jeudi 28 décembre 2017

C'est le temps de faire le bilan !

  La fin de l'année approche et nous en entamerons une nouvelle très bientôt.  Beaucoup de choses se sont passées durant ces 365 jours qui nous ont amenés dans différentes directions mais, en prenant le temps de les regarder dans leur ensemble, nous découvrons souvent un fil conducteur.  Ce fil, qu'on ne peut voir que lorsque l'on observe notre vie sur une longue période, nous en dit long sur la personne que l'on devient.  Cette personne qui a continué à avancer malgré les tempêtes rencontrées et qui a survécu à la variété de défis que lui a lancé la vie, n'est habituellement plus la même que celle d'il y a 12 mois.  C'est pourquoi, arrivée à cette période de l'année, j'aime bien prendre un temps pour faire le bilan de ce qui s'est passé et ainsi, réaliser ce que j'ai accompli.

  J'adore m'arrêter et faire cet exercice qui, d'ordinaire, me fait voir la vie sous un tout autre angle.  Parce qu'on a fréquemment besoin d'un recul pour s'apercevoir comment on a grandit.  Les petits pépins qui peuvent paraitre, disons-le, chiants au quotidien prennent un tout autre sens quand on les regarde de façon plus détachée et qu'on les rattache à d'autres événements.  Le fait de relier certaines circonstances de notre vie nous fait comprendre qui nous sommes et comment et surtout pourquoi, nous réagissons de telle manière.  En considérant ce qui s'est déroulé au mois de janvier et comment nous y avons réagit, nous pouvons mieux comprendre nos agissements du mois de mars et ainsi de suite.  Nous pouvons aussi mieux reconnaitre les différents patterns que l'on prend et qui parfois nous donnent du fil à retordre.  Nous pouvons prendre conscience des petites erreurs commises et décider d'apprendre d'elles.  Mais, surtout nous pouvons nous rendre compte du chemin parcouru et comment nous avons évoluer.

  Car, la vie étant en éternel mouvement, nous évoluons constamment.  Même si il est vrai que parfois nous avons l'impression de ne pas nous rendre où l'on voudrait, il y a toujours quelque chose à apprendre de l'endroit où l'on est.  Parfois, c'est peut-être juste de comprendre qu'on est en train de nager à contre courant et qu'il faut se laisser emporter par cette belle énergie qu'est la vie.  C'est souvent en s'observant objectivement et sans aucun jugement qu'on peut y arriver.  Je sais, le jugement est difficile à éradiquer surtout lorsqu'il s'agit de nous-même mais, c'est essentiel si on veut trouver notre voie.  C'est pourquoi, à la fin de l'année, en n'étant plus dans le feu de l'action, ni dans celui de nos émotions, cela devient plus facile de pouvoir nous regarder avec plus de discernement.  Il deviendra aussi plus évident pour nous de repérer le fil conducteur qui a guidé notre année.  Donc, il est primordial d'aborder notre bilan de façon positive et de garder en tête que c'est pour arriver à mieux se comprendre que nous nous livrons à l'exercice.

  Pour finir, je vais partager avec vous les grandes lignes de comment je m'y prends pour effectuer mon bilan.  Gardez en tête que c'est juste pour vous donner des idées de départ et que chacun devrait avoir sa façon à lui de faire.  Donc, je m'installe dans mon coin de méditation avec mon cahier, un crayon et un thé et je médite un peu.  Après, je repasse, mois par mois, comment j'ai vécu mon année.  Les premiers mois de l'année étant plus loin dans ma mémoire, je m'aide de mes cahiers quotidiens, de mon calendrier ou de mon bilan de l'année d'avant.  Si vous n'en n'avez pas, ne vous inquiétez pas, les moments qui importent le plus seront, croyez-moi, gravés dans votre mémoire.  Puis, plus les mois avancent sur mes feuilles et plus les connections se font, pour arriver au moment présent et réaliser que je suis exactement où je dois être.  Réaliser aussi que j'ai beaucoup plus avancé que je le pensais.

  Somme toute, cet exercice est magique.  Magique dans le sens où il change totalement ma vision de moi-même.  Grâce à lui, je me rends compte de tous les petits accomplissements qui ont jalonné mon parcours pendant l'année et comment je suis forte de les avoir réussis.  Il me donne des ailes pour continuer à cheminer vers mes rêves et me fait croire que tout est possible.  Vous ne me croyez pas ?  Essayez-le et vous aussi, je vous le garantis, vous verrez que vos réalisations vous surprendront au point de catapulter vers des sommets inégalés.     

  

jeudi 21 décembre 2017

Le vinaigre de feu

  L'hiver vient juste d'arriver au Québec avec sa panoplie de virus et de bactéries.  Travaillant dans une école, plusieurs de mes collègues et moi-même avons déjà goûté aux désagréments de ces minuscules bestioles qui peuvent parfois vraiment nous empoisonner la vie.  Alors, c'est en primeur que je vous annonce que le microbe le plus populaire cette année a tendance à se loger dans la gorge.  Il est fort et tenace et il résiste à ces sirops et pastilles préfabriqués que l'on achète dans la plupart des pharmacies.  Heureusement, j'ai une copine qui concocte de petits miracles naturels et qui m'a gracieusement fait cadeau de l'un d'eux ; le vinaigre de feu.

  C'est donc après presque deux semaines en ayant la gorge passant du picotement au braisier ardent que j'ai enfin trouvé quelque chose pour calmer cette ardeur qui me brûlait tant le gosier.  À raison de trois cuillères à café par jour, ce petit mélange a eu raison de mon mal de gorge.  Parfois, je le dégustais même comme tisane, dilué dans une tasse d'eau chaude avec un peu de miel.  Il est important ici de rappeler que ce petit cocktail porte bien son nom et peut facilement enflammer le canal digestif de ceux qui n'y sont pas habitués.  C'est pour cette raison qu'il est conseillé, à ceux qui le prennent pour la première fois, de le prendre avec du miel ou du sucre de canne.  Mais, je crois qu'il est tout de même préférable de le prendre seul et de s'habituer à son goût qui devient facilement friand.  Tellement, que certains le mélangent même à leur salade en tant qu'assaisonnement.

  Le remède de mon amie a été un franc succès et c'est pour cette raison que je lui ai demandé sa recette pour m'en faire une petite réserve.  Croyez-moi, n'étant pas une cuisinière chevronnée, il faut vraiment que j'aime quelque chose pour le reproduire.  Ainsi, je viens de terminer mes deux pots que je mettrai à macéré pendant trois à quatre semaines pour ensuite les filtrer avec un gaze et ne garder que le meilleur des principes actifs des ingrédients dans une bouteille de verre.  Je mettrai ensuite le récipient au réfrigérateur.

  Avec l'accord de mon amie, j'ai décidé de partager la recette de ce petit élixir sans alcool pour que vous aussi puissiez profiter de ces nombreux bienfaits.  Que ce soit pour votre gorge, simplement pour vous réchauffer ou pour activer la circulation de votre sang, il saura vous être, j'en suis sûre, très utile.

Ingrédients :
- un oignon de taille moyenne coupé en dés
- 4 à 5 gousses d'ail coupées grossièrement et préalablement écrasées avec le côté du couteau pour activer l'allicine ( constituant médicinal de l'ail )
- 3 à 4 c. à s. de raifort frais ou en pot
- 3 à 4 c. à s. de gingembre frais râpé
- 3 à 4 c. à s. de curcuma frais râpé
- vinaigre de cidre de pomme bio non pasteurisé
- un pot Mason d'un litre
- facultatif : miel et thym

  Une fois tous les ingrédients préparés, mettez-les dans le pot masson et couvrez-les de vinaigre de cidre en laissant peu ou pas d'espace libre.  C'est pour cette raison que l'on met le vinaigre de cidre en dernier ; il couvrira tous les espaces libres et ne laissera que très peu d'air dans le contenant tout en couvrant bien tous les aliments.  Avant de fermer le couvercle, je vous conseille de mettre un papier ciré pour prévenir la rouille.  Comme précisé plus haut, mettre le tout dans un endroit sombre et laisser macéré de trois à quatre semaines, filtrer et ajouter, au goût, une pincée de poivre de cayenne, un peu de miel ( vous pouvez préalablement l'infuser avec du thym ).  Après, garder le tout au réfrigérateur.

  Finalement, vous pouvez ajouter votre  '' vinaigre de feu '' dans vos soupes et vos bouillons, ce qui en réchauffera le goût.  Vous pouvez aussi le prendre en prévention à raison d'une cuillère à soupe par jour, comme cela vous vous protégez de tous ces virus qui sont libres comme l'air l'hiver.  Pour moi, ce petit amalgame d'aliments tous bons pour la santé à fait ses preuves et je suis sûre qu'il en fera tout autant pour vous.  Alors, n'attendez pas que le rhume vous attrape et munissez-vous de votre bouteille de ce feu sacré.  

jeudi 14 décembre 2017

Les enfants ne pensent pas comme nous

  Étant éducatrice de métier, j'ai étudié le comportement de l'enfant et comment ses pensées le poussent à agir de telle ou telle manière.  Même si je sais pertinemment que je n'ai pas la vérité absolue, ( de toutes façons, cette vérité n'existe pas lorsqu'il s'agit de nous, les êtres humains ) je pense quand même que ma formation, ainsi que mon expérience m'ont appris une chose primordiale ; les enfants ont leur propre genre lorsque vient le temps d'analyser les choses.

  Cela peut paraitre évident quand qu'on s'arrête pour y penser mais, devient beaucoup plus difficile à saisir dans la vie de tous les jours.  Captés par notre quotidien remplit de nos mille et unes tâches, il nous devient alors bien plus facile d'oublier que nos enfants n'ont pas la même maturité cognitive que nous et par conséquent, de leur demander d'être ce qu'ils ne sont pas encore.  C'est alors que nous leurs sortons des phrases comme : '' Arrêtes de pleurer pour des niaiseries '' ou '' Restes tranquille et ne te fâches pas autant, il y a des gens qui nous regardent ''.  Pour nous, ce sont des mots sans trop de conséquences, qui ne font qu'exprimer notre état d'esprit.  Pourtant, pour nos enfants, s'ils sont répétés souvent, ces mots peuvent devenir le produit d'un refoulement qui se répercutera dans sa vie adulte.  En effet, toujours demander à nos enfants d'agir sans qu'ils soient capables de comprendre le pourquoi de ces agissements les forcera à ignorer leurs propres sentiments pour nous faire plaisir et à la longue, distorsionnera leurs pensées.

  Il faut d'abord pénétrer dans la tête de nos enfants pour réussir à bien apercevoir la trajectoire qu'emprunte leur esprit.  Vers trois ans, ils commencent doucement à réaliser que l'autre peut avoir besoin de leur réconfort et certains auront leurs premiers gestes empathiques.  Mais, ce n'est pas avant l'âge de sept ans que l'empathie qui est la capacité de se mettre à la place de quelqu'un d'autre, entre vraiment dans notre conception cognitive.  Il faut aussi préciser que cette conception se développe tranquillement, au fil des années, pour atteindre, pour la plupart d'entre nous, sa totale compréhension qu'à l'âge adulte.  Donc, les enfants sont ce que l'on pourrait appeler des '' absolutistes '' pour qui les pensées ont aucune nuance.  Cette caractéristique de la pensée enfantine se manifeste par la polarité du '' tout ou rien ''ou, comme certains l'appellent du '' noir ou blanc ''.  Pour eux, tout est exclusif et leur réalité n'est que globalité.  De ce fait,  ils interprèteront nos paroles et nos gestes de cette façon et se diront : '' Si tu n'aimes pas comment j'agis, tu me détestes ''.  Ils ne sont pas logiques et ayant une pensée empreinte d'égocentrisme, ils ramèneront tout à leur propre personne et interchangeront leurs sentiments et la réalité.  Ils se diront que leurs sensations et émotions à l'intérieur est la cause de se qui se passe à l'extérieur d'eux et si ils vivent beaucoup de déceptions extérieures, ils en viendront à penser qu'il n'agissent pas correctement et à détester qui ils sont vraiment.  À ce moment-là, ils essayeront de cacher leur vraie nature pour être la personne qu'ils pensent qu'ils doivent être pour se sentir bien.  Donc, leurs pensées se déformeront lentement pour les amener dans le monde des adultes n'ayant plus aucun contact avec celui ou celle qu'ils sont réellement.

  Je sais qu'il n'est pas évident de continuellement dire les bons mots à nos enfants.  Mais, je me dis que si on est conscient qu'ils ne peuvent pas raisonner comme nous, il y a de fortes chances qu'on fasse plus attention à notre communication avec eux.  Quand on prend conscience de l'importance de bien choisir nos mots et que comment est on s'y prend pour se faire comprendre d'eux est crucial, nos messages changent tranquillement et nous les aidont à devenir des adultes heureux.

  Décidément, élever un enfant n'est pas une tâche facile.  Nous faisons tous des erreurs, moi la première mais, en se rappelant que leur pensée cognitive diffère de la notre, nous pouvons grandement contribuer à améliorer leur vie.  Essayons, nous les adultes de se mettre à leur place et faisons attention à comment nous nous exprimons avec eux pour qu'ils puissent grandir et devenir de belles grandes personnes pleines d'estime pour ce qu'ils sont destinés à être.      

jeudi 7 décembre 2017

Les plantes qui nous aident à passer l'hiver

  Même s'ils ne sont plus aussi rigoureux que ceux de mon enfance, les hivers canadiens peuvent être glaciaux.  Les microbes aimant bien les refroidissements et l'humidité, il est important pour nous de renforcer notre système immunitaire lorsque la saison froide se pointe le bout du nez.  De cette façon, nous seront mieux protégés contre les virus et pourront passé un hiver en santé.  C'est pourquoi, cette semaine, je me suis intéressée aux herbes que l'on utilise en médecine chinoise et que l'on nomme modulatrices.

  Premièrement, petit cours 101 sur ces dites plantes que nos voisins asiatiques emploient depuis des siècles pour optimiser le rendement de leur système immunitaire.  Il existe deux types de ces plantes ; les stimulantes et les toniques.  Les plantes stimulantes ne contribuent pas à refaire les réserves du système immunitaire, mais plutôt à rendre ces dernières disponibles afin qu'elles répondent plus rapidement à une attaque microbienne.  Tandis que les plantes toniques elles, démontrent une action spécifique sur la moelle épinière qui produira plus de globules blancs afin de nous protéger contre l'invasion des microbes.  C'est simple : les premières sont les guerrières qui se rendent au combat lorsqu'on est malade et les deuxièmes renforcent le terrain et nous amènent plus de vitalité en prévision d'une quelconque agression.  Donc, les stimulantes dont les plus populaires sont l'échinacée, l'ail et le thym, sont à prendre dès les premiers signes de la maladie, tandis que les toniques on les prend avant le désastre.  C'est-à-dire lors des changements de saisons ou en période de stress.  C'est d'ailleurs de trois plantes de cette catégorie que j'ai décidé de vous parler cette semaine ; l'astragale, le reishi et le ginseng.  Comme dit si bien le proverbe : mieux vaux prévenir que guérir !

L'astragale :
  Synonyme de saine réactivité, elle est à consommer lorsqu'on est très fatigué pour demeurer combatif.  Fortifiante, elle cultive notre énergie et peut même nous redonner l'appétit.  Travaillant tranquillement, elle améliore le processus global de notre système immunitaire.  Avec elle, nous devenons plus résistant aux bactéries et aux virus.  Les poumons sont particulièrement sensibles à son action, elle est donc recommandée aux gens dont les voies respiratoires sont faibles.  Ceux qui travaillent auprès de la population fragilisée, comme les personnes âgées et les enfants, en bénéficieront aussi grandement.  Cette racine ce consomme en soupe, en infusion, en concentré alcoolique ou en capsule.  Très abordable, elle reste accessible à tous et est très sécuritaire.

Le reishi :
  Également appelé le champignon de l'immortalité, il est un grand antiviral, antibactérien,
antifongique et antiparasitaire.  Il se montrera d'une grande aide contre le rhume, la grippe, les infections fongiques, la sinusite, l'herpès et même la mononucléose.  Il augmente les fonctions respiratoires et peut fortement alléger les allergies saisonnières.  Au même titre que les plantes adaptogènes, il nous permet de mieux nous adapter aux changements de la vie tels que les infections, le climat, la radiation, les émotions et les blessures.  Les Chinois affirment qu'il apporte le calme de la méditation à chaque gorgée et qu'avec lui nous reprenons les rennes de notre destinée.  Il se consomme sous forme de décoction, de capsules ou de teinture.  Il peut se prendre quotidiennement et sur une longue période de temps.

Le gingseng :
  Plante adaptogène à temps plein, il renforce ce que va bien et comble ce qui est déficient.  Tout comme sont petit-cousin nord-américain, le Panax quinquefolius, il est exceptionnel pour se rétablir d'un épuisement ou d'une convalescence.  Le manque de vitalité chronique et récurrent, le vide énergétique, la faiblesse et le stress intense méritent tous les soins du ginseng.  Grand tonique nourricier, il rend tout notre corps plus combatif pendant la saison hivernale.  On le recommande pour alléger la toux, la bronchite et les détresses respiratoires.  Il se consomme essentiellement sous forme de capsules mais, peut aussi se trouver sous forme liquide.  Il est important de noter qu'en médicine traditionnelle chinoise on réserve son utilisation aux adultes de plus de 40 ans.

  Finalement, pour vous protéger contre les infections que l'hiver nous apporte ou tout simplement pour vous garder en forme en temps de stress, n'attendez plus d'être malade et renforcez votre système immunitaire régulièrement.  Fortes de leurs milliers d'années d'usage traditionnels, ces trois plantes sont dignes de votre confiance et vous aideront à garder la santé.  Avec elles, la vitalité que vous avez toujours recherchée deviendra une partie intégrante à votre quotidien.