jeudi 16 novembre 2017

L'enfant blessé, deuxième partie

  Comme je vous l'ai promis la semaine passée dans mon article  L'enfant blessé en nous, je vous ferai découvrir le reste des manières dont l'enfant blessé en nous se manifeste.  Aidée du livre de John Bradshaw, '' Retrouver l'enfant en soi '', je vous montrerai comment cet enfant que l'on a souvent caché, trouve des façons de vous lancer des messages afin que vous preniez soin de lui.  Car, dites-vous qu'un enfant blessé tentera toujours d'attirer l'attention jusqu'à ce que vous la lui accordiez et qu'enfin vous l'écoutiez.  C'est à travers des comportements qui sont souvent dérangeants qu'il se pointera le bout du nez et essaiera de vous faire comprendre qu'il a besoin de vous pour guérir ses blessures et grandir en paix.  Donc, je vous suggère de prendre connaissance de ces différentes conduites pour pouvoir ensuite être capable d'identifier les cris à l'aide qu'il vous envoie et devenir la belle grande personne que vous êtes supposée être.

  Alors, reprenons où nous avions arrêté la semaine dernière :

Les dysfonctions dans les relations d'intimité :
  Cette blessure est très courante parce qu'il n'est pas toujours évident de savoir reconnaitre le moi authentique d'une autre personne, surtout celui d'un enfant qui est encore en développement.  C'est pourquoi beaucoup d'adultes oscillent entre la peur d'être abandonnés et celle d'être engloutis par les autres.  Or, pour mieux se croire aimé, l'enfant blessé façonnera son comportement en se conformant au présumées attentes de ses parents.  Au fil des ans, si celui que l'on est réellement n'est pas pris en considération, le faux moi deviendra ce que la personne croira vraiment être et elle deviendra quelqu'un qu'elle n'est pas.  De ce fait, l'intimité lui sera impossible puisqu'il ignore lui-même qui il est.  Si la blessure est grave, la sexualité de l'individu en sera souvent marquée.

L'indiscipline :
  L'enfant a besoin que son parent ait une certaine discipline avec lui et qu'il soit l'exemple d'une autodiscipline saine.  C'est par le biais de celle-ci qu'il découvrira que le fait de se prendre en main accroit les réels plaisirs de la vie.  L'enfant intérieur indiscipliné flâne, remet tout au lendemain, devient buté et s'obstine tout en ne réfléchissant pas à ses agissements.  Celui par contre qui est ultra discipliné sera rigide et obsessionnel parce que soucieux de plaire à l'extrême.  Il développera une anxiété maladive et sera rongé par la honte et la culpabilité.  C'est pourquoi la discipline se doit d'être la plus équilibrée possible.

La dépendance et la compulsion :
  Dans le livre de Jonh Bradshaw, il est mentionné que les blessures de l'enfance sont les principales causes des problèmes de dépendance et je suis d'accord à 100% avec ce point.  Ce que j'aime dans le livre c'est qu'il parle bien sur des dépendances par ingestion comme les drogues, l'alcool et la nourriture mais, il va plus loin en montrant que l'on peut venir dépendant à bien d'autres choses comme aux activités, aux sentiments et aux objets.  Dans le fond, tout ce qui devient une béquille sur laquelle on dépend pour transformer notre état d'âme devient une '' drogue '' qui nous aide à cacher notre mal intérieur.  Cette partie est tellement intéressante que j'en ferai prochainement un de mes articles.

Les distorsions de la pensée :
  Quand on est enfant, nos pensées n'ont pas de nuances et nous voyons tout en noir ou tout en blanc.  Exemples de pensées typiquement enfantines : '' Si mon père m'abandonne, tous les hommes vont m'abandonner '', '' Si tu ne m'aimes pas, tu me détestes ''.  Quand on est enfant, tout est centré sur nous et la manière dont on se sent devient notre réalité.  Lorsque ses besoins normaux de dépendance sont inassouvis durant toute son enfance, l'adulte devient contaminé par ce mode de pensée.  Il ne fait pas la différence entre ses émotions et la réalité.  Si il n'est pas bien, l'existence au complet n'est pas bien.

Le sentiment de vide :
  L'enfant intérieur blessé nous contamine par un vide ressenti et qui semble impossible à combler.  Cela arrive quand le sujet à été obligé d'abandonné sont vrai moi au profit d'un faux moi afin de plaire aux autres.  Quand c'est le cas, on joue un rôle et on oublie qui on est vraiment.  Cette personne n'a alors plus de contact avec ses vrais sentiments, ses vrais désirs et ses vrais besoins.  Elle n'exprimera pas et ne comblera pas ses véritables besoins, ce qui laissera un énorme vide à l'intérieur d'elle qui prendra toute la place.

  Décidément, si vous avez lu les deux articles, vous vous retrouverez dans l'un des comportements que j'ai décrit.  La vérité est que chacun d'entre nous a un enfant plus ou moins blessé à l'intérieur de nous.  On a tous, à un moment ou à un autre de notre jeune vie, été blessé par des adultes qui avaient, à leur tour, été blessé étant enfant.  Le meilleur moyen de guérir de ces blessures d'enfance c'est de nous-même faire ce qu'on aurait aimé que nos parents fassent : prendre le temps de nous écouter.  Reprendre contact avec l'enfant que vous êtes et laissez-lui la chance de s'exprimer pour qu'enfin il grandisse et devienne cette personne que vous êtes véritablement.


   Références : Retrouver l'enfant en soi de John Bradshaw des éditions le jour, éditeur

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