jeudi 27 juillet 2017

Une cure d'air salin

  C'est l'été par chez nous et ma famille et moi sommes en vacances au bord de la mer, sur de petites iles cachées dans l'atlantique appelées les iles de la madeleine.  Ce petit coin paradisiaque qui fait partie de notre belle province me fait un bien immense.  Bien sûr, être en vacances fait toujours du bien mais, je crois sincèrement que c'est le fait d'être entourée de la mer qui apporte à cet endroit un effet si relaxant.  N'ayant jamais vu la mer de proche, je n'avais jamais pu voir et je pourrais même dire ressentir, sa beauté.  Cette beauté qui nous procure tant de bienfaits tant au niveau mental que physique m'a totalement charmée et je comprends maintenant ceux qui ne peuvent plus s'en passer.

   C'est reconnu partout à travers le monde, l'air salin fait du bien.  Il est plus riche en oxygène et plus pauvre en monoxyde de carbone, les algues qui habitent la mer aidant à nettoyer les polluants environnants.  Ces microalgues sont les poumons de la planète et produisent 70% de notre oxygène, ce qui aide grandement à ventiler nos poumons.  Il y a aussi les ions négatifs, de fines particules chargées électriquement qui nous déstressent et qui favorisent un état de sérénité.  Comment cela fonctionne-t-il ?  Ce sont des particules qui absorbent une grande charge négative lorsqu'elles sont soumises à  un apport d'énergie très importante sous  l'effet de certaines radiations provenant de la terre et de son environnent.  Ici, c'est le mouvement de la mer et de ses vagues qui la crée : l'eau  pulvérisée sur les rochers et sur la rive casse les molécules qui se chargent d'électricité.

  Un des ions électriques les plus courant ici est l'iode.  Cet élément dont on manque souvent cruellement, stimule notre glande thyroïde qui est indispensable à notre bien-être en régulant une multitudes de systèmes hormonaux par la sécrétion de triiodothyronine.  Cette hormone affecte
pratiquement tout notre corps et est primordiale pour notre santé.  C'est par l'action de la glande thyroïde que notre métabolisme trouvera sa vitesse : trop d'hormones sécrétées, il sera accéléré tandis que pas assez d'hormones créera une lenteur de notre organisme en entier, y comprit notre cerveau.  Les conséquences d'un dérèglement peuvent être lourdes pour nous et peuvent, entre autre, entrainer la dépression.  Donc, l'iode s'accrochant sur les hormones thyroïdiennes et les rendant actives et fonctionnelles peut nous être plus qu'utile et contribuer de beaucoup à notre bonheur.

  Pour ce qui est des autres ions négatifs qui se dégagent des mouvements de la mer, ils comptent de  nombreux autres effets positifs sur nous.  Ils favorisent l'échange d'oxygène et de monoxyde de carbone entre les poumons et le sang, entre le sang et les tissus, ce qui rend la plus efficace.  Les organes reçoivent plus d'oxygène, se qui améliore leur performance.  Ils diminuent le taux de sérétonine et activent la sécrétion de cortisol qui a un effet anti-inflammatoire donc, moins de douleur.  On note aussi une amélioration des performances sportives, de l'humeur, du tonus musculaire, de la concentration et de la qualité du sommeil.  Selon d'autres sources, ils diminuent le rythme cardiaque, la pression sanguine et le métabolisme chez les personnes souffrant déjà de troubles reliés, ayant moins de ces effets chez ceux qui ne présentent aucun problème entourant ces conditions.  De l'avis général, les ions négatifs ont un effet certain sur la qualité de l'air grâce à l'interaction de leur charges électriques avec les molécules de leur environnement.  Les charges négatives neutralisent les charges positives dans l'air et vice versa pour ensuite se déposer, ce qui crée un air plus pur.

  Pour terminer, l'air salin, de par ses caractéristiques de stabilité, nous donne un équilibre qu'on ne retrouve pas ailleurs.  Il est moins pollué et sa richesse en ions négatifs nous nettoie l'âme, le corps et l'esprit.  Je vous laisse donc sur cela pour aller profiter du reste de mes vacances et des cadeaux que la mer nous donne si généreusement.


jeudi 20 juillet 2017

Choisir le bon type de yoga

  Discipline à la fois physique et spirituelle, le yoga est une activité de plus en plus populaire.  Cette pratique millénaire a en effet connu une forte expansion au cours des dernières années et de nouveaux types de yoga ont fait leur apparition.  Certains penchent vers le côté physique tandis que d'autres seront plus centrés sur la spiritualité et c'est le but recherché qui déterminera celui vers lequel on se tournera.  Mais, de nos jours une incroyable panoplie de styles différents s'offre à nous, tous avec des noms qui nous disent généralement rien.  Il peut donc devenir difficile pour ceux qui voudraient commencer à le pratiquer de choisir celui qui lui conviendra le mieux.  Pour vous aider à vous y retrouver, j'ai dressé ici une liste des types les plus pratiqués avec une brève description et les principaux bénéfices qu'ils nous apportent.

Le Hatha yoga :
  C'est le style le plus répandu et il comporte un mélange de plusieurs types de yoga.  En général, les cours se composeront de postures de yoga, de techniques de respiration et d'une période de relaxation à la fin.  Les enchainements sont habituellement lents et les postures sont maintenues assez longtemps.  Parfait pour le débutant, il permet d'explorer le yoga à votre rythme tout en diminuant le stress et en renforçant l'énergie.

Le yoga Kripalu : 
  L'essentiel de cette pratique est l'observation de soi sans jugement.  Il se compose en trois étapes fondamentales qui sont l'apprentissage des postures, des techniques de respiration et de la méditation.  Ici, on reste dans la même posture longtemps pour apprendre à se concentrer sur nos sensations corporel et à délaisser le mental.  L'étudiant expérimenté pourra alors exécuter ses mouvements de façon intuitive au gré de ses besoins.  Si vous voulez apprendre à vous aimer et à développer votre force et un bien-être général, ce type vous conviendra.

Le yoga Asthanga : 
  C'est un yoga très exigeant où les postures sont enchainées les unes après les autres.  Les séries sont présentées en ordre de difficulté ; l'étudiant doit parfaitement exécuter la première série pour passer à la deuxième et ainsi de suite.  Ce type de yoga est excellent pour développer l'endurance et s'adressera aux personnes plus jeunes ou ayant une bonne forme physique et qui désirent s'entrainer plus intensément. 

Le Power yoga :
  Développé par des professeur aux États-Unis qui voulaient rendre le yoga Asthanga plus accessible tout en gardant la même intensité, ce type n'a pas de suite prédéterminée.  Les suites varieront donc d'un cours à l'autre.  C'est un entrainement en soi et il est très dynamique.  C'est un style que les athlètes apprécient particulièrement.

Le yoga Sivananda :
  Très traditionnel, il comprend 12 postures principales, la méditation, le prayanama et le chant des mantras.  C'est un type qui sort des simples cours et s'étale sur la vie de tous les jours.  Il y a de la méditation, la pensée positive et de la relaxation profonde, une pratique quotidienne des exercices et de la respiration et une alimentation qui prône le végétarisme.  Il devient donc un style de vie et s'adresse à ceux pour qui l'aspect spirituel est très important.

Le yoga Bikram :
   Ce style de yoga comporte 26 postures effectuées deux fois dans une salle chauffée à 40 degrés Celcius.  La chaleur favorise la souplesse, l'élimination des toxines et la perte de poids.  Il faut toutefois faire attention car ces conditions ne sont pas conseillées pour tous et peuvent devenir une contre-indication pour certains.

Le yoga Iyengar :
  Dans ce yoga qui insiste beaucoup sur la précision, la rigueur et le perfectionnement des postures on utilisera des accessoires ( sangles, blocs, coussins, chaises, ect. ) pour nous aider à réaliser certaines de ces postures.  Le maintient des postures sera beaucoup plus long et les professeurs mettront beaucoup d'emphase sur l'alignement des membres et de la colonne vertébrale.  Aide le flexibilité et la circulation de l'énergie.

Le yoga Kundalini :
  Il a été conçu pour activer les centres d'énergie de la médecine ayurvédique appelés les chakras.  De cette façon, on libère notre énergie au bas de notre corps pour la faire remonter le long de notre colonne vertébrale.  Dans ce type de yoga, la respiration est centrale et les postures sont exécutées plus rapidement.

Le Viniyoga :
  Ce style est plus libre et enseigne que c'est le yoga qui doit s'adapter à nous et non l'inverse.  Il se caractérise par l'intégration du mouvement à la respiration qui est individualisée pour chacun.  Il est très complet et inclus la méditation et l'étude des textes traditionnels.

Le yoga Anusara :
  La philosophie de ce style tourne alentour de la conscience suprême et que nous en faisons tous partie.  Chaque personne est divine dans tout ce qu'elle fait et le yoga Anusara pratique ses postures dans cet alignement universel.  Pour tous ceux qui veulent une pratique spirituelle et céleste.

   Décidément, le yoga compte plus qu'un genre et on peut comprendre pourquoi certaines personnes peinent à le pratiquer.  Moi-même, il m'a été difficile de m'y retrouver et il m'a fallu plusieurs essais de différents styles pour trouver celui qui me convenait.  Maintenant que j'ai trouvé chaussure à mon pied, je ne me passerais plus de ses exercices qui me font tant de bien.  C'est pour vous éviter la perte de temps que j'ai vécue que j'ai voulu créer cette liste afin que vous puissiez choisir la pratique qui vous convient le mieux et ainsi, profiter de tous les bienfaits que le yoga peut nous apporter. 


jeudi 13 juillet 2017

Un sujet tabou, mais combien important

  C'est cette semaine que je me lance : nous allons parler caca !  Ce sujet dont personne ne parle est pourtant très important pour notre équilibre, surtout pour ceux qui, comme moi, sont atteint du syndrome du côlon irritable.  Depuis que j'ai été diagnostiquée et que j'ai décidé de me prendre en main, disons que cette substance qui répugne la plupart du monde m'est devenue très familière.  À force de regarder la constance, le consistance et même la couleur de mes défections et de les comparer avec ce que m'avait apprit plusieurs livres sur le thème, j'ai compris qu'on pouvait en découvrir pas mal sur notre santé juste en s'intéressant à ces petits déchets que l'on laisse dans les toilettes.  Mais, tout d'abord, est-ce vraiment rien que des débris qu'on largue par dessus bord une fois le ventre bien rempli ?  Vous pourriez rester surpris !

  Beaucoup pense que les excréments sont principalement composés des restes de ce que nous avons mangé et ils font erreur.  La matière fécale est au trois quart formée, tenez vous bien, d'eau !  Hé oui, demandez-vous pas pourquoi on vous répète un peu partout qu'il est important de boire beaucoup d'eau afin de bien s'hydrater : pendant que nous perdons chaque jour 100 millilitres d'eau, l'intestin, en contrepartie, en résorbera environ 8,9 litres.  C'est, en grande partie, grâce à cette abondante quantité de liquide que nos selles pourront être d'une consistance assez molle pour pouvoir aisément transporter vers la sortie nos résidus métaboliques.  Pour le dernier quart qui est constitué de matières solides, un tiers sont des bactéries, un autre tiers sont des fibres non digestibles et le derniers tiers sont ces fameux détritus qui, le pensait-on, constituaient l'entière partie de la marchandise.

  Parlons maintenant couleur.  Quelle est la couleur naturelle des selles humaine ?  Ici, la réponse n'étonnera personne : du brun au beige.  Vous voulez savoir pourquoi ?  À cause d'un produit plus qu'essentiel pour notre organisme : notre sang.  Beaucoup de ses globules seront détruits, ce qui aura pour effet de changer leur couleur du rouge au jaune.  Après, ils passeront par le foie pour finir dans l'intestin où ils rencontreront notre flore intestinale qui, à son tour, fera passer le jaune au marron.  Le teinte de nos excréments nous renseigne donc sur la route qui a été emprunté et sur les éléments rencontrés sur cette route.  C'est pourquoi il peut nous être très utile de connaitre l'origine des couleurs fécales moins populaires.

Du marron clair au jaune :
  Cette teinte peut être l'effet du syndrome de Gilbert.  Ce syndrome qui touche environ 8 % de la population est le résultat d'un problème avec une enzyme.  N'étant pas vraiment grave et n'entrainant quasiment pas de désagrément, il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter.  Seul effet secondaire constaté : la personne atteinte supporte moins bien le paracétamol, un médicament contre la douleur et la fièvre.  Une autre explication pour des selles jaunâtres : les bactéries intestinales ont du soucis et ont de la misère à fabriquer la couleur marron.  Si vous ne prenez pas d'antibiotiques, votre flore intestinale a peut-être besoin de renfort.

Du marron au gris :
  Ceci signifie généralement que la liaison entre le foie et l'intestin a été interrompue.  Les effets de cette cassure devrait se faire ressentir ailleurs dans votre corps et c'est pourquoi qu'en cas de grisaille dans votre cuvette, consultez un médecin.

Noir ou rouge :
  Ceci révèle la présence de sang ou plutôt, de globules dans vos selles.  Si le rouge est clair, il peut s'agir d'hémorroïdes et cette teinte n'est habituellement pas inquiétante.  Mais, si le rouge tire plus sur le noir, c'est du sang coagulé et qui a eu le temps de sécher et dans ce cas, il est primordial de consulter un médecin, sauf si on a mangé de la betterave la veille.


Parlons maintenant de la consistance.  En 1997, une échelle au nom d'échelle de Bristol à été créée pour décrire l'aspect de nos selles.  Elle répartit les selles en sept catégories selon leur fermeté.  Vu que ce n'est pas tout le monde qui est prêt a partager avec les autres à quoi ressemble leurs cacas, cet outil peut être utile pour savoir si ce qu'on abandonne dans la toilette est digne d'un corps en pleine santé.  Alors, pour votre information, une digestion saine, avec au final des selles qui présentent une proportion d'eau idéale, donne un résultat allant du type trois au type quatre.  Les autre catégories ne devraient pas se pointer le nez trop souvent, si c'est le cas, consultez un bon médecin pour déterminer la cause de ces dérèglements et pour retrouver une santé optimale.  Ces catégories nous livrent aussi de précieux indices sur le temps qu'il faut à nos intestins pour transporter ses résidus.  Le type un prendra une centaine d'heures pour évacuer ses ''déchets '', on parle donc ici de constipation.  Tandis que pour le type sept, on parlera d'un temps record d'une dizaine d'heures.  Si un type quatre si pointe dans votre cuvette, regardez à quelle vitesse il sombre au fond.  S'il tombe comme une roche, c'est que vos selles contiennent encore beaucoup de nourriture mal digérée et que votre flore intestinale n'a pas fait son boulot comme il faut. 

Type 1 :
  Selles dures et détachées, en forme de petites billes.  L'évacuation est difficile.
Type 2 :
  Selles dures, en forme de billes attachées ensembles, formant un saucisson bosselé.  L'évacuation reste difficile.
Type 3 :
  Petites selles dures, en forme de saucisse, craquelées à la surface.  L'évacuation devient plus facile.
Type 4 :
  Selles molles mais moulées, en forme de serpentin.  L'évacuation devient facile.
Type 5 :
  Selles molles et en morceaux à bord nets.  L'évacuation reste facile.
Types 6 :
  Selles molles morcelées et toutes déchiquetées.  L'évacuation devient trop facile.
Type 7 :
  Selles totalement liquides.  L'évacuation est beaucoup trop facile et surtout, beaucoup trop rapide.

  C'est fait, j'ai enfin osé vous partager mes connaissances sur le caca.  J'avoue que cela faisait un petit bout de temps que je voulais en faire un sujet dans un de mes articles mais, je me questionnais toujours à savoir si cela allait paraitre assez pertinent.  Maintenant que j'ai pris le risque de vous choquer un peu, je me dis que cela en valait amplement la peine.  Je sais c'est quoi que d'avoir un système digestif difficile et tous les problèmes que cela peut causer et si j'ai pu aider ne serait-ce qu'une seule personne dans une situation similaire à la mienne, tant pis pour tous les autres que ça aura choqué.
 Références : Le charme discret de l'intestin de Giulia et Jill Enders des éditions ACTES SUD

jeudi 6 juillet 2017

Les cinq rites tibétains

  Depuis que le printemps s'est pointé le bout du nez dans mon petit coin de pays, j'ai adopté une nouvelle routine matinale.  Ne prenant pas plus qu'une dizaine de minutes, elle aide à réveiller mon organisme et à mettre en branle toutes mes fonctions corporelles.  De cette façon, je stimule la circulation de tous les éléments et fluides qui constituent ma personne, ce qui me permet de passer une journée pleine de vitalité.

  En effet, les cinq rites tibétains, qui proviendraient de monastères retirés de l'Himalaya, revigorent et régénèrent l'énergie qui, souvent peut prendre du temps à se dégourdir lorsque l'on vient de passer une longue nuit à rêvasser.  Les principes de ces exercices viendraient de la philosophie Ayurvédique selon laquelle le corps possède sept centres d'énergie appelés chakras majeurs, correspondant à sept glandes endocrines.  Ces glandes sécrètent des hormones qui régulent nos fonctions corporelles, autant psychiques que physiques et nous aident à passer une journée en santé et en sérénité.  Cela fait trois mois que j'ai commencé cette routine et je vous avoue que je vois déjà un changement notable sur la vigueur avec laquelle je traverse mon quotidien.  Alors, je vous invite à découvrir ce petit rituel qui rassemble cinq mouvements qui ont une grande résonance avec la doctrine du yoga.

  Pour illuminer votre journée, commencez ce rituel le matin, à jeun.  Si ce n'est pas possible pour vous, vous pouvez le faire au courant de la journée mais, évitez le soir, les exercices ayant un effet stimulant et pouvant nuire à votre sommeil.  Toujours en respectant votre rythme, commencez par répéter chaque posture trois fois par jour pour augmenter tranquillement jusqu'à vingt et une répétitions.  Il est important aussi de rappeler que ces exercices ne visent pas la performance mais plutôt le bien être, pour cette raison, trouvez-vous un moment dans la journée où vous ne serez pas pressé par le temps et où vous pourrez complètement profiter des bienfaits qu'ils vous apportent.  Si c'est possible, vous pouvez même les exécuter dehors, la nature environnante ne faisant qu'améliorer leurs bénéfices.

Premier rite :
  Debout, les bras en croix, tendus parallèles au sol, les paumes des mains vers le sol, commencez par respirer profondément.  Lentement, tournez dans le sens des aiguilles d'une montre, détendez votre regard et déposez un sourire sur vos lèvres.  Inspirez et expirez pleinement pendant que vous tournez sur vous-même et arrêtez lorsque vous sentez une sensation de vertige.  Une fois immobile, rapprochez vos pied, mettez vos mains en appui sur vos hanches et prenez trois grandes respirations.
Bienfaits : Augmente le niveau d'énergie général.

Deuxième rite:
  Allongez-vous sur le dos, les bras de chaque côté du corps, les paumes à plat contre le sol.  Inspirez en levant le menton vers la poitrine puis, soulevez vos jambes sans plier les genoux jusqu'à un angle de 90 degrés avec votre tronc.  Important : le bas du dos doit rester collé au sol, cet exercice se faisant à l'aide des abdominaux.  Après, tranquillement baissez les jambes, puis la tête tout en expirant.  Une fois terminé, levez-vous et prenez trois grandes respirations, les mains appuyées sur les hanches.
Bienfaits : Renforce la ceinture abdominale, active les chakras du bas du corps, assouplit la colonne vertébrale et tonifie le pancréas et la thyroïde.

Troisième rite :
  Placez-vous à genoux, vos orteils appuyées sur le sol, vos cuisses alignées à la largeur de vos hanches.  Apportez votre menton à votre poitrine, gardez le dos droit et placez vos bras les paumes reposant sur vos fesses.  Inspirez profondément et penchez votre tête vers l'arrière, soulevez votre coeur vers le ciel et arquez votre dos vers l'arrière le plus possible.  Servez-vous de vos mains comme appui dans le bas de votre dos.  Expirez et revenez doucement à votre position initiale.  Une fois terminé, levez-vous et prenez trois grandes respirations, les mains appuyées sur les hanches.
Bienfaits : Vitalité et souplesse de la colonne vertébrale.  Ouvre et étire le devant du corps, stimule la glande thyroïde, amène l'énergie du plexus solaire vers le coeur et active la joie de vivre.

Quatrième rite :
  Asseyez-vous  au sol, les jambes allongées devant vous, à la largeur de vos hanches.  Place vos bras le long de votre corps appuyant vos mains au sol à côté de vos hanches, les doigts pointant vers vos pieds.  Inspirez et laissez tranquillement votre tête descendre vers l'arrière tout en ramenant la plante de vos pieds au sol.  Pliez les genoux et soulevez votre corps à l'horizontale en contractant bien vos abdominaux, votre corps imitant la forme d'une table.  Expirez et détendez-vous tout en revenant à votre position initiale.  Lorsque vous aurez fini vos répétitions, levez-vous et prenez vos trois grandes respirations, les mains sur les hanches.
Bienfaits : Renforce les épaules et développe la force des abdominaux.  Procure assurance et confiance et active l'énergie vitale.

Cinquième rite :
  Posture de départ : à quatre pattes, les genoux vis-à-vis les hanches et les mains avancées un peu à l'avant des épaules.  Gardez vos doigts bien écartés, pointés vers l'avant et vos bras à la largeur de vos épaules.  Expirez et levez les fesses vers le ciel et dépliez vos genoux, la tête regardant votre nombril, vos talons poussant vers le sol.  Vous êtes maintenant dans le posture de yoga du chien renversé, votre corps formant un grand V inversé.  Inspirez, soulevez le haut du corps jusqu'à la taille et abaissez votre fessier vers le sol, ainsi que vos jambes.  Arquez le dos et poussez les épaules vers l'arrière en allongeant le cou, votre tête regardant légèrement vers le haut.  Prenez une pause si nécessaire entre chaque posture, la position du chien pouvant être éprouvante pour ceux et celles qui débutent.  Une fois terminé, levez-vous et prenez vos trois grandes respirations, toujours avec les mains bien appuyées sur les hanches.
Bienfaits : Assouplit et active l'énergie de la colonne vertébrale et le chakra coronal situé sur le dessus de la tête.  Revitalise grandement le corps et l'esprit.    

  Pour conclure, vous pouvez finir par une longue pause dans la position de l'enfant, qui vous permettra de bien vous enraciner.  Recroquevillez-vous sur les genoux, laissez votre tête se reposer, le front au sol et laissez votre respiration reprendre son rythme naturel.  Ne vous inquiétez pas si vous trouvez certains rites difficiles à exécuter au début, ils deviendront plus facile avec le temps.  Soyez patient et respectez vos limites, c'est d'ailleurs l'un des buts de ses exercices.  N'oubliez pas que ces exercices nous viennent des monastères tibétains où la constance et la persévérance étaient des aptitudes très prisées.  Bon, disons qu'on ne deviendra peut-être pas aussi sage que ces moines mais, nous aurons la chance d'améliorer grandement notre qualité de vie.