jeudi 30 mars 2017

Améliorez votre mémoire pour mieux visualiser


  
  Avoir une bonne mémoire est essentielle pour réaliser des visualisations efficaces.  Mieux vous serez capable de vous rappeler de tous les détails que contiennent un objet ou un endroit et plus votre visualisation deviendra réaliste.  Plus les images que vous créez dans votre imagination sembleront vraies et plus il sera facile pour votre subconscient de les accepter comme véridiques.  Or, une fois que le subconscient à donné son accord et à enregistré l'information comme étant vraie, elle devient une certitude absolue pour vous.  C'est pourquoi plusieurs milliers de personnes utilisent chaque jour la visualisation pour changer leur vie.

  Étant une auditive naturelle, j'ai toujours eu beaucoup de difficultés à visualiser mes rêves et mes objectifs.  Me fermer les yeux et m'imaginer dans un endroit donné, avec tous les éléments qu'il contenait était ardu pour moi.  C'est alors que je me suis tournée vers la lecture de certains livres pour m'aider à développer ce sens, afin d'être capable de faire croire à mon subconscient la conception de mes pensées.  J'ai essayé plusieurs pratiques pour enfin arriver à créer un monde visuel imaginaire incroyablement réaliste.  Mes visualisations sont maintenant devenues tellement plus colorées et elles sont remplies de détails auxquels je n'aurais jamais pensés auparavant.  Alors, j'ai pensé partager aujourd'hui avec vous deux de mes exercices préférés, simples mais très efficaces, qui vous aideront à accroître votre mémoire et votre capacité à visualiser vos plus beaux rêves.

  Le premier consiste à s'assoir à une table où repose qu'un seul objet.  Choisissez un objet simple, comme une balle, un couteau ou un verre.  D'abord, voyez combien de temps vous serez capable d'observer l'objet sans que vos pensées s'égarent.  Vous devriez vous rendre jusqu'à trois minutes consécutives.  Après avoir réussi cette étape, mettez-le hors de vue tout en le gardant bien en tête.  Prenez une feuille et un papier et écrivez autant de détails que possibles sur l'objet en question.  Quelles observations pouvez-vous en tirer ?  Essayez d'écrire une page entière de différentes données sur ce fameux objet.  Quand vous serez satisfait de vos notes et que vous aurez écrit tout vos souvenirs à propos de l'objet en question, reposez ce dernier sur la table et recommencez à l'observer pendant trois autres minutes.  Puis, revenez à votre feuille et remplissez-la d'autres observations supplémentaires.  Le but est de vous rappeler du plus grand nombre de détails sans regarder un objet qui, à première vue, a l'air ordinaire et sans particularités apparentes.

  Le deuxième exercice est mon favori des deux parce que, la première fois que je l'ai fais, j'ai vraiment compris comment ma mémoire visuelle avait besoin de pratique.  Chaque fois que je le pratique, même si je me suis beaucoup amélioré depuis la toute première fois, je reste déstabilisée par le manque de détails sur mon oeuvre finale.  Cet exercice consiste à dessiner la porte d'entrée de votre demeure.  Celle par laquelle vous passez sûrement plusieurs fois par jour et que vous connaissez très bien...  ou que vous pensez connaitre très bien !  Installez-vous à un endroit où vous ne pouvez pas voir votre porte d'entrée et commencez à dessiner son côté extérieur, celui que l'on peut voir lorsque nous sommes sortis de la maison.  Essayez de ne pas oublier aucun aspect de celle-ci.  Une fois votre travail achevé, allez le comparer à la vraie réplique ; il y aura sûrement, tout comme moi, beaucoup d'erreurs.  Vous constaterez que vous avez oublié beaucoup de ses attribut et pourtant, vous la rencontrez si souvent cette porte !  Cela prouve comment, chaque jour, nous pouvons être distraits parce qu'envahis par nos pensées.  Alors, reprenez-vous et faites un deuxième essai, cette fois en ayant votre porte bien en vue.  Faites un dessin aussi détaillé que possible en portant une attention particulière aux détails que vous avez oublié la première fois.  Le lendemain, installez-vous encore loin de votre porte et refaites l'exercice sans regarder ni cette dernière, ni les premiers dessins.  Je vous conseille de faire plusieurs petites pauses, vous fermant les yeux pour bien vous représenter la porte dans votre tête.  Comparez votre dessin à ceux que vous avez fait la veille ; il y a-t-il des erreurs ? Comparez-le ensuite à votre porte ; qu'en pensez-vous ?  Puis, je vous conseille de la redessiner, en la regardant, comme vous l'avez fait la veille.  Si vous continuer de faire ce même exercice pendant deux semaines, je vous promets que votre pouvoir de visualisation sera plus que décuplé.

    Décidément, notre mémoire est une faculté qui nous faut travailler.  Lorsque vous développez votre répertoire mnésique visuelle, vous augmentez votre capacité de visualiser.  Quand vous augmentez votre capacité de visualiser, vous vous donnez le pouvoir de la réussite.  Dites-vous que plus il y aura de détails dans vos visualisations et plus il y aura de détails dans la réalisation de vos rêves.  Donc, donnez-vous la chance d'atteindre ses buts qui vous tiennent tant à coeur et vivez enfin la vie dont vous rêvez. 



  Références : Le manuel du mentaliste de Clint Marsh des éditions Original BoOks

jeudi 23 mars 2017

La nature de l'éther

  Étant une passionnée de tout ce qui peut expliquer le mystère de la vie, j'ai lu des tonnes de bouquins sur ce qui pourrait, un tant soit peu, m'aider à comprendre ce monde fascinant dans lequel je vis.  Que ce soit des ouvrages scientifiques ou des manuels plus ésotériques, je n'ai jamais mis de côté un livre qui me donnerait la chance de toucher à l'invisible.  J'ai toujours voué une très grande place à cette partie que l'homme ne peut pas tout-à-fait démêler pour enfin percer ce qui reste incompréhensible.  Au cours de mes nombreuses recherches, un sujet revenait assez souvent et ce, dans n'importe quel genre de manuscrit.  L'éther.  Cette substance, difficile à saisir est aussi commune chez les physiciens que chez les mentalistes.  Parlent-ils de la même chose ?  Étonnement, il semblerait que oui.  Bienvenu dans notre monde où la science et le paranormal se croisent plus souvent que l'on pourrait le penser.

  En chimie, l'éther est un liquide assez volatile, qui peut facilement se vaporiser.  En physique, même si les théories ont beaucoup changées et évoluées durant les derniers siècles, il reste que l'éther désigne une substance subtile, distincte de la matière, qui permet de fournir ou transmettre des effets entre les corps.  Selon les anciens, c'est l'éther qui, sous forme de fluide impalpable, remplirait les espaces situés au-delà de l'atmosphère terrestre.  Mais, si on se rapproche de nous, il serait l'air que l'on respire, le ciel pur et plus simplement, l'infini.  Ce serait cette substance primordiale et universelle qui nous compose nous et tout ce qui nous entoure, y comprit la matière.  Dans le fond, l'éther serait dans tout ce qui existe y comprit l'espace vide entre les solides.  Il entourerait et imprègnerait nos corps, notre atmosphère et tout ce qu'il y a entre les deux.  Il reposerait sous la surface de nos pensées, de nos émotions et de nos mouvements et même s'il reste invisible dans notre réalité, il est aussi vivant que n'importe quoi ici-bas et il fait parti de tout ce qui compose ce n'importe quoi.  Comme tout ce qui ne se voit pas, il est difficile de définir l'éther dans un monde où presque tout se caractérise par le visuel.  De plus, comme chacun a sa réalité, chacun perçoit l'éther à sa façon ; tantôt plus scientifique, tantôt plus spirituelle.  Mais, quand on s'arrête deux minutes et qu'on y regarde de plus près, je crois vraiment que ce n'est que des idées distinctes d'une même chose.  C'est nous, les êtres humains qui voient l'éther chacun de notre manière et c'est très bien ainsi car la diversité fait de nous des êtres uniques.

  Donc, l'éther est plus qu'une simple substance, c'est une force, une énergie tout comme le vent ou les courants marins, comme le magnétisme ou l'amour fou.  Il peut être aussi doux qu'un mot d'amour chuchoté à l'oreille ou puissant comme une tempête apocalyptique.  Il peut prendre n'importe quelle forme, consistance, couleur ou densité.  Encore une fois, cela dépendra de nous et de comment nous décidons de l'utiliser.  D'après moi, ce qui est essentiel de retenir, c'est qu'il est partout et c'est ce qui nous lie les uns aux autres.  Certaines personnes disent être capables de le voir ; ce sont ceux qui passent à un état de conscience éthérique.  Je suis de ceux-là qui ont déjà palpé cette énergie qui existe entre nous.  Mais, contrairement à la plupart de ceux qui disent l'avoir vu auparavant, je ne suis pas en complet désaccord avec ceux qui ne peuvent que l'expliquer au moyen de formules scientifiques.  Je crois juste que nous avons chacun notre vision d'une même chose.  Chaque façon de voir est, pour moi, bonne et apporte, à sa manière, une couleur différente à ce qu'est cette chose invisible qu'est l'éther.  C'est en nous permettant de voir plusieurs couleurs que nous pourrons enfin voir l'arc-en-ciel dans sa totalité.  Alors, même si on en préfère une plus que l'autre, pourquoi se contenter d'une seule réalité ?

  Finalement, après plusieurs années de lecture, je me suis rendue compte que ce qui est invisible à oeil et même ce qui est visible, peut être interprété de mille et unes façons et que c'est merveilleux ainsi.  J'aime tâter plusieurs réalités pour ensuite réaliser qu'elles s'entrecroisent.  Je trouve que plus il y a de couleurs, plus il peut y avoir de possibilités et c'est ce qui fait que la vie est fabuleuse et c'est tout-à-fait remarquable de penser que quelque chose d'invisible comme l'éther peut devenir multicolore de par ses façons de se faire connaitre. 
    

jeudi 16 mars 2017

Les fibres


Cette semaine je vais vous parler des fibres et de tous leurs bienfaits sur notre santé.  Elles sont le tout dernier sujet auquel je me suis intéressée depuis que je m'occupe de ma nutrition plus sérieusement.  Après avoir étudier si fort le sucre, les protéines, le gras pour aider mon système digestif capricieux à mieux fonctionner, je me suis dis qu'il me fallait bien connaitre les fibres.  Cette partie de l'alimentation qui, dit-on, peut devenir un adjoint formidable quand on parle du transit intestinal.  Mais, sont-elles utiles à autre chose et si oui, à quoi ?  C'est ce que nous allons voir dans ce qui suit.

  Les fibres sont des glucides n'ayant presque pas de valeur énergétique et qui ne peuvent pas être digérées, ni absorbées par l'organisme.  Elles parviennent donc intactes dans le gros intestin où elles fermentent grâce aux bactéries qui s'y trouvent.  C'est cette dite fermentation qui nous apporte leurs bienfaits sur notre santé.  Il existe deux types de fibres ; les solubles et les insolubles.  Les premières deviennent visqueuses lorsqu'elles sont ingérées et facilitent le glissement des résidus.  Elles ralentissent notre absorption de glucides et cela réduit le taux de cholestérol et de glycémie.  Comme se sont des fibres solubles dans l'eau, il est important de boire suffisamment d'eau ( environ six verres par jour ).  Les deuxièmes agissent sur notre transit en augmentant la grosseur des selles grâce à leur capacité d'absorber l'eau et facilitent le passage de celles-ci dans la parois intestinale, ce qui prévient la constipation.  Ainsi, elles augmenteraient l'élimination des substances cancérigènes et détourneraient certains cancers digestifs et colorectaux.  Ces fibres, qu'elles soient d'une catégorie ou de l'autre, réduisent la vitesse de digestion, optimisent la sensation de rassasiement tout en prévenant la prise de poids.  Les aliments riches en fibres nécessitent une plus longue mastication et digestion.  Ces aliments sont généralement moins calorifiques, faibles en matières grasses et en sucre raffiné.  De bons arguments pour tous ceux et celles qui veulent perdre du poids.  Notre consommation en fibre varie selon notre âge et notre poids mais, on dit qu'un adulte moyen devrait manger de 25g à 30g de fibres par jour.  Comme les fibres ne constituent pas un nutriment essentiel, un faible taux de celles-ci dans notre organisme n'apporte pas de symptômes de carence, à part la constipation dû à un faible volume fécal.  Un apport très élevé peut nuire à l'absorption de certains nutriments et un apport excessif peut amener des ballonnements et des gaz.

  Mais, on se cachent donc les fibres ?  Les principales sources de fibres viennent des fruits, des légumes et des légumineuses ainsi que des produits céréaliers et des noix, qui contiennent tous à la fois, des fibres solubles et insolubles.  Si vous voulez augmenter votre consommation de fibres, mieux vaut y aller graduellement et boire beaucoup d'eau.  De cette façon, vous vous éviterez des aléas gastro-intestinaux et vous profiterez de tous les avantages qu'elles ont à vous offrir.  Voici quelques aliments à privilégier dont la teneur en fibre est plutôt élevée ; le son d'avoine, les artichauts, les lentilles, les pruneaux, le quinoa, la pomme de terre, les framboises et les amandes.  Le son d'avoine possède deux points forts ; il est l'allié de la santé, mais aussi de la silhouette.  Les artichauts favorisent la prolifération de bonnes bactéries au niveau du côlon, ce qui est profitable pour le système digestif, mais aussi pour le système immunitaire.  Les lentilles sont fortes en antioxydants.  Les pruneaux ont beaucoup de sorbitol, ce qui favorise l'évacuation des selles.  Le quinoa est riche en fibres solubles et insoluble et contient beaucoup de protéines se qui fait de lui un très bon allié dans la perte de poids.  La pomme de terre contient autant de fibres que de vitamines, de minéraux et d'antioxydants.  Les framboises sont délicieuses et peuvent être un bon dessert, tandis que les amandes contiennent 80 % de fibres insolubles et 20 % de fibres solubles, ce qui en fait un produit de choix.        

  Quand on prend le temps de se renseigner sur notre nourriture et ce qu'elle contient, on se rend compte que bien manger est essentiel pour être bien dans sa peau.  Cela peut nous demander un effort de prendre du temps pour comprendre quelque chose que l'on pensait savoir depuis longtemps mais, quand on va au fond des choses, on en ressort toujours gagnant.  La nutrition est une science compliquée qui interagit avec notre organisme à tous les jours.  Il nous faut en être conscient et être au courant de ce que l'on se met sous la dent si on veut naviguer sur les vagues de la bonne santé.

jeudi 9 mars 2017

Le voyage de notre nourriture

  Depuis quelques semaines, je partage avec vous sur un nouveau sujet qui me passionne ; la nutrition.  Dans ma remise en forme et dans ma quête de l'équilibre, j'avoue que j'ai pris du temps à m'intéresser à ce sujet qui est un peu compliqué à comprendre pour moi.  N'ayant pas naturellement tendance à avoir une pensée très cérébrale, tout ce qui est plus scientifique me donne un peu de fil à retordre.  Mais, voulant réellement explorer toutes les sphères de mon être, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancée dans ce magnifique monde qu'est la nutrition.

  Comprendre notre nourriture et son interaction avec notre corps reste un élément essentiel à notre évolution.  C'est ce que j'ai remarqué après quelques années à chercher ce qui pouvait m'aider à être mieux avec moi-même.  C'est bien beau de connaitre ce qu'on se met sous la dent mais, encore faut-il savoir comment notre organisme fait pour les assimiler.  Alors, je me suis lancée et j'ai débuter ma longue recherche sur notre système digestif.  Cela n'a pas toujours été facile de démêler toutes les nouvelles données mais, de fil en aiguille, je commence enfin à comprendre ce que la nourriture fait à mon corps et je suis contente de voir des résultats positifs.  C'est pourquoi j'ai décidé de partager avec vous ce savoir pour essayer d'éclaircir certains points.  Il faut préciser que je ne suis pas une professionnelle et que je ne peux pas remplacer une consultation avec un spécialiste mais, je sais que je peux vous aider à avoir une meilleure relation avec votre corps.  Cet article sera donc un peu plus théorique mais, combien plus enrichissant.

  Le défi que je me suis donné sera donc de vous amener en voyage, suivant le trajet que fait notre nourriture de notre assiette à notre toilette !  Alors, suivez-moi et vivez cette aventure un peu obscure et découvrez ce qui ce passe à l'intérieur de votre propre corps.

Les yeux : C'est avec les yeux que tout commence.  Lorsque l'on regarde notre nourriture, nous envoyons déjà un premier message à notre cerveau qui le transmettra à notre bouche.  C'est alors que nos papilles gustatives produiront de la salive et que notre estomac commencera à sécréter du suc gastrique.

Le nez : Plus haut, au royaume des nerfs olfactifs, il y a pour une multitude d'odeurs différentes toute une série de récepteurs qui leurs sont spécifiquement dédiés.  Le nez est un goûteur de choix et plus notre nourriture s'en approchera et plus il y aura de molécules qui s'en détachera pour venir se nicher dans nos narines.

La bouche : La mastication commence ici et la langue entre en scène.  Quand notre nourriture s'égare loin des dents, elle les remet gentiment sur le droit chemin.  Une fois notre nourriture bien mâchée, elle attrape une petite portion et la propulse au palais mou, juste avant l'oesophage.  C'est à ce moment que ce fait le déclic qui verrouille son passage pour que notre nourriture passe par le bon trou.

Le pharynx : Il y a deux portiers, le voile du palais et le muscle constricteur supérieur, qui se chargent de bien fermer les ouvertures inutiles à notre cause.  Quand le barrage ce fait, le mouvement est si marqué qu'on peut l'entendre jusqu'à nos oreilles ; essayez et avalez et vous entendrez un grand « plop ».  C'est alors qu'une vague de salive emporte la minuscule portion de nourriture et la fait disparaitre dans l'oesophage.

L'oesophage : Quand notre nourriture y passe, ce grand tuyau s'élargit et se referme aussitôt après.  Le parcours de la bouche à l'estomac prend beaucoup de pratique et c'est dans le ventre de notre mère que nous commençons à nous entrainer à déglutir.  À l'âge adulte, nous déglutissons entre six cents et deux mille fois par jour.  En vieillissant nous perdons de l'agilité et avons tendance à avaler de travers.  Si cela commence à arrive trop souvent, mieux vaut consulter une orthophoniste.

L'estomac  : Comme un vrai contorsionniste, notre estomac est un vrai pro des étirements ; il se détend, il s'étend et s'étire de tous les côtés.  Une fois que la nourriture arrivera à destination, l'estomac commencera à accélérer ses mouvements et fera faire des vols planés à nos repas qui rebondiront d'un bord et de l'autre.  C'est justement cette action qui nous font entendre les gargouillis typiques de notre ventre.  Cela fera aussi réagir l'intestin qui débutera à faire de la place pour ce qui s'en vient.  Il se passera environ deux heures pour que le tout soit digéré et passe à la prochaine étape.

L'intestin grêle : C'est ici que l'extraction des nutriments ce fera.  Tout ce dont notre organisme a besoin sera redistribuer dans le sang.  Après, l'intestin grêle fera le grand ménage et commencera donc à se débarrasser de ses déchets.  Quand nous grignotons souvent, le ménage se fait moins souvent et c'est pourquoi nous nous devons de suivre le conseil des nutritionnistes qui recommandent une pause de cinq heures entre chaque repas.

Le gros intestin : Les deux intestins, bien qu'ils soient voisins, n'ont pas la même philosophie du travail.  Le gros intestin est plutôt tranquille et éparpillé, sa flore peut s'épanouir en pleine quiétude et quand quelque chose de pas encore digéré arrive jusque là, c'est elle qui prend la relève.  D'ailleurs, ce qui atterrit dans le gros intestin n'a plus grand chose à voir avec ce qu'il y avait dans notre assiette ; on y retrouvera peut-être encore quelques fibres et des sucs digestifs et c'est à peu près tout.  Le gros intestin bouge peu, trois à quatre fois par jour, il se secoue un peu pour faire avancer son contenu.  Quoique l'intestin féminin est plus lent que le masculin, la moyenne des selles est de trois fois par semaine.

  Finalement, connaitre l'itinéraire de nos repas et l'univers par lequel circulent nos repas peut juste nous aider à évoluer vers un mieux être.  Savoir comment réagit notre système digestif à ce qu'on lui donne comme carburant peut juste nous rapprocher de ce que nous sommes vraiment.  Car, quand nous nous connaissons jusqu'au fond de nos entrailles, on peut définitivement affirmer qu'on est aller au fond de soi-même.


jeudi 2 mars 2017

Le fructose

  Cette semaine j'ai le goût de vous parler d'un sucre moins connu, le fructose.  On gagne à en apprendre sur lui parce qu'il peut nous aider à comprendre certains de nos symptômes digestifs indésirables.  En effet, il existe une intolérance alimentaire à ce sucre très méconnue mais, quand même assez répandue.  Si vous souffrez de troubles digestifs et que vous n'arrivez pas à en saisir la provenance, lisez ce qui suit, cela pourrait vous fournir les informations nécessaires pour vous aider à vous sentir mieux.

  Tout d'abord, commençons par le début et expliquons qu'est-ce que c'est que le fructose.  Si on se fie à Wikipédia, le fructose est un sucre simple, non-hydrolysable, du groupe des cétoses et que l'on retrouve en abondance dans le miel et les fruits.  Mais, dans ce monde qui est le nôtre, il en existe aussi une version industrialisée, une version chimique beaucoup plus dévastatrice et c'est donc attaché au glucose qu'il deviendra le saccharose ou, si vous préférez, le sucre de table.  Le fructose a un pouvoir sucrant supérieur au saccharose en plus d'avoir un taux glycémique plus bas grâce à sa métabolisation qui se fait principalement par le foie : il le changera en glucose pour qu'il puisse finir sa transformation dans l'intestin.  Il est important de préciser qu'il ne demande aucune sécrétion d'insuline pour être assimiler par notre organisme, ce qui peut sembler intéressant pour les diabétiques.  Un constat qui, dans les années 80,  a été fait par un certain monsieur de Montignac, qui ne jurait que par l'index glycémique pour aider ses clients à perdre du poids.  C'est alors que les ventes du sirop d'agave, plus reconnaissable sous le nom de sirop de glucose-fructose sont montées en flèche.  Malheureusement, on avait oublié un facteur de taille : la fabrication de ce sucre reste usinée, ce qui en fait un produit non naturel pour l'organisme donc, moins facilement assimilable.  Ce qui m'amène à vous parler des différentes interactions du fructose avec notre corps et de leurs aléas.

  Comme pour l'intolérance au lactose, celle du fructose a aussi une forme congénitale sévère : la fructosémie.  Elle génère des problèmes digestifs significatifs et ce, dès l'ingestion d'une petite quantité de fructose.  Cependant, la plupart des gens souffrent plutôt d'une intolérance au fructose causée par un excès de ce sucre.  De nos jours, l'industrie agro-alimentaire ce fait un plaisir d'ajouter du fructose dans tout et dans rien et il est difficile pour nous, les consommateurs, de reconnaitre ses différentes appellations, tant qu'il y en a.  Or, on peut dire que le fructose ne se retrouve pas seulement dans les fruits mais, aussi dans le ketchup, le yaourt, la soupe en canne, les céréales en boites, les craquelins et j'en passe.  Quand on se met à y penser, ce que nous catégorisons comme une intolérance est sans doute une réaction corporelle tout-à-fait saine à un changement drastique de notre alimentation au cours du dernier siècle.  C'est peut-être pour ces raisons que le mécanisme derrière cette intolérance diffère des autres.  Les personnes souffrant d'une intolérance congénitale ont dans leurs cellules peu d'enzymes qui permettent l'assimilation du fructose.  Le fructose peut donc se concentrer petit à petit dans ces cellules et entraver d'autres processus.  Dans le cas d'une sensibilité, on suppose que le problème se situe plus au niveau du transport.  Chez les personnes sensibles, les canaux de transport du fructose sont moins nombreux et quand ils ingèrent une petite quantité de fructose, par exemple en mangeant une poire, leurs canaux sont aussitôt saturés et le sucre de la poire rejoint la flore intestinale, dans le gros intestin.  C'est la composition de cette flore intestinale qui jouera un rôle décisif sur la façon dont sera reçu le fructose.  Si certaines bactéries intestinales entrent en contact avec le fructose, elles créeront tout un tas de symptômes gênants.  Aussi, pour une flore intestinale en santé, je vous suggère les probiotiques en capsules.  Quand le fructose est mal assimilé, le moral peut même en prendre un coup.  Grâce au sucre, de nombreuses autres substances nutritives sont en effet absorbées dans le sang.  L'acide aminé tryptophane, par exemple, aime se lier au fructose pendant la digestion.  Mais si la quantité de fructose dans notre estomac est excessive, nous nous en débarrasserons et, du même coup, le tryptophane qui y est accroché.  Or, ce tryptophane nous est très utile pour produire la sérotonine, la fameuse hormone du bonheur.  Or, non décelée, une malabsorption du fructose qui dure depuis des années pourrait, en cas extrême, mener à la dépression.

  On dit que notre consommation de fructose doit se située aux alentours de 50 grammes par jour.  Au delà de cette dose, il pourrait y avoir des incidences néfastes sur notre santé telles que de la diarrhée, des maux de ventre, des ballonnements, voire à long terme, un état dépressif.  Actuellement, aux État-Unis, la consommation moyenne de fructose se situe à environ 80 grammes par jours.  C'est donc dire comment il est important de s'intéresser à la composition des aliments que l'on mange.  Sachez reconnaitre le fructose et ses différentes appellations, sur les étiquettes alimentaires et mangez plus de produits naturels.  Ayez une alimentation saine, avec le moins d'aliments transformés possible et vous serez sur la bonne voie.  La nourriture est notre carburant qui nous permet d'avancer ; plus elle sera de bonne qualité et moins vous risquez de tomber en panne.