allongées qui pousse au bord de l'eau peut se manger.  Moins connu en Amérique du Nord, il est utilisé depuis plus de mille ans en Espagne où on en fait une boisson crémeuse qu'ils appellent la '' horchata de chuffa '' qui se traduit en lait végétal de souchet.  Le goût de ce lait est unique, mais délicieux avec son petit arrière goût de noisette et sa valeur nutritive est plus qu'intéressante.  Je vous invite donc à découvrir un nouvel aliment qui, bon pour votre santé et facile à préparer, pourrait devenir un ajout avantageux à votre garde-manger.

  La horchata est un produit qui a plus d'un tour dans son sac quand vient le temps de bien nous nourrir et d'apporter de bons nutriments à notre organisme.  Premièrement, elle est hypoallergène et ne contient aucun lactose, ni gluten.  Très alcalinisante, elle peut aider à rétablir un ph trop acide, ce qui est souvent le cas en Amérique du Nord, où on a souvent une alimentation venant de produits transformés.  Très faible en glucides, elle convient aussi parfaitement aux diabétiques et sa faible teneur en sodium réjouira ceux qui souffrent d'hypertension.  Elle est parfaite pour désaltérer les athlètes grâce aux électrolytes qu'elle contient.  Elle est une source élevée en protéines végétales de grande qualité qui sont facilement digestibles.  Contenant plusieurs minéraux comme le calcium, le phosphore, le potassium, le magnésium, le cuivre, le zinc et le fer et doublée de vitamines B, C et E, elle aide fortement à maintenir un bon équilibre.

  Si vous n'êtes pas encore convaincu, le fait qu'elle contienne une huile ressemblant considérablement à l'huile d'olive mais, avec un taux d'acides linoléiques et oléiques supérieur à celle-ci pouvant contribuer à la réduction du mauvais cholestérol et ainsi prévenir les maladies cardiaques, la constipation et la diarrhée pourrait peut-être vous séduire.  Sinon, savoir qu'elle est une source importante d'arginine pouvant contribuer à la prévention de l'artériosclérose et aidant la libérations des hormones responsables de l'insuline pourrait, pour vous, être plus attrayant.  Comme si cela ne serait pas suffisant, un autre élément de taille vient s'ajouter ; sa source élevée en fibres.  Tout le monde sait combien les fibres sont importantes pour le transit intestinal mais, elles nous aident dans bien d'autres domaines.  Elles préviennent le cancer du côlon et pourraient même contribuer à son traitement.  Ayant une influence positive sur notre système digestif, elles nous donne aussi un sérieux coup de main quand vient le temps de réduire notre tour de taille.  Finalement, étant une source de lipase et d'amylase qui sont des enzymes digestives, elle collabore à diminuer nos troubles digestifs.

Comment obtenir du lait de souchet :
 Ingrédients
- 250 g de souchets déshydratés ( pelés ou non )
- 4 tasses d'eau

Méthode
  • Mettre les souchets dans un grand bol.  Rincer à eau courante et égoutter puis, les couvrir généreusement d'eau.  Laisser tremper de 24 à 48 heures au réfrigérateur.  Rincer et bien égoutter avant d'utiliser.    
Avec le mélangeur à haute vitesse ( vitaminix ou blentec ) :
  • Mettre les souchets dans le mélangeur avec de 2 tasses à 2 tasses et demi d'eau.  Mixer environ 3 minutes à vitesse maximum ou jusqu'à la température du mélange atteigne 40 degrés celsius ( chaud sans être brûlant )Il est important de ne pas dépasser cette température pour ne pas détruire les enzymes et cuire la préparation.
Avec le mélangeur ordinaire ou au robot culinaire :
  • Mettre les souchets dans le mélangeur avec environ 1 tasse d'eau.  Mixer en ajoutant graduellement juste ce qu'il faut d'eau pour que la pâte circule librement  sans être trop liquide.  Racler les parois si nécessaire.  Continuer à mixer jusqu'à ce que la température atteigne environ 40 degrés Celsius.  
  • Tamiser la préparation dans un sac à lait de noix le plus fin possible ( plus le sac sera fin, plus la hochata sera crémeuse ).  Puis, ajouter de l'eau pour atteindre 1 litre de lait.  Conserver au réfrigérateur et consommer dans les 5 jours suivants.  Bien mélanger avant de servir.
  En somme, le lait de souchet est une boisson excellente pour la santé.  Malgré tout, vous pourriez avoir de la difficulté à vous y habituer à cause de son goût particulier.  C'est pourquoi au début, je vous suggère de l'intégrer à d'autres boissons comme des smoothies.  C'est ce que j'ai fais et que je continue à faire.  Pour avoir essayé différents types de laits et de yaourts, je peux vous assurer que le lait de souchet est pour moi, la meilleure option quand vient le temps de préparer mes fameux smoothies pour m'entrainer : ils ne sont ni trop lourd, ni trop légers et je suis assurée d'une performance exemplaire.  Essayez-le et vous ferez le plein de santé !

jeudi 21 septembre 2017

Nos amies les bactéries

  Depuis que je suis toute petite, on m'a apprit que les bactéries étaient néfastes pour notre santé et qu'il fallait en rencontrer le moins possible pour rester en santé.  Aujourd'hui, je sais qu'il en est tout autrement et que ces micro-organismes habitant dans notre corps sont nécessaires, sinon indispensables à notre survie.  Bien sûr, comme tout être vivant, il y en a des plus dangereuses mais, pour la plupart, elles nous sont d'une aide précieuse quand vient le temps de rester en vie.

  Cela ne fait pas très longtemps que nous nous sommes mis sérieusement à étudier le monde des bactéries.  Ne vivant pas juste en nous, elles sont partout et toutes les odeurs, de celle réconfortante de l'être aimé à celle du lait caillé, est les fruit du travail de celles-ci.  Cependant,ce monde, beaucoup plus populeux que celui des êtres humains, réside à 99 % dans nos intestins.  Effectivement, il y a très peu de bactéries dans le haut du tube digestif et plus on descend, plus on en trouve.  Certaines ne vivront que dans l'appendice tandis que d'autres sont des inconditionnelles de l'intestin grêle.  Or, ces petits organismes unicellulaires que sont les bactéries, sont aussi nombreuses et vraiment très diversifiées.  Certaines peuvent vivre sur le museau d'un chien et ont besoin, tout comme nous, d'oxygène pour survivre mais, pour la plupart, elles mourront immédiatement au contact de l'air, tirant, par exemple, leur énergie d'atomes de métal ou d'acides.  C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il nous est souvent difficile de les étudier, rendant l'âme dès qu'elles sortent de leur environnement naturel.  Faire leur connaissance nous est donc très ardu et plus de la moitié de celles qui ne peuvent pas survivre en dehors de leur milieu résident dans notre tube digestif.  Notre intestin est leur foyer où elles sont à l'abri de l'oxygène et peuvent proliférer tant qu'elles veulent.   

  Au fil des ans, la technologie a beaucoup évoluée et nous nous sommes rendus compte qu'il existe des milliers de bactéries juste en scrutant un gramme d'excrément humain.  Nous savons aussi que la plupart des bactéries sont inoffensives et même utiles à notre bien-être.  Juste dans notre région intestinale, plus des 100 billions d'entre elles travaillent d'arrache-pied pour décomposer les aliments que nous ne pouvons pas digérer afin de nous alimenter en énergie.  Elles fabriquent des vitamines, désagrège des toxines et entrainent notre système immunitaire.  Il existe de milliers de sortes de bactéries qui produisent chacune leurs propres substances comme, entre autre, les acides, les gaz et les graisses.  Ce sont elles qui déterminent notre type sanguin et plusieurs autres critères, autant physiques que psychologiques.  Par exemple, les problèmes de surpoids, de sous-alimentation, de dépression ou de troubles intestinaux chroniques peuvent être le résultat d'une mauvaise fonction de notre monde microbien.  Alors, si vous avez les nerfs solides, c'est sûrement parce que vos bactéries produisent beaucoup de vitamine B.  Tandis que quelqu'un d'autre aura plus de difficulté à garder un poids santé à cause de ses bactéries plus paresseuses.  Dans le fond, on sait tous que plus on a de bons nutriments, plus on est en forme et si c'est le rôle des bactéries de nous transmettre ces nutriments, il est normal qu'une baisse d'énergie quelconque leur soit attribuable.         

  Donc, les bonnes bactéries nous aideront à combattre les maladies et nous aideront à rester en santé.  Elles sont capables de tuer certains microbes agressifs et sans elles, nous serions en danger.  Ces bactéries, qu'on peut appeler probiotiques, ont même une fonction anti-douleur qui approche celle de la morphine.  Elles sont très importantes et il faut les cultiver.  Comment faire ?  Une bonne alimentation, riche en fibre est la clé du succès.  Mais, attention !  Si vous avez déjà des problèmes de digestion, il ce peut que vos bonnes bactéries soient en nombre insuffisant pour pouvoir bien digérer certains aliments même bons pour le santé.  Dans ce cas, il vous faudra rétablir votre flore intestinale et '' replanter '' des bonnes bactéries pour pouvoir ensuite bien vous en occuper.

  Définitivement, connaitre notre monde, même jusqu'aux plus minuscules de ces habitants est primordial.  Ce n'est pas la taille qui fait l'importance et ces micro-organismes qui cohabitent avec nous doivent être pris en considération si on veut avoir une vie de qualité.  Encore une fois, c'est l'équilibre qui l'emporte, jusqu'aux plus infimes parties de nous-même.


jeudi 14 septembre 2017

À chacun son langage


  Vous faire comprendre de vos pairs vous est-il difficile ?  Avez-vous l'impression que certains ne saisissent pas bien ce que vous essayez de leur dire ?  Est-ce souvent avec les mêmes que le message que vous essayez de véhiculer se rend mal ?  Communiquer avec les autres n'est pas toujours évident.  Chaque personne a sa propre façon de s'exprimer et il peut effectivement devenir complexe de partager son point de vue.  C'est pourquoi plusieurs personnes se tourne vers la programmation neurolinguistique.

  La programmation neurolinguistique que la plupart appellent PNL, est une technique qui prône quatre types de langages différents.  Chacun d'entre nous en aurait adopté un, plus en particulier, pour échanger ces idées avec le monde.  D'après cette technique, les problèmes de communication que nous rencontrions avec certaines personnes seraient attribuables au fait qu'il y aurait divergence entre nos langages respectifs.  Quand on va plus loin, il y a trois étapes au processus de la communication en PNL ; celle à laquelle nous percevons l'élément partagé, celle à laquelle nous analysons cet élément et celle à laquelle nos ressentons nos émotions une fois l'élément analysé.  Je vous parlerai ici que de la première étape et vous ferai un petit résumé des quatre langages utilisés.  Ces informations sont, je crois, suffisantes pour ceux et celles qui veulent se familiariser avec la technique de programmation neurolinguistique et vous donneront assez d'informations pour savoir quel est votre type dominant.

Les visuels :
  Les communicateurs visuels transforment les idées en images et ont recours à elles pour mémoriser l'information.  Ce sont des gens qui apprennent rapidement et pour qui la ponctualité est très importante.  Ils préfèrent les grandes lignes aux détails et peuvent facilement dresser un portrait général d'une situation.  Les changements d'horaire peuvent leur être difficiles.  Ils sont enclins à négliger les détails et à presser les autres à tout faire à la hâte.
Leurs mots clés : concentrer, imaginer, voir, montrer, visualiser, illustrer, clair, clairement, clarifier, image, lumineux, sembler, terne, embrouillé, observer, balayer, éclairer.

Les auditifs :
  Les communicateurs auditifs se souviennent mot à mot de ce qu'ils ont entendu.  Se sont d'excellents orateurs.  Quand ils travaillent ou lorsqu'ils ont besoin de concentration, ils se parlent à eux-même à haute voix.  Ce sont des gens d'idées qui sont très forts dans les remue-méninges.  Ils adorent discuter et leurs explications sont souvent longues et détaillées, ce qui ferait d'eux de bons écrivains.  Ils peuvent manquer de tact et la diplomatie leur est difficile.  Ils sont enclin à interrompre les autres et sautent souvent du coq à l'âne.
Leurs mots clés : résonner, harmonie, répéter, être à l'écoute, vibrer, discuter, sonner, écouter, son, bruyant, murmure, refrain, entendre, entendu, dire, charabia, cliquer, silencieux, à portée de voix.

Les kinesthésiques :
  Les communicateurs kinesthésiques parlent souvent lentement.  Ils apprennent par l'action et ont besoin de tâter le terrain pour bien enregistrer l'information.  Ils savent prendre le temps pour bien construire une relation et sont d'une grande loyauté.  Ils ont un grand souci du détail et travaillent très bien en équipe.  Ils prennent du temps à prendre une décision et seront désorientés si il y a trop d'options.  Ils peuvent être parfois très dépendants et demander énormément d'attention.
Leurs mots clés : sentir, ferme, ensemble, relation, toucher, contact, presser, attraper, dur, complet, amusant, doux, jouer, engourdi, achopper, ajuster, frapper, confortable, saisir, s'y prendre.

Les cérébraux :
  Les communicateurs cérébraux mémorisent par étapes et par séquences.  Ils sont méthodiques, rationnels et logiques dans leur traitement de l'information.  Ils ont besoin de temps pour bien décoder l'information reçue et adorent les détails.  Ils excellent dans la résolution de problèmes complexes et sont de très bons stratèges.  Ils  sont très minutieux et doués pour planifier tout sortes d'événements.  Ils ne font pas facilement confiance et ne sont pas à l'aise dans de nouvelles situations.  Ils sont têtus et préfèrent qu'on leur demandent de faire quelque chose plutôt que de l'exiger.
Leurs mots clés : percevoir, considérer, détail, savoir, décrire, résoudre, traiter, logique, concevoir, changer, séquence, premier, dernier, penser, idée, rationnel, décider, comprendre.

     Définitivement, même si on a ici un résumé très simplifié des quatre types de communicateurs décelés dans la PNL, je suis sûre que vous vous reconnaissez déjà dans l'un d'eux.  Une fois que vous savez à quel type que vous appartenez, vous pouvez analyser votre entourage pour trouver de quel type ils peuvent être et utiliser leurs mots clés pour vous faire comprendre d'eux.  Parce que, souvent un malentendu commence simplement par une communication qui a besoin de quelques ajustements.


Références : Créez des liens authentiques grâce à la PNL de Michael J. Losier des éditions de L'HOMME