jeudi 26 décembre 2013

Quelle est la famille idéale?

  On ne peut pas dire que ma famille est ce que l'on peut appeler idéale...  Issue d'une famille recomposée, mes deux parents tous les deux remariés, il n'a pas toujours été facile d'évoluer dans cet environnement qui a été le mien.  Mais, quand on y pense bien, existe-t-il une famille parfaite?

  À cette question, je réponds d'emblée par la négative.  Étant de ceux qui pensent que la perfection n'est pas de ce monde, il est tout-à-fait naturel pour moi d'être dans cette ligne de pensées...  Mais, existe-t-il des familles plus "compétentes" que d'autres?  Il y en a t-eles qui répondent plus aux critères de ce qu'une famille devrait être dans ce monde qui est le notre?  Tout d'abord, répondons à la question qu'il est primordial de se poser:  Qu'est-ce donc qu'une famille?  Si on regarde dans le dictionnaire Larousse, nous pouvons voir que treize définitions peuvent expliquer le mot "famille".  Bien sûr, il n'y a que sept d'entre elles qui se rapportent à la famille biologique, celle qui unit par le sang.  Mais, quand nous portons bien attention aux autres définitions, nous nous rendons compte qu'elles disent toutes que la famille consiste en un groupe de personne ayant quelque chose en commun.  Je précise cette vision, quelque peu différente de la première, parce qu'on y reviendra plus tard.  Mais, pour l'instant, revenons au terme premier de ce qu'est une famille, c'est-à-dire  un ensemble de personnes qui est relié par le sang, unies par un lien de parenté quelconque.  Si nous parlons de notre famille proche, à savoir notre père, notre mère, nos frères et nos soeurs, ainsi que nos enfants, il est rare, voire impossible qu'elle soit irréprochable.  Ce que je veux dire par là est qu'étant tous des êtres humains imparfaits, comment serait-il possible que notre famille soit incomparable?  Alors, il est sûr que dans un tel groupe, pareil à n'importe quel autre groupe social, il y ait des conflits, des désaccords, des disputes.  Il ne faut pas croire que parce que l'on est associé par le sang à certaines personnes qu'il faut absolument que l'on soit en parfaite harmonie avec celles-ci.  Il se peut même qu'il n'y ait pas grand chose de commun entre vous, mise-à-part le sang...  Encore là, je vous conseille de rester ouvert et, si possible, de garder un contact, même minimal, avec cette personne parce que la vie étant éternel mouvement, tout peut changer avec le temps et vous pourrez être étonné de comment une relation peut tournée.  Donc, sans vous dire que la famille n'est pas importante, loin de là, je vous dis qu'elle n'est pas la vérité absolue.  Qu'il y aura des moments où vous aurez envie de vous retirez de ce groupe qui a pourtant toujours été le vôtre parce qu'il ne vous ressemble plus du tout.  C'est ce qui est en train de m'arriver;  je me rends compte que je ne veux plus avoir les mêmes valeurs, ou du moins certaines, que cette famille, je ne veux plus leurs ressembler autant qu'avant.  Je suis devenue ma propre personne, j'ai évolué vers un autre chemin et, malgré le fait que je n'ai jamais été aussi bien dans ma peau, il est très difficile pour moi de me dissocier de ceux avec lesquels j'ai grandis.  Je me sens coupable de me dévoiler au grand jour parce qu'en faisant cela, il devient évident que je ne suis plus comme eux.  Ce n'est pas que je ne les aime plus, disons que je les aime mieux parce que je les aime pour ce qu'ils sont.  Mais, ce n'est plus ce que je veux être, ce n'est plus ce que je suis.  Je me rends compte que pour réaliser et devenir entièrement ce que je suis, une coupure doit se faire entre ma famille et moi.  Cependant, même si cette séparation  provoquera sûrement de petits accrocs, je veux qu'elle se termine dans la joie et dans la paix.  C'est ce que je vous conseille à vous si vous avez de petites différences avec votre famille;  distinguez vous d'elle sans toutefois vous en défaire totalement.

  Pour ce qui est de l'autre terme de la définition, celui qui veux dire "un groupe de personnes ayant des choses en commun", je trouve que c'est un terme qui colle bien avec le mot "famille".  Parce que, oui, il arrive dans la vie que l'on deviennent plus proche d'un certain groupe de personne parce qu'il nous ressemble plus.  Pourquoi ne pourrait-il pas devenir notre famille alors?  Si c'est avec ce groupe que l'on partage ce qui nous est le plus précieux et c'est à cause de ce partage que l'on évolue sur le chemin de la vie, pourquoi ne pourrait-il pas être notre famille?  Sans que ce soit généralisé, il arrive à certaines personnes de n'avoir rien en commun avec leurs frères de sang et de rencontrer d'autres gens avec qui ils pourront être eux-même et qui les feront avancer sur le chemin de la vie.  Je me dis que si les relations entretenus avec ces personnes nous aident à devenir qui nous sommes vraiment, pourquoi ne pourraient-ils pas être nos frères et soeurs?   Et, pour ceux qui se sentiraient mal parce qu'ils n'ont rien en commun avec leurs géniteurs, n'ayez aucune culpabilité et ayez le courage d'être vous-même, c'est le meilleur cadeau que l'on peut se donner.  C'est ce que j'ai décidé de faire moi, pas parce que je ne veux plus rien avoir à faire avec ma famille, mais plutôt parce que je veux devenir qui je suis réellement.

  Dans le fond,  le mot famille veut dire groupe de personnes avec qui ont partage des expériences et qui nous font avancer sur le chemin de la vie.  Ces personnes peuvent se rencontrer à n'importe quel moment, à n'importe quel endroit au court de notre existence et, la vie étant toujours en mouvement, peuvent s'interchanger, à la condition qu'il y ait toujours un brin de stabilité.      

jeudi 19 décembre 2013

Un sentiment d'accomplissement

  Demain j'irai chercher mon diplôme.  Eh oui, j'ai enfin terminé mon cours en éducation en milieu scolaire.  Beaucoup de temps et de sacrifices pour ce petit bout de papier...  qui, pour moi, signifie bien plus qu'un certificat que l'on accroche au mur.

  Effectivement, si je me rappelle bien, dans un de mes cours nous avons parlé de la théorie de Maslow.  Maslow est celui qui est considéré comme le père de l'approche humaniste en psychologie.  Psychologue américain, né en 1908 il est encore une référence très reconnue dans le domaine.  Sa pyramide sur les besoins de l'homme est étudié dans tous les domaines nécessitant la compréhension de la pensée de l'être humain.  Plusieurs besoins y sont énumérés commençant, à la base, avec les besoins physiques passant par les besoins de protection, d'appartenance, d'estime de soi et, finalement, d'accomplissement.  Chaque niveau, en partant de la base de cette pyramide doivent être comblés afin que l'on puisse passer au niveau suivant.  Or, comme vous avez pu le constater, la dernière étape est l'accomplissement de soi.  Alors, voilà pourquoi ma remise de diplôme est un moment extrêmement important pour moi:  il signifie tout le travail que j'ai dû accomplir pour pouvoir arriver à cette fameuse journée.  Ce travail comprend bien sûr, le cours en tant que tel, mais aussi tout le cheminement que j'ai fais sur moi-même.  J'ai dû monter tous les échelon de la pyramide afin d'arriver à d'abord, avoir le goût de m'accomplir, ensuite avoir le courage et la confiance pour entamer le travail qu'il fallait pour y parvenir, pour après, avoir la force de continuer jusqu'au bout malgré les difficultés rencontrées.

  En effet, maintenant que j'y pense, cela n'aurait pas pu être autrement.  Je le sais parce que j'ai déjà essayé auparavant de m'accomplir sans avoir combler mon besoin d'estime de moi, ou même d'appartenance et ce fût un échec sur toute la ligne.  Je me rends compte maintenant pourquoi, ce qui me fait croire encore plus en la théorie de Maslow.  Ayant eu une enfance et une adolescence mouvementées, mes besoins d'appartenance, d'estime et même de sécurité n'ont pas été comblés.  De ce fait, même si je le voulais, je ne pouvais pas passer à l'autre niveau qui était d'accomplir mes rêves.  J'ai essayé, oh que j'ai essayé, sans grands résultats.  N'ayant pas vraiment de lieu d'appartenance, c'est ce besoin que j'essayais de combler quand je me présentais à un cours quelconque.  Alors, dès que je me faisais des amis et que je me sentais chez moi dans ce nouveau lieu où j'étais supposée étudier pour atteindre mon but ( qui consistait à m'accomplir ) je me sentais mieux car je venais de combler un de mes besoins essentiels.  En plus, mon estime n'était pas très haute, faisant en sorte qu'il m'était facile de me faire croire que je n'arriverais pas à aller jusqu'au bout, que je n'étais pas assez forte pour pouvoir accomplir ce que j'avais commencé.  La suite était, malheureusement inévitable;  j'abandonnais ce que j'avais commencé pour me concentrer sur ce qui m'apportait ce dont j'avais besoin.  Mais, en lâchant ce que j'avais commencé, sans m'en rendre compte, je perdais aussi mon lieu d'appartenance et tout était à recommencer...  Quand j'y pense, j'ai été prise dans cette roue une bonne partie de ma vie.  Jusqu'à il y a cinq ans...

  Voilà cinq ans, je me suis tannée...  ou, plutôt, mon corps s'est tanné!  J'ai commencé à être malade et il m'a fallu arrêter de travailler.  Même si ce n'était vraiment pas ce que je pensais à ce moment, c'est la meilleure chose qui est pu m'arriver dans ma vie!  Pendant ce temps d'arrêt, je n'ai pas eu le choix de faire du ménage dans mon intérieur et de regarder ce qui ne fonctionnait pas bien avec moi-même.  Avec l'aide de mon entourage et surtout de mon conjoint, j'ai été capable de remonter le fil de mon existence et de soigner, une à une, les blessures de mon passé.  J'ai réalisé que mes besoins de sécurité et d'appartenance était maintenant comblé:  j'avais une famille et un conjoint merveilleux sur qui je pouvais compter et j'ai trouvé des moyens d'assouvir mon besoin d'estime.  Pendant ces deux ans d'arrêt, j'ai compris qu'il fallait d'abord m'aimer complétement, avec mes forces et mes faiblesses, pour pouvoir croire que j'étais assez forte pour m'accomplir.  Bien sûr, cela m'en a pris du temps pour y arriver, mais quand on y pense, qu'est ce que deux ans dans toute une vie?

  Il ne faut pas penser que ma vie est maintenant parfaite, loin de là, mais je l'aime comme elle est, et je suis toujours contente de ce qu'elle m'apporte.  Cela ne veut pas dire que je sois toujours heureuse et que je n'ai jamais de problème, mais j'accepte entièrement ce qu'elle me donne et je sais que je serai capable de passer au travers.  J'ai aussi appris que c'est souvent dans les difficultés que l'on apprend le plus.  En fin de compte, j'ai appris à être heureuse.  Vous comprenez maintenant pourquoi je dis que ce que j'irai chercher demain est beaucoup plus qu'un simple papier pour moi, en fait, c'est l'accomplissement d'une grande partie de ma vie.


 

jeudi 12 décembre 2013

La pseudo-émotion; la sensation d'abandon

 
Nous prenons souvent des états d'âme ou des attitudes pour des émotions.  Confondant ainsi nos émotions avec les situations auxquelles elles sont liées, nous pensons que tout ce que nous ressentons sont des émotions.  Pour que vous ayiez une meilleure compréhension de ce que je veux vous entretenir, je vais vous énoncer différentes exemples de comment l'on peut exprimer ces dites pseudo-émotions.

  Premièrement, il y a les états de fait.  Dans cette catégorie on retrouve toutes les sensations que l'on ressent vraiment, mais qui restent ambigües et qui peuvent changer d'une personne à l'autre.  Comme se sentir isolé, blessé ou déçu.  D'ailleurs, la sensation d'abandon, qui est notre sujet d'aujourd'hui, fait parti de cette catégorie.  Nous pouvons aussi employer des images comme se sentir « loin », « étouffé », « écrasé » qui sont des approximations de sentiments.  Après, il y a les états d'âme.  Ceux-ci sont des états teintés d'émotions.  Comme "je suis calme, serein, confus ou déprimé ".  Encore là, les thèmes restent vagues parce qu'il existe différents types de " calme " ou de " confus " selon le moment, ou la personne.  Nous avons ensuite les attitudes, comme être chaleureux, charmant, ou hostile.  Il s'agit là de prédispositions à agir dans un sens ou dans l'autre et non des émotions.  Enfin, nous avons les évaluations qui se résument à comment nous nous trouvons, comment nous nous voyons.  Parce que souvent nous allons nous dire que nous nous sentons stupide, par exemple.   Dites de cette façon, ces formulations sont imprécises et ne correspondent aucunement à la vérité.  On devrait donc dire que l'on se TROUVE stupide et si on cherche encore plus loin on pourrait découvrir que c'est plutôt parce qu'on a peur du jugement porté sur nous que l'on se trouve stupide.  Mais, il est sûr que pour arriver à cette réponse, il nous faut chercher en dedans de nous et décortiquer souvent beaucoup d'impressions, de pensées et de sensations.  Les pseudo-émotions sont généralement ancrées en nous depuis de nombreuses années et font parties intégrantes de nos pensées.  C'est pour cette raisons qu'elles sont complexes et nous demande beaucoup de travail sur nous pour arriver à les comprendre.  Mais, si on décide de prendre le temps qu'il faut pour y parvenir et que nous apprenons à écouter ce qui se passe vraiment en nous, on peut arriver à les saisir.

  J'ai décidé de vous parler du sentiment d'abandon parce que c'est un sentiment qui fait parti de moi.  J'ai dit fait parti de moi parce que même si je l'ai compris et accepté, il est toujours présent.  Il est sûr que je ne le ressent presque plus maintenant, mais il y a des jours où je suis plus vulnérable et où il se pointe encore le bout du nez.  Le sentiment d'abandon n'est pas une émotion mais bien un vécu complexe lié à l'expérience d'avoir été abandonné par le passé.  Ayant été abandonnée quand j'étais jeune, il persiste tout au fond de moi un espace vide où je me retrouve lorsque je me sens, encore une fois, délaisée.  Comme je l'ai dis plus tôt, il est maintenant facile pour moi de reconnaitre la sensation et d'en comprendre les effets.  Mais, pour quelqu'un qui n'a pas encore examiner son intérieur il est très difficile de saisir le pourquoi de ce sentiment.  Il peut arriver n'importe quand et être déclenché par n'importe lequel stimuli.  Cela dépendra du vécu de l'individu comme tel.  Il y a quand même certains indices;  si vous ressentez une tristesse soudaine qui vous semble être reliée à rien d'apparent, portez une attention particulière, c'est le premier indice.  Il y a souvent, quoique pas tout le temps, beaucoup d'angoisse reliée au sentiment d'abandon qui sera stimulée par des moments de solitudes, des rejets d'un être aimé ou d'images évocatrices.  Comme je le disais plus haut, le sentiment d'abandon est solidement ancré en nous parce qu'il a été produit dans un moment où nous étions particulièrement vulnérable, à un moment crucial de notre développement ou à répétion sur une longue période de notre vie.  Être abandonné laisse un grand trou dans notre estime et, plus ou moins consciemment, nous craignions que le rejet initial se répète.  C'est pourquoi, soit nous nous protégeons et ne laissons personne entrer dans notre intimité, soit nous devenons des dépendants affectifs ayant toujours peur d'être, encore une fois, rejeté.

  Comment donc arriver en s'en défaire, ou devrais-je dire, comment arriver à vivre avec?  En l'acceptant tout simplement.  Je dis « tout simplement », mais dites-vous que ce n'est vraiment qu'une expression!  Parce qu'il n'est assurément pas évident de réussir à s'admettre que l'on a été abandonné.  Mais, je vous le jure, c'est effectivement la seule façon.  Quand j'ai réussis à accepter cette petite fille qui vivait en moi et qui avait été abandonnée par ceux qui sont supposé l'aimer le plus, elle s'est fait une place en moi et a commencé à fleurir.  Avant cela,  moi-même je la traitais de le même façon;  je ne voulais rien savoir de ce côté de moi que personne n'aimait.  Pourquoi j'aimerais cette petite fille dont personne ne voulait?  Pourquoi prendrais-je le temps de l'écouter?  Alors, je la rejetais, pareil comme ceux qui m'avaient fait croire qu'elle n'en valait pas la peine.  Quand j'ai décidé de prendre le temps de l'écouter, tout a alors changer.  Elle n'était plus abandonnée car elle avait maintenant quelqu'un à qui se confier.  J'ai alors commencé à comprendre et à  laisser vivre mes émotions reliées à cette sensation d'abandon.  C'est de cette façon que l'on réussit à s'en sortir.  Bien sûr, il m'arrive encore, à certains moments, que le sentiment revienne mais, vu que je le connait, je suis capable de le ressentir sans angoisse et sans peur.  Parce que j'ai choisis d'assumer entièrement cette dépendance, la relation que j'entretiens avec elle me permet d'évoluer énormément.

  En résumé, avec beaucoup de travail, on peut arriver à vivre avec cette sensation d'abandon et même apprendre d'elle.  Il suffit d'être à l'écoute de soi-même et ce, même quand ce que l'on découvre n'est pas agréable.  Je vous dirais même d'être encore plus attentif dans ces moments là.  Une fois la douleur de la réalité digérée, vous allez pouvoir prendre le temps d'analyser et de comprendre ce qu'elle cachait.  Vous y découvrirez sûrement des aspects étonnants sur vous-même et serez heureux d'avoir fait la rencontre de cette personne qui s'y cachait par peur d'être, encore une fois, rejetée.

jeudi 5 décembre 2013

L'angoisse et l'anxiété, les contre-émotions du siècle

  Qu'est qu'une contre émotion déjà?  Ce sont des malaises, à forte composante corporelle, qui résultent de la répulsion de nos émotions.  C'est-à-dire que quand nous ne voulons pas ressentir les émotions naturelles qui se forment en nous, ou s'occuper d'un problème quelconque, nous allons assurément éprouver certains troubles qui seront les conséquences de nos actions.  Ces bouleversements qui sont, pour la plupart, corporels peuvent être très dérangeants et prendre une grande partie de notre temps.  Si nous pensons aux migraines, douleurs lombaires, noeuds dans l'estomac, à la tension musculaire, nous pouvons nous rendre compte que, de nos jours, beaucoup de gens souffrent de contre-émotions.  Les plus populaires sont ceux que j'aime appelées les maladies du siècle;  l'angoisse et l'anxiété.  Quoique sensiblement pareilles, ces deux maux ont quelques différences.  C'est ce que nous allons voir maintenant.

  Commençons par l'angoisse.  L'angoisse est un malaise plus ou moins intense qui ressemble beaucoup à la peur.  Ce qui la caractérise et, du même fait, la différencie de l'anxiété est qu'elle semble sans raison et surgit généralement de façon inattendue.  Elle peux s'installer momentanément ou très longtemps.  Elle est souvent accompagnée d'un vif serrement au plexus solaire.  Lorsqu'elle est extrême, plusieurs autres symptômes peuvent se joindre à ce serrement.  Il peut y avoir des difficultés à respirer, de la transpiration excessive, des palpitations, des étourdissements, de la nausée et bien d'autres encore.  L'anxiété quant à elle, est une peur plus diffuse.  Elle se manifeste par un léger affolement intérieur.  Elle a tendance à plus ressembler à une émotion par le fait que les réactions physiques ressenties sont moins fortes, moins violentes.  Lorsque l'anxiété s'installe, elle prend toutefois souvent toute la place et rends tous nos gestes plus nerveux.  De ce fait, nous avons plus de misère à se concentrer.  Alors, on peut voir qu'à part l'intensité et le fait que l'anxiété est causée par un sujet que l'on connait déjà, ces deux contre-émotions sont pratiquement identiques.  C'est à penser que l'angoisse est due à un problème émotionnel plus éloigné de notre conscience.

  Dans les deux cas, il faut le prendre comme un signal que quelque chose nous dérange.  Avec l'anxiété, c'est souvent des objets dans l'avenir rapproché dont il est question.  Comme un examen, un nouveau travail ou l'affrontement d'une personne avec laquelle on a un conflit.  Tandis que l'angoisse surgit plutôt quand nous négligeons de faire place à un sentiment qui tente d'émerger en nous.  Alors, on peut dire que c'est la peur de faire face à ce sentiment ou à cette préoccupation qui cause la sensation.  Ce qui arrive cependant avec l'angoisse est que le sentiment peut être tellement loin dans notre mémoire, tellement enfouie dans nos souvenirs, qu'il en est rendu inconscient.  C'est dans ces cas précis que l'angoisse deviendra récurrente et persistante.  Parce que je ne suis pas réceptif aux messages que mon corps m'envoie, ils se feront de plus en plus assidus et continueront aussi longtemps que je n'y répondrai pas.  Mais, pour ce qui est de l'anxiété, il est plus facile de répondre au signal qu'elle nous envoie parce que, si on y prête vraiment attention, on peut détecter assez aisément pourquoi elle nous l'envoie et ainsi, trouver une solution.  Pour ce qui est de l'angoisse, c'est beaucoup plus difficile.  Mais, les deux reste un « symptôme » au même titre que le sont l'insomnie, les céphalées de tension ou les réactions somatiques provoquées par un contrôle émotionnel telle que les irruptions d'eczéma, le psoriasis, les ulcères d'estomac, etc.  Pour ce qui est de l'angoisse, cela survient généralement à l'occasion d'une pensée, d'un contact, devant une image ou en écoutant une musique qui évoquent, de près ou de loin, le sentiment ou le sujet de préoccupation que l'on veut éviter.

  Quoiqu'il en soit, il faut se rappeler que notre psychisme ne tolère pas que ses messages ne soient pas pris au sérieux.  Si le signal lancé par l'angoisse ou l'anxiété n'est pas écouté, il en créera d'autres jusqu'à temps qu'on prenne le temps de l'écouter.  Alors, encore une fois, il nous suffit de tendre l'oreille et de prendre conscience de ce qui se passe dans notre corps pour pouvoir ensuite trouver une solution.  Même si il est parfois ardu et long de le faire, vous serez toujours récompensé de vos efforts.  Récompensé par la paix d'esprit, le calme et la sérénité procuré par le soin que vous avez pris le temps de vous donner.  Quand on y pense, quel beau cadeau à se faire à soi-même!            

jeudi 28 novembre 2013

La culpabilité, une émotion mixte

  Les émotions mixtes sont souvent un amalgame de différentes émotions et de subterfuges que nous utilisons pour ne pas voir ce que nous ressentons vraiment.  Ce procédé arrive couramment à déjouer les autres ainsi que nous-même.  À moins d'être des personnes averties, qui ont un flair exceptionnel pour déceler ce qui se passe en nous, ces émotions passent fréquemment pour autre chose.  Contrairement aux émotions simples, dont le but est de nous informer, on pourrait dire de certaines émotions mixtes qu'elles tentent de nous «désinformer», de nous mélanger.  Il est donc important de les examiner soigneusement afin d'arriver à identifier les composantes de celles-ci.  Malheureusement, si on ne prend pas le temps de le faire on restera dans la stagnation.  C'est leur effet pernicieux qu'elles ont sur nous et sur nos relations qu'il est surtout intéressant de comprendre.  La reine des émotions mixtes est la culpabilité et c'est pourquoi c'est sur elle que mon blogue portera.  D'autres faisant partie du même lot sont;  la jalousie, la pitié, la honte, le mépris l'amertume, le dégoût, la révolte et l'amour.

  La culpabilité n'est pas une émotion en soi.  Il s'agit plus d'une expérience émotive qui peut comprendre plusieurs émotions différentes.  Au départ, il existe une culpabilité saine et une malsaine.  Nous allons,aujourd'hui, expliquer l'intervalle qui existe entre les deux.  Qu'est-ce qu'une culpabilité saine?  C'est le sentiment que j'ai quand j'ai agi contre mes valeurs profondes.  Exemple:  Parce que mon amie ne s'est pas présentée à notre rendez-vous, je l'ai impulsivement insultée.  Mon attaque porte fruit, elle est terriblement blessée.  Je me sens dans tous mes états et la culpabilité m'envahit.  La culpabilité saine suppose toujours deux choses;  que j'aie dérogé à mes valeurs et que j'avais le choix de le faire ou non.  Que mon expression soit impulsive ne diminue en rien le caractère libre de mon action:  la colère ne m'a pas emporté, je me suis laissé entraîner par elle.  À quoi sert cette culpabilité saine?  À nous faire reconnaître qu'il y a eu un déséquilibre intérieur.  Je n'ai pas été fidèle à mes principes alors que je pouvais l'être.  Quelle est la bonne chose à faire avec la culpabilité saine?  L'admettre!  Il m'appartient d'assumer la responsabilité de mes actes et de réparer le mal que j'ai fait.  Même si ce n'est pas toujours évident de le faire, c'est la seule solution qui m'amènera à bien vivre cette émotion.  Passons maintenant du côté malsain;  la culpabilité de dissimulation.  Commençons par en décrire un exemple pour mieux en comprendre les composantes.  Ma soeur désire fortement venir avec nous (mon conjoint et moi) en vacances.  Elle vient de se séparer de son chum et se sent terriblement seule.  Bien que j'aime beaucoup ma soeur, j'aimerais passé mes vacances entre amoureux, juste mon chum et moi.  Je veux donc refuser, mais je me sens très coupable et égoïste.  Quand on lit l'exemple, on comprend que la culpabilité de dissimulation est une manière de déguiser notre expérience pour la rendre plus acceptable à nos yeux ainsi qu'aux yeux des autres.  De cette façon, on refuse d'assumer nos désirs, nos sentiments, nos choix.  On refuse d'endosser les émotions qui se cachent en dessous de celle-ci, soit la colère, la peur et parfois, la peine.  Alors, à quoi sert donc cette façon de faire?  À éviter assumer mes actes, tout simplement!  En effet, à mes yeux, me sentir coupable diminue ma responsabilité dans le choix que je ferai.  J'ai donc moins l'impression d'agir de manière égoïste.  L'aveu de ma culpabilité devient donc un moyen de manipulation pour diminuer les conséquences de mon geste.  Comment arriver à se débarrasser de cette mauvaise manie?  C'est essentiellement en prenant la responsabilité des mes gestes et des conséquences qui y sont liées que j'arriverai à me libérer de cet échappatoire pernicieux.  Cela dit, il y aura sûrement toujours un sentiment de culpabilité, mais le côté malsain aura disparu.  Si on prend l'exemple, si j'assume entièrement ma décision et que je décide de dire à ma soeur la vraie raison de mon refus, j'éprouverai encore de la culpabilité, mais j'aurai la satisfaction d'avoir été claire et d'avoir agi ouvertement avec elle.

  Comme vous avez pu le constater avec la culpabilité, les émotions mixtes sont beaucoup plus complexes que les émotions simples.  Il prendra plus de temps et d'efforts de votre part pour pouvoir revenir à la source et comprendre ce qui se passe réellement en dedans de vous.  Mais, le travail et les heures que vous y mettrez seront grandement récompensées car une fois comprise, l'émotion qui était autrefois nuisible deviendra un précieux outil qui vous aidera à évoluer et à grandir en tant qu'être humain. 


jeudi 21 novembre 2013

La colère, une émotion simple

  Comme je vous l'avais promis dans mon dernier blogue, je vous reviens cette semaine avec le sujet des émotions.  Pour cette semaine nous parlerons des émotions simples et plus précisément, de la colère.  Mon choix s'est arrêté sur cette émotion parce qu'elle est souvent mal interprétée.  Comme avec toutes les émotions négatives il est fréquent qu'elle ne soit pas la bienvenue dans nos vies.  De ce fait, nous avons tendance à la refouler et à en avoir honte.  Mais, comme toutes les autres émotions, il est important de la ressentir et, notamment, de la comprendre parce que c'est quand nous saisissons ce qui se passe en dedans de nous que nous pouvons vraiment commencer à évoluer.  Alors, voilà pourquoi j'essaierai de vous résumer en quoi consiste la colère et pourquoi nous la ressentons.

  La colère est une émotion simple qui traduit l'insatisfaction.  Il nous arrive souvent de ressentir cette émotion parce que la vie quotidienne nous réserve de multiples moments d'insatisfaction.  Il est donc tout-à-fait normal d'éprouver cette émotion car tout le monde sait très bien que personne ne peut être satisfait dans tous les domaines de sa vie et ce, en tout temps.  Ceci dit, la colère varie en nature et en intensité.  Elle peut aller du mécontentement et de l'irritation jusqu'à l'exaspération et la fureur.  Dépendant du type d'insatisfaction, nous ressentirons différents types de colères.  L'impuissance à se soustraire à une situation non désirée provoque la rage, tandis que la révolte est spécifique aux situations où il y a une injustice.  Mais, à quoi sert la colère exactement?  Elle surgit généralement lorsque l'équilibre est rompu dans un aspect de notre vie, ce qui signifie qu'un de nos besoin, ou un de nos désir, n'est pas comblé.  Elle est toujours vécue à l'égard de quelqu'un ou quelque chose faisant obstacle à ce que nous désirons.  Comme toutes les émotions, la colère est une saine manifestation de notre insatisfaction.  C'est de la façon que nous la vivons qui peut être problématique.  Mal vécue elle peut nous amener à toutes sortes d'ennuis autant physiques que mentaux.  Pour vivre sainement notre colère, nous devons d'abord nous considérer comme étant le principal responsable de notre vie.  C'est la seule manière de pouvoir ressortir du positif de cette émotion.  Si nous estimons, au contraire, être à la merci des autres, ou de la vie, nous serons continuellement porté à les accuser de nos frustrations.  Dans ce cas,  nous ne serons jamais capable d'apprendre de cette émotion et de ce qu'elle a à nous communiquer sur ce que nous sommes en train de vivre.  Il n'est pas vrai que la colère provoque l'emportement, ce sont plutôt les blocages dans notre processus émotionnel ou le fait d'attribuer la responsabilité à quelqu'un d'autre qui explique nos faux pas.  Si on ne prend pas le temps de ressentir notre colère dans son intégralité, de comprendre « comment et combien » on est affecté, on ne trouvera jamais le moyen d'aller jusqu'au bout de l'expérience de cette émotion.

  La vie nous confronte à des problèmes divers.  Pour assurer notre satisfaction et notre confort, nous devons les régler.  Si j'ai des problèmes avec mon ordinateur, rien ne me sert de déverser ma colère sur lui car je doute fort que cela règle mon problème et satisfasse mon besoin.  Je peux bien tenter de me soulager en l'accusant de tous les maux, mais si j'entreprends de le détruire, il est clair que je concentre mon énergie sur la mauvaise cible.  Je risque plus d'être satisfait si j'accepte de consacrer le temps qu'il faut à le réparer.  Appeler un technicien et définir mes priorités par rapport au problème serait beaucoup plus productif.  Quant à ma frustration, si il est nécessaire de l'exprimer pour pouvoir me libérer, autant le faire de façon rentable.  C'est-à-dire sans nuire à quiconque:  pourquoi pas un bon rugissement, un juron bien senti ou un coup sur le divan?  Il n'est pas toujours facile de bien vivre sa colère.  Souvent, faire ce qu'il convient pour trouver la satisfaction désirée devient exigeant.  C'est pourquoi il peut nous arriver de nous en prendre à un tiers pour la déversée, ce qui est vraiment injuste puisque l'autre n'a rien à voir avec une émotion qui sommeille au fond de nous.  Ce type de réaction, qui est malheureusement trop souvent utilisée, empoisonne les relations et ne fait que compliquer notre vie.

  Comme c'est le cas pour toutes nos émotions, si on s'efforce de vivre complètement et sainement notre colère, on pourra comprendre l'importance de cette frustration.  On sera alors en mesure d'identifier quel est notre besoin et comment le satisfaire.  De cette façon, on pourra ensuite trouver la solution la plus appropriée.  Encore plus important, dites vous qu'à chaque fois que vous arrivez à comprendre le pourquoi de votre frustration, vous arrivez à comprendre une nouvelle partie de vous-même.
          
 Références:  La puissance des émotions  par:  Michelle Larivey  Éditions de L'homme 

jeudi 14 novembre 2013

Différents genres d'émotions

  Même si pour plusieurs d'entre nous il est difficiles de vivre avec elles, les émotions sont indispensables à la vie.  Elles sont comme des guides dont la fonction consisterait à nous aider à répondre aux besoins qui surviennent au cours de notre existence.  La plupart d'entre elles passent presque inaperçues, car elles ne nous causent aucun problème.  C'est quand elles nous dérangent que nous tentons alors de les manipuler, ou de les transformer artificiellement.  Il existe toutes sortes d'expériences émotives.  Du refoulement d'émotions jusqu'à l'émotivité extrême et elles jouent toutes le même rôle capital pour nous:  nous informer de nos besoins, qui sont parfois en manque, parfois satisfaits.

  Tout d'abord, il est important de faire la différence entre trois termes trop souvent mélangés;  les sentiments, les émotions et les expériences émotives.  Le sentiment se réfère à une expérience émotionnelle s'apparentant à un état émotif;  la tendresse, l'affection ou l'amertume par exemple.  Il ne comprend pas de sensations corporelles fortes.  L'émotion, au contraire, renvoie à une réaction intérieur vive, très intense.  Elle est plus localisée et envahissante que le sentiment.  Elle s'accompagnera presque tout le temps de sensations physiques plus ou moins fortes et nombreuses.  C'est le cas de la peine, de la colère, de la rage et de la peur.  L'émotion surgit et parfois s'empare de nous, contrairement au sentiment qui s'installe plus discrètement même s'il demeure important.  Tandis que l'expérience émotive est un amalgame d'émotions et de sensations vécues, alimenté par des pensées ou entraînant des façons de penser, comme la panique.  Il faut cependant préciser qu'il n'existe pas de vérité absolue pour ce qui est de la description des expériences émotionnelles.  Le vécu émotionnel étant complexe et multidimensionnel parce que l'on peut dire qu'il y a autant de réalités émotionnelles qu'il y a d'être humain sur cette planète.

  Beaucoup ont essayé de catégoriser les émotions.  Relevant d'un monde subtil, il n'a jamais été évident de le faire.  C'est pourquoi il existe plusieurs classements, plusieurs façons de trier ces dites émotions.  Une de mes préférée a été crée par la psychologue humaniste Michelle Larivey.  Elle se divise en quatre genres;  les émotions simples, les émotions mixtes, les contre-émotions et les pseudo-émotions.  Je trouve cette manière de décrire les émotions que l'on vit simple et facile à comprendre.  Les émotions simples sont les émotions à proprement parlé.  Elles se divisent en deux grandes classes, les positives et les négatives.  Chacune de ces classes se resubdivisent encore en trois catégories.  Les émotions qui se rapportent au besoin sont les émotions par rapport au besoin.  Celles se rapportant au responsable de la satisfaction ou à ce qui fait obstacle sont les émotions par rapport au responsable ou à l'obstacle.  Enfin, celles qui sont déclenchées par l'imaginaire et qui ne s'apparentent pas au présent appartiennent aux émotions anticipées.  Pour ce qui est des émotions mixtes, elles se composent d'émotions simples, mais il y a souvent beaucoup d'autres choses qui la complètent.  Comme des expériences et des souvenirs qui vont venir agrémenter l'émotion comme telle.  C'est pour cette raison qu'il nous faut absolument décomposer ces expériences jusqu'à leur plus simple expression pour pouvoir en dégager la principale émotion de laquelle elles découlent.  De cette façon, nous serons en mesure de ressentir notre véritable émotion.  Par exemple;  l'amertume, qui est un mélange de colère et de tristesse.  Après, viennent les contre-émotions qui sont une manifestation de résistance émotionnelle.  Elles s'accompagnent souvent de démonstrations à dominance corporelle, qui proviennent d'un blocage du processus émotionnel.  Il faut donc remonter à la source du dit trouble pour pouvoir ainsi trouver l'émotion réprimée.  Exemple:  l'agitation, qui est souvent le signe d'une émotion mise à l'écart.  La dernière catégorie et non la moindre est celle des pseudo-émotions.  Dans ce groupe diverses expériences qui n'ont des émotions que l'apparence y sont regroupées.  On peut y retrouver le sentiment d'abandon, l'admiration, l'ambivalence et la compassion.  Même si ce ne sont pas, à proprement parlé, des émotions, il est essentiel de les traduire en langage émotionnel si nous voulons prendre complètement conscience de notre problème et, ainsi, nous permettre d'évoluer.  En effet, c'est en extrayant les émotions que ces expériences nous on fait vivre, en les comprenant et en les acceptant que nous pourrons mieux connaitre qui nous sommes vraiment.

  Enfin, je suis consciente que ce résumé peut être difficile à comprendre pour la personne qui n'est pas habituée dans le domaine émotionnel.  Parce que le livre qui a été écrit à ce sujet m'a moi-même ( une personne beaucoup trop émotive ) beaucoup aidé à saisir qui j'étais et pourquoi j'agissais d'une telle façon, il me fera plaisir d'élaborer sur le sujet dans mes blogues à venir.  Je vous promets donc au moins un blogue pour chaque catégorie que je vous conseille fortement de lire.  Pour moi ce livre a été ce que j'appelle une découverte surprise.  Moi, qui ne s'attendais pas nécessairement à grand chose, je beaucoup appris à la lecture de ce livre.  Alors, pour tous ceux qui veulent arriver à mieux comprendre ce qui se passe au niveau de leur coeur, il me fera grand plaisir d'essayer, sans grande prétention, de les aider.  Sur ce, jusqu'à la prochaine fois je vous dit d'être attentif à ces remous qui ont souvent tendance à vous secouer parce que c'est à travers leur compréhension que vous arriverez à vous élever encore plus haut.


Références:   La puissance des émotions  par:  Michelle Larivey  des éditions de L'homme              

jeudi 7 novembre 2013

L'halloween, plus qu'une fête, une thérapie!!!

  Le 31 Octobre, une fête qui est ma préférée durant l'année est célébrée sur la majeure partie de notre planète;  l'halloween.  Cette fête d'origine anglo-saxonne, dont la signification exprime la veille des sanctifiés, permet aux enfants de se déguiser pour passer de porte en porte afin de ramasser des bonbons.  Mais, il n'y a pas rien que les enfants qui trouvent du plaisir à célébrer cette fête;  souvent les plus vieux s'amusent eux aussi à se transformer.  Ils en profitent pour se métamorphoser ainsi que leurs demeures.  Pour moi qui ai déjà fait un cours en décoration intérieure et étalage, c'est le temps rêvé pour mettre mes connaissances et mes compétences à exécution.  Mais, je pense que même ceux qui n'ont aucune expérience professionnelle en lien avec le déguisement ou les décors peuvent y trouver des avantages à altérer leurs existences, l'histoire d'un soir.

  Il est sûr que pour moi le déguisement est synonyme de plaisir.  Revêtir un costume et utiliser du maquillage pour devenir quelqu'un d'autre est pour moi un vrai divertissement.  J'adore agencer et fabriquer des vêtements dans le but de personnifier différents personnages qui évolueront dans un décor que j'aurai moi-même imaginé, pour lequel j'aurai modifié les allures de ma maison.   Pourquoi cette passion me fait-elle tant de bien?  Ce n'est que cette année que je me suis penchée sur la question et la réponse que j'ai trouvée, comme je vais vous l'expliquer, m'a fais réalisé que cette façon de faire serait sûrement bénéfique pour tout le monde.  Donc, cette exaltation que j'ai quand vient le temps de déformer une partie de ma vie vient du fait qu'il me fait du bien de prendre une pause de moi-même.  Oui oui!  Vous avez bien comprit;  mon passe temps est très gratifiant pour moi parce qu'il me permet de prendre un congé de moi-même!  Présentement, certains d'entre vous êtes certainement en train de penser que j'ai perdu la tête, que ce que je suis en train de vous dire n'est pas correct.  Comment puis-je penser que me défiler de moi-même peut être favorable?  Mais, si vous êtes de ceux qui pensent cela, rassurez-vous;  ce n'est pas exactement ce que je dis.  Parce qu'il faut bien faire la différence:  prendre congé pour une soirée, ou même une journée, ne signifie pas se cacher de notre vrai moi dans notre vie de tous les jours...  Pensez-y, même quand on est bien avec quelqu'un cela nous fait toujours du bien de s'en reposer de temps en temps... et bien, je crois qu'il peut en être de même avec nous-même!  Devenir quelqu'un d'autre pour quelques heures ne peut, d'après moi, que nous être bénéfique si on ne le fait pas pour des raisons négatives.  Cela peut être amusant de mettre notre personne de côté pour devenir quelqu'un d'autre.  Dans le fond, nous nous permettons en faisant cela de jouer un rôle qui n'est pas le nôtre.  Nous mettons de côté nos préoccupations présentes pour nous laisser aller à la fantaisie d'être ce que nous ne sommes pas habituellement.

  Tant que cela reste un jeu sommaire je me dis qu'un petit repos de nous-même ne peut que nous faire du bien.  C'est quand cela devient plus sérieux qu'il y a lieu de s'inquiéter.  C'est quand la raison de notre changement n'est pas le jeu mais bien le défilement.  Différentes raisons peuvent devenir problématiques:  on devient quelqu'un d'autre parce que l'on ne s'aime pas soi-même ou parce que l'on a l'impression que les autres ne nous aiment pas comme on est.  Dans le fond, toutes les causes qui sont en rapport avec une mauvaise estime de soi sont d'aberrants motifs de vouloir ne pas être soi-même.  Il est alors important d'aimer la personne que l'on est pour que le congé ne soit pas un défilement.  Cela ne veut pas dire qu'il est absolument dangereux pour la personne qui ne s'aime pas de se déguiser pour un soir de fête et de s'amuser.  C'est plutôt quand le geste devient plus régulier que l'on peut s'inquiéter. De toutes façons, il est rare que les personnes qui veulent fuir ce qu'ils sont vraiment vont prendre se moyen.  Malheureusement, il existe d'autres manières plus destructives, comme prendre de la drogue, pour ne plus vivre avec soi-même.

  En résumé, le déguisement nous permet de jouer des rôles que l'on ne pourrait pas vivre au quotidien.  Cela permet de lâcher notre fou et de s'amuser.  Parfois, ce n'est que dans ces accoutrements que l'on peut s'autoriser à faire ou dire des choses que l'on n'oserait jamais en étant soi-même et c'est parfait ainsi!  Quand nous nous permettons d'être quelqu'un d'autre, nous nous permettons souvent de réaliser certains fantasmes.  Pourquoi pensez vous qu'il y a tellement de ces déguisements dans l'industrie du sexe?  Dans un certain sens, les deux vont très bien ensemble;  ils nous permettent de nous relâcher et de nous déstresser afin de mieux reprendre notre vraie existence par la suite!!!          

jeudi 31 octobre 2013

Les cycles de la vie

  Il n'y a pas un être sur cette terre qui peut dire, en toute honnêteté, que sa vie a toujours été sur la même longueur d'onde.  Personne ne peut se vanter d'avoir eu une vie qui ne lui apportait que du bonheur et personne ne peut se plaindre que sa vie n'est qu'un continuel cauchemar.  Bien que l'on peut avoir tendance à le penser, il est impossible que notre existence soit totalement exécrable.  Parce que la souffrance, sauf si elle est physique bien que très rare, n'est qu'une invention de notre ego.  Quand nous pensons souffrir émotionnellement ou mentalement, c'est plutôt à de la résistance que notre être est confronté.  Notre être se rebelle contre la nature cyclique et à la loi de l'impermanence des choses qui régit notre monde.

  Avez-vous déjà entendu le proverbe "La vie est un éternel recommencement"?  Ce proverbe est ce qu'il y a de plus vrai en ce qui à trait à notre existence ici-bas.  Pensons juste à la vie sur cette terre et ses alentours.  Il y a le jour et la nuit,la naissance et la mort, la création et la destruction, la croissance et la décrépitude.  Ceci se retrouve partout:  dans le cycle d'une étoile ou d'une planète, dans un corps physique, un arbre, une fleur, dans l'ascension et la chute des nations, dans les systèmes politiques, les civilisations. Il y a aussi les inévitables cycles du gain et de la perte, du succès et de l'échec présents dans la vie de chaque personne qui nous entoure.  La vie est ainsi faite:  il y a des cycles de succès au cours desquels tout semble nous sourire et les cycles de l'échec quand tout ce que nous avons entreprit s'étiole et se désintègre.  Nous devons alors laisser tout aller afin de faire place à la nouveauté ou à la transformation.  Comme on peut le constater, dans toutes les sphères de la vie il y a des cycles qui sont interchangeables. Ce qui veut dire qu'il est impossible que notre existence reste statique, qu'elle stagne continuellement au même stade et c'est quand on refuse de suivre le courant de cette vie qu'on en souffre.  Parce qu'il n'est pas juste d'affirmer que le cycle de l'évolution est bon et que celui de l'involution, mauvais.  Pourtant, mentalement, nous avons tendance à penser que le progrès est positif, mais rien ne peut croitre ou avancer éternellement.  Imaginez si les arbres ne tomberaient jamais malades et pousseraient sans cesse à quoi notre monde ressemblerait.  L'affaiblissement et même la mort sont nécessaires pour qu'une nouvelle croissance puisse se produire.  L'une ne peut exister sans l'autre.  Votre énergie physique subit elle aussi la loi de ces cycles.  Elle ne peut pas toujours être à son maximum.  Il y a donc des jours où vous vous sentirez actif et créatif et d'autres où vous aurez l'impression de ne rien accomplir.  Un cycle peut durer de quelques heures à plusieurs années, et dans les cycles longs, des cycles plus courts s'intercalent.  C'est inévitable parce que sans ce mouvement de va-et-viens nous ne pourrions pas avancer.  Quand on se met à comprendre cela nous pouvons commencer à mieux accepter les aléas de notre vie.

  Pour ce qui a trait à la réalisation spirituelle, l'involution est absolument essentiel.  Vous devez avoir connu un grand échec sur un certain plan, une grande perte ou une profonde souffrance pour que la dimension spirituelle vous interpelle.  C'est souvent quand on est dans le fond du baril que l'on trouve le chemin qui nous guidera vers la lumière.  Mais, encore là il s'agit d'un cycle;  derrière tout succès il y a des échecs et derrière chaque échec se cachent des succès.  Dans ce monde-ci, c'est-à-dire sur le plan de le forme physique, tout le monde échoue tôt ou tard et tout accomplissement revient éventuellement au rien.  Aucune forme n'est permanente.  Ce qui change quand vous avez atteint l'éveil spirituel est que tout en restant actif et en prenant plaisir à créer de nouvelles circonstances, vous ne vous identifiez plus à elles.  Vous n'avez plus besoin d'elles pour trouver le sens de votre véritable moi.  En d'autres mots, même si vous continuez à jouir des événements extérieurs, elles ne sont plus indispensables à votre équilibre.  Ils ne constituent plus votre vie, seulement vos conditions de vie.  Votre vie ne vous définit plus, vous définissez plutôt votre vie.  Quand vous évoluerez dans votre vie, si vous êtes dans un état de conscience réalisée, vous ne vous sentirez pas vieillir.  Du même fait, les autres autour de vous ne remarqueront pas les rides sur votre visage, mais plutôt la lumière qui jaillit de vos yeux.

  La nature cyclique de notre vie fait en sorte qu'il nous est impossible d'être parfaitement heureux en tous temps.  Pour moi cette pensée n'est pas négative, bien au contraire, elle nous fait juste comprendre qu'il est tout-à-fait normal et même souhaitable que l'on vive des peines et des échecs.  Ces revers qui jalonnent notre réalité sont, tout comme nos succès, des expériences qui sont dignes d'être vécues.  Alors, si vous êtes dans une mauvaise phase, essayez de la vivre pleinement et d'en retirer le plus de positif possible. 


jeudi 24 octobre 2013

Les blessures émotionnelles

  Chaque jour on se réveille avec une certaine quantité d'énergie que l'on dépensera au cours de la journée.  Nous avons trois types d'énergies à notre disposition;  il y a l'énergie mentale, l'énergie émotionnelle et l'énergie physique.  Les émotions peuvent facilement prendre le dessus sur les deux autres.  Si vous laissez vos inquiétudes vider votre réserve d'énergie, il ne vous en restera plus beaucoup pour changer les choses que vous voulez changer ou pour passer du temps avec les autres.  Alors, il est primordial de bien maitriser le domaine des sentiments.

  Votre façon de voir le monde dépendra des émotions que vous ressentez.  Si la colère vous habite continuellement, il sera impossible pour vous de vous concentrer sur autre chose.  Votre ressentiment prendra tellement de place dans votre vie que vous n'en aurez plus pour rien d'autre.  Rien ne semblera aller pour vous et tout vous semblera faux.  C'est pourquoi il est important de s'occuper de cette colère et de fouiller dans notre intérieur afin de découvrir la raison de votre mécontentement.  Peut-être qu'en surface votre colère parait pour vous anodine mais, dites-vous bien qu'on ne peut pas être continuellement de mauvaise humeur.  Même s'il vous semble que c'est le monde extérieur qui vous pousse à toujours en vouloir à la vie, la vraie explication réside à l'intérieur de vous.  C'est pareil quand vous êtes triste;  si vous êtes triste pour un rien comme le fait de regarder la pluie tomber, ce n'est pas à l'extérieur de vous que vous trouverez le pourquoi de cette tristesse, mais bien à l'intérieur.  Vous vous sentez peut-être vulnérable et vous avez besoin de vous protéger parce que vous ne connaissez pas l'avenir et vous ne savez pas quand vous risquez d'être agressé.  Souvent à cause d'expériences ultérieures vous ne faites plus confiance à rien ni à personne autour de vous...  En fait vous avez peur.

  De nos jours, la peur est la maladie émotionnelle la plus répandue.  Malheureusement, l'esprit de bien des humains en est infecté.  Nos corps émotionnels ont tous été touchés, plus ou moins fortement, par ce trouble qui envahi de plus en plus notre planète.  Ils sont recouverts de plaies que l'on n'a, généralement, pas prit soin correctement et qui continuent à s'infecter, malgré les médicaments que l'on prend pour les guérir.  Pourquoi?  Parce que nous prenons souvent le mauvais médicament ( comme une quelconque drogue ) qui ne fait que geler en surface pendant que l'infection continue à se répandre en profondeur.  Donc, chacune de ces blessures suppurent du poison émotionnel, provenant de toutes les émotions qui nous font souffrir, telles que la haine, la colère, l'envie et la tristesse.  C'est ce qui va causer, pour la plupart du temps, d'autres troubles avec ceux qui partagent notre vie.  Nous nous sentons alors incompris de ceux qui nous entoure, ce qui a pour effet de raviver nos plaies et nous entrons alors dans un cercle vicieux.  En fait, nous sommes contrôlés par la peur.  Il nous faut, pour casser ce cercle, faire preuve d'un grand courage et affronter cette peur qui nous tiraille.  Il est vital d'aller voir de quoi nos peurs sont faites pour pouvoir les guérir, parce que une peur trop forte affaiblit considérablement l'esprit et nous mènera certainement vers la maladie mentale.  Les maladies psychotiques se produisent lorsque l'esprit est tellement effrayé et les plaies si douloureuses qu'il nous semble alors préférable de couper le contact avec le monde extérieur.  Mais, si on est capable de voir son esprit comme étant malade, on sait qu'il existe un remède pour nous guérir.  Tout d'abord, on a besoin de la vérité pour ouvrir ces plaies émotionnelles.  Même si cela peut faire très mal, il faut garder à l'esprit que c'est un mal nécessaire pour retrouver la santé de l'esprit.  Une fois que l'on a "fouillé" dedans ses plaies et qu'on a trouver la cause de nos blessures, un seul remède peut les guérir:  le pardon.  Le pardon est un geste qui ce fait pour vous-même alors, vous n'êtes pas obligé de le dire à haute voix, si il est franc vous guérirez des vos blessures émotionnelles.  Une fois que vous aurez réussit à pardonner, le rejet de vous-même disparaitra de votre esprit.  Ce sera le début de l'acceptation de vous et votre amour deviendra si fort que vous pourrez finalement vous accepter tel que vous êtes.

  La vérité est semblable à un scalpel.  Elle est douloureuse car elle ouvre nos plaies émotionnelles qui sont envenimées par la mensonge.  Mais, dites vous que c'est un mal nécessaire pour pouvoir guérir l'esprit de ses blessures émotionnelles.  Alors, soyez courageux et osez regarder ce qui ne fonctionne pas à l'intérieur.  Osez analyser ces blessures franchement et sans analgésiques afin de les désinfecter complètement une fois pour toutes.  Affrontez cette peur qui vous tenaille et vous verrez qu'une fois purifiée, vous découvrirez que derrière ses plaies se trouve un être extraordinaire.  

 

jeudi 17 octobre 2013

Différentes façons d'être intelligent

  C'est en travaillant avec une population à forte majorité autiste que le psychologue Howard Earl Gardner développera sa théorie sur les intelligences multiples.  Cette façon de penser, qui fera beaucoup de remous dans le domaine scientifique, amène à croire que le cerveau humain serait doté de plusieurs types d'intelligence.  De ses dires, nous possèderions tous le spectre entiers de ces différentes intelligences, qui sont au nombre de neuf, mais à des niveaux qui seraient variables selon chacun.  Aussi, chaque personne aurait une manière très personnelle de les combiner et de les utiliser.   Je pense qu'en en prenant conscience, l'être humain peut arriver à mieux les utiliser et, ainsi, à être capable d'évoluer encore plus, d'une façon qui lui sera propre.  Alors, pour le plaisir de mieux vous connaitre, voici les neuf types d'intelligences selon Gardner:

L'intelligence logico-mathématique:
On la reconnait par une force dans les capacités en résolution de problèmes et en mathématique.  Celui ou celle qui la possède veut raisonner sur les choses, veut savoir «ce qui ce passera ensuite» et pense de façon séquentielle.  Elles ont donc une tendance à catégoriser et à ordonner les objets, elles aiment les calculs, les sciences, le raisonnement et l'analyse.
Moyens pour en favoriser l'expression:  travailler à l'ordinateur, mots croisés, casses-tête, jeux de stratégie, visiter des musées...

L'intelligence spatiale:
On la reconnait par une puissante imagination.  Celui ou celle qui la possède aime concevoir, dessiner, lire des graphiques, élaborer des affiches, organiser l'espace, les objets et les surfaces.  Il ou elle a souvent besoin d'images pour comprendre.  Tout métier exigeant de résoudre des problèmes et de créer dans le domaine visio-spatial exige l'utilisation de ce type d'intelligence;  les architectes, les décorateurs d'intérieurs, les géographes, les dessinateurs de mode, les paysagistes, les peintres, les chirurgiens...
Moyens pour en favoriser l'expression:  pratiquer l'art et les sports, monter des vidéos et des films, pratiquer la planche à voile, la sculpture, le patin à roulette...

L'intelligence interpersonnelle:
On la reconnait par de grandes habiletés dans les relations avec les autres.  Celui ou celle qui la possède aime parler et influencer.  Il ou elle est habituellement le ou la leader d'un groupe, l'organisateur (trice), communique bien et est habile en résolution de conflits.  Cette intelligence permet de constater les différences et les nuances de tempérament, de caractère, de motifs d'action entre les personnes.  Elle permet l'empathie, la coopération et la tolérance.  Les personnalités charismatiques ont toutes une intelligence interpersonnelle très élevée.
Moyens pour en favoriser l'expression:  mener des discussions, manifester de l'empathie, diriger des projets.

L'intelligence corporelle-kinesthésique:
On la reconnait par le désir de bouger, la tendance à s'impliquer activement pour être bien.  Celui ou celle qui la possède aime bouger et a besoin de toucher aux objets qui sont à sa portée.  Beaucoup de danseurs, d'athlètes, de chirurgiens et d'artisans en sont pourvue.
Moyens pour en favoriser l'expression:  s'étirer, faire des jeux de rôles, faire de l'exercice, danser.

L'intelligence verbo-linguistique:
On la reconnait par l'amour du langage et de la parole.  Celui ou celle qui la possède parle constamment, a une bonne mémoire des dates et des noms, aime raconter des histoires et aime en écouter.  Toutes les personnes qui manipulent le langage à l'oral comme à l'écrit utilisent ce type d'intelligence.
Moyens pour en favoriser l'expression:  faire des présentations, jouer des rôles, amorcer la conversation.

L'intelligence intrapersonnelle:
On la reconnait par l'amour de la solitude.  Celui ou celle qui la possède est capable de se former une représentation de lui précise et fidèle et de l'utiliser correctement dans sa vie.  Il ou elle aime réfléchir et est bien quand il ou elle est seul(e).  Ces personnes sont intuitives, elles aiment apprendre et s'améliorer.
Moyens pour en favoriser l'expression:  écrire un journal, relaxer, méditer, en apprendre sur soi-même.

 L'intelligence musicale-rythmique:
On la reconnait par le plaisir et l'aisance de faire de la musique, des sons et des rythmes.  Celui ou celle qui la possède aime fredonner, battre le rythme et parfois chanter.  Il ou elle peut aussi arriver à créer des pièces musicales.
Moyens pour en favoriser l'expression:  assister à des concerts, chanter, écrire des chansons.

L'intelligence naturaliste:
On la reconnait à organiser, à sélectionner, et à regrouper.  Celui ou celle qui la possède est sensible à ce qui est vivant et comprend facilement l'environnement dans lequel l'homme évolue, comme la faune ou la flore.
Moyens pour en favoriser l'expression:  concevoir des systèmes, poser des questions, jardiner, enquêter...

L'intelligence existentielle:
On la reconnait par l'aptitude à se questionner sur le sens et l'origine des choses.  Celui ou celle qui la possède aime se questionner sur l'origine du monde et sa destinée ( celle du monde et la sienne aussi ).  Cette intelligence spirituelle, morale ou existentielle est définie comme l'aptitude à se situer par rapport à l'infiniment grand ou l'infiniment petit et à édicter des règles ou des comportements en rapport aux domaines de la vie.

  Pour terminer, Gardner n'étant plus le seul à prôner les intelligences multiples, le concept à fait beaucoup de chemin depuis ses premiers balbutiements.  Maintenant, de plus en plus d'écoles commencent à utiliser cette pensée dans leur façon d'enseigner.  Pour moi, c'est un grand progrès car cela permet à plusieurs enfants d'évoluer malgré leurs différences.  Chaque personne sur cette terre à des aptitudes à développer et où mieux le faire qu'à l'école, quand ils en sont encore à leurs premières expériences?  En adoptant ce raisonnement, nous éduquerons une multitudes d'enfants qui pourront, plus tard, accomplir une multitudes de métiers qui pourront aider à  une évolution plus globale de notre planète.  Quand on y pense, tout le monde en ressort gagnant!  

jeudi 10 octobre 2013

La persévérance vous amènera à vivre vos rêves

  Quand on veut atteindre notre but, il nous arrive souvent de trébucher, ou même de tomber.  Dans ces temps plus difficiles, il est important de toujours garder espoir pour trouver la force pour se relever et pour continuer.  Je suis sûre que si on demanderait à tous les gens qui on accomplit d'extraordinaires exploits, nous serions sûrement étonnés d'apprendre combien de fois certains on dû recommencé avant d'arriver à leur fin.  Quand on y pense bien, une seule et même particularité a fait que ces personnes on réussit;  leur persévérance.

  Albert Einstein est une des meilleures exemples de persévérance;  il a été refusé à son premier examen d'entrée pour la polytechnique fédérale de Zurich, quand il passera au deuxième essai, il réussira tout de même a passer de justesse ses cours.  Ses premières recherches d'emploi ont été désastreuses et ce n'est que neuf ans plus tard que ses pairs commenceront à s'intéresser à lui.  Comme le plus grand scientifique que notre ère a connu, beaucoup d'entre nous essuieront des revers.  La grande dissemblance entre ceux qui réussiront à atteindre leurs buts et ceux qui n'y parviendront pas est dans l'acharnement qu'ils mettront pour y parvenir.  Ce n'est pas une question d'intelligence ou de force physique, ni de chance ou de pouvoir.  Ceux qui réaliseront leurs plus grands rêves sont ceux qui auront assez de force mentale et de confiance en soi pour se relever après un revers.  Ce sont eux qui, après s'être reposé reviennent plus forts et avec plus d'énergie.  Parce qu'ils savent prendre un temps de recul pour évaluer ce qu'ils ont fait de mauvais et qu'ils ne se laissent pas décourager par leurs erreurs, ils se relèveront pour continuer à avancer vers leurs objectifs.  Ces personnes se connaissent généralement assez bien et sont extrêmement conscients de leurs faiblesses qu'ils acceptent comme faisant partis d'eux-même, comme un tout.  Pour cette raison, ils hésitent rarement à aller chercher l'aide dont ils ont besoin pour pouvoir continuer à avancer vers leur but.  Parce qu'il faut se dire que les personnes qui accomplissent de grandes choses ne les accomplissent jamais seules.  Si on creuse, ne serait-ce qu'en surface, on peut souvent y découvrir un réseau considérable de collaborateurs.  Certains de ceux-ci n'auront été présents que pour soutenir l'individu émotionnellement mais, en y pensant bien, pour plusieurs d'entre nous, la sphère émotionnelle est la plus importante.  Si je ne vous ai pas encore convaincu sur ce point, pensez juste aux livres et aux disques compacts où il y a toujours une place réservée aux remerciements.

  Voilà pourquoi il nous faut nous répéter que pour réussir, il faut d'abord essayer.  Dépasser notre peur première et commencer par agir.  Par la suite, il sera tout-à-fait normal que l'on trébuche et même que l'on tombe.  Il ne faut surtout pas laisser la peur ou le doute revenir nous hanter.  Pensez à quand vous avez commencer à apprendre à faire de la bicyclette;  vous êtes tomber, vous vous êtes fait mal, mais vous vous êtes relever et avez recommencer.  Puis, cela c'est reproduit, peut-être cinq, six fois, peut-être même une vingtaine de fois, mais vous y êtes parvenu.  La première fois que vous avez chuté, si vous vous êtes vraiment fait mal, la peur est sûrement revenue en vous et vous ne vouliez peut-être plus réessayer.  Mais, votre mère, ou peut-être votre père, vous a encouragé à persévérer et vous avez remonté sur votre bicyclette.  Ce train-train a continué jusqu'à ce que vous réussissiez.  Dites-vous que c'est la même chose avec vos rêves.  Si vous tombez ne vous jugez pas.  Ne donnez pas à votre juge intérieur la satisfaction de faire de vous une victime.  Soyez solide;  même si vous ne réussissez pas du premier coup, ce n'est pas grave.  Continuez et vous êtes certain de rencontrer la réussite un jour.  De plus, si vous prenez un temps pour réfléchir à vos actions de façon objective, vous pourrez voir où et quels gestes sont à changer.  Alors, c'est plus fort que vous serez quand vous vous relèverez pour recommencer.  Au début se sera difficile, mais chaque jour deviendra un peu plus facile, jusqu'au jour où vous découvrirez que vous avez atteint votre but.

  Pour terminer, un dernier petit conseil; ayez confiance en l'instant présent et ne vous souciez guère du futur.  Gardez votre attention sur aujourd'hui et vivez simplement chaque jour, un à la fois.  Concentrez vous sur ce que vous avez à faire maintenant pour continuer à évoluer vers votre rêve.  Persévérez même si ce maintenant vous donne de la difficulté et gardez toujours en tête que personne n'y arrive du premier coup.  En vivant présentement, vous vous rendrez compte un jour que vous y êtes parvenu sans trop vous en apercevoir.  Que le présent est rendu votre rêve et qu'il est maintenant facile d'évoluer sur le chemin de la vie.      


jeudi 3 octobre 2013

Faites toujours de votre mieux

  Dans la vie, il y a des jours où on se sent d'attaque et d'autre où notre moral est complètement à plat.  Notre niveau d'énergie change d'une journée à l'autre et c'est tout-à-fait normal.  Malgré ce fait, nous pouvons toujours donner notre cent pour cent.  La seule différence c'est que ce cent pour cent se transformera selon la vigueur que notre corps, notre tête et notre coeur aura emmagasiné ce jour là.  Dans le fond, on est comme une voiture;  plus on a de carburant, plus on peut aller loin.

  Comme je le disais, il y a des matins où vous vous réveillerez frais et débordants d'énergie et d'autres où vous vous sentirez plus fatigué et n'aurez même pas le goût de bouger.  Il est sûr que votre mieux changera à cause de ces circonstances.  Dans un premier temps, quand vous vous réveillez la tête pleine de détermination, vous risquez d'aller plus loin que si vous arrivez à peine à mettre un pied devant l'autre.  Mais, peu importe, si vous faites en sorte de sortir le meilleur de vous-même et que vous en êtes entièrement conscient, vous n'aurez pas le choix d'être satisfait de vous-même.  Ce, même si le maximum que vous pouvez donner est de mettre les pieds en dehors du lit.  Concrètement, ce que cela veut dire c'est qu'étant donné que la vie est en éternel mouvement, votre mieux l'est aussi.  Tout est vivant, tout change continuellement, par conséquent votre meilleur sera parfois à un haut niveau et d'autres fois à un moins bon niveau.  Il sera différent selon que vous serez en santé ou malade, sobre ou ivre.  Il variera selon que vous êtes en pleine forme et heureux, irrité, en colère, ou encore jaloux.  Ce qui est important c'est que vous soyez capable de toujours donné votre maximum qu'il soit infime ou immense.  Alors, ce qu'il faut bien comprendre est que votre mieux peut changer, selon votre humeur, d'un instant à l'autre, d'une heure à la suivante, du jour au lendemain.  Il évoluera aussi au fil du temps.  Plus vous prendrez l'habitude de mettre en pratique ce que la vie vous aura apprit, plus vous pourrez tirer de meilleurs résultats de votre mieux.

  Ce qui est encore plus important c'est que vous devez toujours tirer le meilleur de vous-même;  ni plus ni moins.  Si vous vous acharnez à faire davantage que votre mieux, vous dépenserez plus d'énergie qu'il n'en faut et, en fin de compte, votre mieux deviendra insuffisant.  Lorsque vous en faites trop, vous vous videz de votre ardeur et vous agissez contre votre propre nature, avec pour conséquence qu'il vous faudra plus de temps pour arriver à votre but.  Mais, quand vous en faites moins, vous vous exposez à des frustrations, à des jugements personnels, à la culpabilité et aux regrets.  Donc, il vous suffit de faire simplement de votre mieux pour pouvoir être heureux et satisfait de soi-même quelles que soit les circonstances de la vie.  Parce que, quand vous faites juste de votre mieux, pas plus, pas moins, que vous soyez fatigué, malade ou en pleine forme, il est impossible de vous juger.  Et si vous êtes capable de porter aucun jugement contre vous, il n'est pas possible de subir la culpabilité, la honte et l'autopunition.  En faisant toujours de votre mieux, vous serez capable de rompre un grand sort auquel vous avez été soumis votre vie entière:  l'auto dépréciation.  En réussissant cet exploit, vous vivrez votre existence beaucoup plus intensément.  Vous serez productif, vous serez bon envers la personne qui devrait être celle qui compte le plus à vos yeux:  vous-même.  Si vous êtes bon avec vous-même, vous aurez automatiquement plus d'énergie à consacré aux autres.  Ce qui signifie que vous pourrez plus en donner à ceux qui vous sont chers comme votre famille, vos amis et à votre communauté.  C'est dans l'action que l'on trouve notre bonheur.  Lorsque vous passez à l'action et que vous faites de votre mieux, cela signifie que vous agissez parce que vous en avez envie et non parce que vous attendez une quelconque récompense.  La plupart des gens font exactement l'inverse:  ils font quelque chose dans l'intention d'obtenir une récompense à la fin de leur action.  Le résultat de leurs agissements:  il ne prennent aucun plaisir à accomplir ce qu'il font.  Par exemple, ceux qui ne travaille que pour l'argent;  ils attendent impatiemment leur paie sans prendre plaisir à l'instant présent.  De ce fait, ils passent une bonne partie de leur vie à attendre après quelque chose, créant de la résistance.  Ils essayent d'éviter d'agir et, par conséquent, ne font pas de leur mieux.  Ils perdent, malheureusement, un temps précieux où ils pourraient vivre des expériences extraordinaires qui les feraient tellement évoluer.  C'est ce qui survient quand vous décidez de faire de votre mieux, d'agir.  En agissant, juste pour le plaisir d'agir, sans attendre de récompense, juste parce que vous aimez ce que vous faites, vous serez encore plus récompensé.  Si on aime ce que l'on fait, on le fait encore mieux et, tout en évoluant, on jouit intensément de la vie.

  Vous êtes né avec le droit d'être heureux.  Vous êtes né avec le droit d'aimer, de vous réjouir, de partager avec les autres.  Vous êtes vivant, alors embrassez votre existence et appréciez-en chaque moment.  Soyez vous-même et agissez en conséquence.  Je vous jure que si vous faites de votre mieux chaque journée de votre vie, sans résister à cette vie qui s'exprime en vous, vous trouverez ce bonheur que vous cherchez tant.             

jeudi 26 septembre 2013

Trouvez le vrai amour


Souvent lorsqu'on commence une relation amoureuse, la personne qui est le sujet de notre amour est plus que parfait à nos yeux.  Tout ce qu'elle fait et tout ce qu'elle dit nous transportent dans un monde enchanté où l'on voudrait rester pour l'éternité.  Malheureusement, la plupart du temps, après quelques temps, nous revenons sur terre et celui ou celle que l'on adorait tant devient alors quelqu'un que l'on reconnait à peine.  Cette personne qui était jadis si extraordinaire devient quelqu'un d'autre qui est tout sauf extra...  Et voilà que l'on n'y comprend plus rien;  pourquoi a-t-il soudainement changé?  Pourquoi la personne que j'aimais tant n'est plus?  Si je vous disais que cette personne n'a rien changé du tout de ce qu'elle était, que c'est plutôt notre perception de cette même personne qui a changée, qu'en diriez-vous?

  Quand on rencontre une nouvelle personne qui nous intéresse et qu'on décide de commencer une nouvelle relation avec elle, nous nous devons de justifier notre choix.  Que ce soit pour ceux qui nous entoure ou, tout simplement, pour nous-même, notre ego a besoin de défendre la raison de notre choix.  C'est alors que, souvent inconsciemment, nous décidons de ne voir ce que nous désirons voir en cette personne.  Nous nions automatiquement l'existence de tout aspect négatif, qui se résume en tout ce que nous n'aimons pas d'elle.  On se ment donc à soi-même pour nous donner l'illusion que nous avons raison d'accorder notre amour à cette nouvelle flamme.  Nous oublions que la perfection ne fait pas partie de ce monde et qu'il est donc impossible de la rencontrer autant chez l'autre qu'en nous-même.  Puis, avec le temps, une caractéristique qui nous déplaît réapparait et nous nous faisons accroire que notre amour va réussir à changer cette attitude.  Que, parce qu'on est maintenant dans sa vie, la personne qu'on aime va devenir meilleure.  Eh oui, notre nature première nous amène à être égocentrique.  Elle nous amène à apporter beaucoup d'importance à notre petite personne.  Mais, qui sommes nous vraiment pour décider de ce qui est bon ou mauvais pour quelqu'un d'autre, qui qu'il soit?  Personne n'a le pouvoir de transformer ce qui n'est pas sa propre personne.  Même si cette personne est l'amour de notre vie.  Si les autres décident de modifier un aspect de leurs personnalités, c'est parce qu'ils le veulent bien, un point c'est tout.  Ce n'est pas à nous de choisir de ce qui est bon pour l'autre et ce, même si nous l'aimons de tout notre coeur.  Je dis "aimer" mais, est-ce vraiment de l'amour quand on veut changer la personne que l'on aime?  N'aimons nous pas plus l'illusion que l'on s'est fait de cette personne plutôt que la personne en elle-même?     

  En fait, l'amour n'a pas besoin d'être justifier:  l'amour est présent ou ne l'est pas.  L'amour véritable consiste à accepter les autres tels qu'ils sont, avec tout ce qu'ils ont à nous offrir.  Si nous essayons de changer la personne avec laquelle on vit, cela signifie généralement que l'on ne l'aime pas vraiment.  C'est pourquoi que même si c'est plus ardu et souvent plus long, quand on décide de partager notre vie avec quelqu'un, mieux vaut attendre de dénicher celui ou celle qui nous convient exactement.  De même, cette personne doit aussi nous aimer tel que nous sommes.  Si elle a le sentiment qu'elle a besoin de nous changer c'est que son amour n'est pas véritable.  Alors, pourquoi rester avec quelqu'un qui n'aime pas notre vraie personne?  Quand on est dans une relation, il est important de pouvoir être vraiment qui l'on est, de façon à ne pas avoir à créer une fausse image de soi.  Il ne faut surtout pas changer pour se faire aimer.  Si vous m'aimez tel que je suis, prenez moi.  Sinon, au revoir.  Allez trouver quelqu'un d'autre qui sera exactement ce que vous cherchez.  Quand on y pense bien, on rend service autant à nous qu'à l'autre lorsque l'on agit de la sorte.  Il ne faut surtout changer dans l'espoir de plaire à quelqu'un d'autre, cela n'en vaut pas la peine.  À long terme, vous ne serez pas heureux parce que vous ne serez pas vous-même.  Parce que vous aurez fait des suppositions qui ne refléteront pas votre vérité.  On ne peut être heureux que lorsque l'on est vrai.  Alors, soyez patient lorsque vous recherchez quelqu'un avec qui vous voulez passer le reste de votre vie et choisissez de façon claire et précise.  Vous verrez, avec le temps, vous en serez gagnant sur toute la ligne.  C'est la même chose pour la personne qui partage votre vie:  aimez-la pour ce qu'elle est réellement et non pour ce que vous voulez qu'elle soit.  Si vous voudriez qu'elle change, c'est le signe qu'elle n'est pas faite pour vous.  Alors, ayez le courage d'être honnête avec vous-même en vous avouant que vous êtes avec la mauvaise personne.  Non qu'elle n'est pas bonne, mais plutôt qu'elle ne vous convient pas à vous.

  Pour terminer, dites-vous que personne n'est parfait et que dans une relation, il est très important de savoir mettre de l'eau dans son vin.  Mais, quand vous trouverez la personne adéquate pour vous, vous l'accepterez entièrement, avec ses qualités et surtout ses défauts.  En tant que couple vous saurez vous compléter et vos forces viendront équilibrer ses faiblesses et vice versa.  Même si vous ne serez pas toujours d'accord il y aura un respect mutuel qui fera en sorte que vous vous aimerez encore plus.  Et surtout, n'oubliez pas que pour trouver le vrai amour il faut avant tout se permettre d'être vrai envers soi-même.

jeudi 19 septembre 2013

Notre maison, un endroit où il doit faire bon vivre

  Bien plus que quatre murs, des meubles et un toit, la place où l'on vit se doit d'être un endroit où nous pouvons nous retrouver dans le bien-être.  Que ce soit pour être seul ou entouré de sa famille, notre maison est le lieu ou nous pouvons nous reposer après une longue journée, et parfois même plusieurs journées, à l'extérieur.  Nous avons tous besoin d'avoir une place où on peut recharger nos batteries pour pouvoir repartir, rechargés à bloc, à la découverte de nos vie.  C'est pourquoi il est très important de bien aménager l'espace où l'on habite pour ainsi profiter au maximum de ses accalmies passées dans le confort de notre foyer qui se présentent dans nos vies. 

    Dans un sondage effectué en 2012, plus du trois quart des répondants disent qu'on ne peut pas être heureux sans avoir une vie satisfaisante à la maison.  Quand on y pensent bien, c'est tout-à-fait logique;  comment pouvoir être bien quand nous ne sommes pas heureux dans notre propre demeure?  C'est à la maison que l'on ira chercher la sécurité et la sérénité que l'on a tous besoin.  C'est en cet endroit que l'on se ressourcera, que l'on retrouvera ceux qui nous sont chers et où l'on pourra exprimer notre créativité.  Ce lieu nous permettra de revenir à l'essentiel de notre être et nous apportera l'équilibre que nous recherchons tous.  À travers lui, nous exprimerons notre personnalité, nos humeurs, nos expériences.  Notre maison est, en fait, l'assise sur laquelle on peut s'appuyer pour se donner un élan pour continuer à explorer le monde qui nous entoure.  Au fond la vraie définition d'un "chez soi" c'est un endroit où l'on se sent soi-même sans se sentir obligé de porter de quelconques apparats pour plaire à qui que ce soit.  Alors, un foyer où il fait bon vivre reflétera inévitablement ce que l'on est à l'intérieur de soi.  Sans être obligatoirement luxueux, il devra être à l'image de celui ou de ceux qui y vivent.  Les gens interrogés sur qu'est ce qui rendaient leurs demeures agréables ont répondu en majorité:  "avoir les personnes que j'aime à mes côtés".  La terrasse, la déco, les animaux domestiques et avoir suffisamment  d'espace sont d'autres réponses qui sont ressorties.  Comme on peut le constater, beaucoup de facteurs peuvent contribuer au bien-être d'une maison...  dans le fond, autant de facteurs que de différentes façons de vivre.

  Mais, même si on se met d'accord sur le fait que chaque personne a sa façon qui lui est propre pour vivre heureuse dans sa demeure, il n'en reste pas moins qu'il y a certains conseils que l'on peut suivre pour améliorer la quiétude de notre maison.  Une des première est que chaque personne vivant sous le même toit ait leur domaine privé.  C'est prouvé;  il y a moins de stress dans une maison où chaque membre de la famille a sa place bien à lui.  Pas besoin que ce soit une pièce au complet;  cela peut être un recoin avec une chaise pour la lecture, pourvu qu'il y ait un endroit propre à chacun.  Deuxièmement, laissez le soleil entrer le plus possible.  Surtout le matin où la lumière naturelle met en route notre horloge interne.  Être exposé toute la journée uniquement à de la lumière artificielle, qui n'a pas les mêmes composantes que la lumière naturelle, n'est pas du tout conseillé pour notre moral.  Alors, ouvrez vos volets et vos rideau pour laisser entrer le soleil dans votre maison.  Troisièmement, un des irritant qui est plus difficile à détecter sont les bruits environnants.  Certains bruits, sans que l'on s'en aperçoive, peuvent mettre nos nerfs à vif.  C'est pourquoi il est important de bien isoler notre maison pour atténuer les nuisances sonores au maximum.  Nous pouvons y arriver en posant de doubles vitrages, une isolation phonique et même en plantant des arbres et des buissons sur notre terrain.  Plusieurs techniques existent pour baisser le taux de décibels parvenant à nos oreilles pour pouvoir vivre dans une maison plus calme.  Quatrièmement, il ne faut jamais oublier le niveau de confort quand on décide de refaire une pièce;  le canapé dans la vitrine du magasin peut paraitre très élégant, mais si vous n'y êtes pas confortable pour écouter vos émissions préférées, il ne remplit pas vraiment sa fonction.  C'est la même chose avec les lampes;  leurs éclairages peuvent aller de feutré à très éclairé, tout dépendant de l'usage que vous voulez en faire.  Alors, toujours faire attention avant d'acheter un nouveau meuble ou de nouveaux objets décoratifs, vous assurant de bien les tester avant.  Cinquièmement, venant tous de la nature, nous avons besoin de ses éléments autour de nous.  Le bois, la pierre, les plantes d'intérieures ou même une coupe de fruits viendra apaiser votre stress et renforcera grandement votre concentration.  Ainsi, les couleurs qui rappellent la nature comme les tons de terre, les verts, les bleus auront un effet calmant.  Enfin, débarrassez-vous du superflu.  Quand on organise bien sa vie, on découvre ce qui est réellement digne d'intérêt.  Cette prise de conscience devrait se faire tant au niveau visuel qu'au niveau psychologique.

  Pour terminer, je vais simplement vous souhaiter de trouver la maison où vous pourrez vous retrouver en tant qu'être complet.  Où vous serez en parfaite harmonie avec la personne qui sommeille en vous.  Puisse cette demeure vous combler et vous aider à trouver la paix et la joie qui réside tout au fond de votre coeur.            

jeudi 12 septembre 2013

Ne jamais en faire une affaire personnelle


  Quoiqu'il arrive, il ne faut jamais prendre quoique ce soit personnellement.  Souvent nous entendons des commentaires autour de nous et nous avons tendance à les croire, à penser qu'ils sont la vérité absolue.  Nous oublions qu'ils ont été émit par une personne par laquelle l'authenticité a été filtrée par son mental qui, lui-même est conditionné par le vécu de cette même personne.  Nous oublions que chacun de nous avons une réalité qui nous est propre et qui nous influence dans tout ce que nous entreprenons.

  Par exemple, si quelqu'un nous croise dans la rue et nous traite d'idiot sans même nous connaitre, la plupart d'entre nous aurons tendance à le prendre personnel.  Nous penserons qu'il nous prend pour un idiot et nous ne comprendrons pas nécessairement pourquoi.  Cela fâchera certains, alors que d'autres ce demanderont comment cette personne a pu repérer leur idiotie.  Ils iront même jusqu'à se dire que si cette personne a su apercevoir leur stupidité, ils doivent effectivement l'être...  Quand on fait une affaire personnelle de ce qui nous est dit c'est parce qu'on y donne notre accord.  C'est-à-dire que quand on apporte une attention particulière à ce que l'autre nous dit, le commentaire devient notre réalité.  Dès lors, le poison s'infiltre en nous et nous sommes piégés dans l'enfer.  La raison pour laquelle nous sommes piégé est parce que l'on se donne beaucoup trop d'importance.  Eh oui!  Croyez-le ou non, nous nous prenons trop au sérieux et devenons ainsi de grands égocentriques car nous partons du principe que tout ce qui nous arrive nous concerne, qu'il n'y a que nous dans cette échange alors que nous somme véritablement deux.  Celui qui donne et celui qui reçoit.  C'est comme quand quelqu'un vous fait un cadeau;  c'est lui qui l'a choisi et non vous, c'est donc lui le responsable de la sélection et seulement lui.  Vous n'avez rien à y voir car vous n'étiez pas présent lors de la décision qu'il a prit.  Quand quelqu'un décide de vous d'émettre son opinion, c'est la même chose; vous n'êtes aucunement dans sa tête donc, comment pourriez vous être responsable de ce qui va sortir de sa bouche?

  Vous êtes nullement l'artisan de ce que les autres font.  Leurs actions dépendent uniquement d'eux-même.  Chacun a sa propre conception de l'univers, chacun vit dans sa propre tête.  Chaque personne avec laquelle vous entrez en relation à une vision totalement différente de la vôtre.  Lorsque nous faisons de tout une affaire personnelle, nous partons de la théorie que les autres savent ce qu'il y a dans notre monde, dans notre tête.  Mais, nous savons tous que cela est impossible car personne ne peut entrer dans notre monde ou dans notre tête complètement.  Même quand une situation parait très personnelle, même lorsque vous vous faites insulter, cela n'a rien à voir avec vous.  Ce que les gens disent, ce qu'ils font et leurs opinions dépendent seulement des accords qu'ils ont conclus dans leur propre esprit.  Leur point de vue résulte d'une programmation qu'ils ont subit au cours de leur domestication.  Leur domestication signifiant tout simplement ce qui à contribué à former leurs idées, leurs comportements au courant de leur vie.  Quand une personne vous donne son opinion, qu'elle soit négative ou positive, elle est confrontée à ses propres sentiments, croyances et opinions.  Ses commentaires reflètent inconsciemment ses états les plus profonds. Alors, si la personne à de la haine en dedans, elle vous empoisonnera avec ses propos si vous la croyez.  En faisant une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive vous devenez ainsi une proie facile pour tous les prédateurs, tous ceux qui pratique la "magie noire" , à leur insu, avec leur parole.  Il vous coinceront facilement avec une petite opinion de rien du tout et vous administreront tout leur poison puisque vous gobez tout ce qu'ils vous envoient.  Mais si vous décidez de ne rien prendre personnel, aucune de leurs flèches ne vous touchera et vous serez protégé contre leur venin.  

  C'est la même chose pour vous;  lorsque vous émettez une opinion, elle vient de vos propres croyances, de votre propre réalité.  Quand vous vous prenez trop au sérieux, que vous pensez que tout tourne autour de vous, vous ressentez le besoin de défendre votre façon de penser, vos idée.  Vous voulez convaincre tout le monde que vous avez raison.  Vous ne comprenez pas encore que ce que vous êtes n'est pas plus ou mieux que l'autre avec qui vous partagez cette terre parce que votre ego vous aveugle.  Soyez objectif et regardez le monde avec impartialité;  ce que vous ressentez et ce que vous faites ou dites n'est, en fait, qu'une projection de votre propre rêve.  Tout cela dépend des accords que vous avez conclus avec vous-même;  ils n'ont donc rien à voir avec les autres.  Même les opinions que vous avez sur vous ne sont pas nécessairement vraies donc, vous n'êtes pas obligés de réagir personnellement à ce que vous vous dites dans votre propre tête.  Votre opinion changera selon votre humeur;  si vous avez eu une mauvaise journée vous risqué plus d'être impatient avec les autres et même avec vous-même, que si votre journée s'est bien passée.  C'est la même chose pour tout le monde;  il ne faut jamais oublier que chacun à un vécu et qu'habituellement, ce passé a une influence sur nos humeurs, nos agissements.  Ne prenez pas la moindre chose qui vous arrive de façon personnelle;  même si quelqu'un prenait un fusil et vous tirerait une balle dans la tête, vous en seriez aucunement responsable.  Eh oui!  Même dans ce cas extrême.

  Pour terminer, je vous dirai que je suis encore au stade de la pratique avec cette manière de penser.  Il est effectivement difficile de ne rien prendre personnellement.  Même si j'y parviens la plupart du temps, je sais qu'il y a encore des gens qui réussissent à m'empoisonner la vie.  Ce sont surtout ceux qui sont chers à mes yeux et pour qui j'ai beaucoup d'affection.  Ce qui est bien maintenant c'est qu'ils réussissent à m'infecter qu'un cours laps de temps parce que j'ai maintenant conscience que leur vérité n'est pas la mienne.  Je vous souhaite de faire de même parce que, de cette façon, la souffrance des autres ne nous ralentit plus dans notre évolution.  Notre évolution vers notre épanouissement personnel.