jeudi 25 juillet 2013

Être au présent c'est exister complètement


Cette semaine, j'ai le goût de vous reparler d'un sujet que j'ai déjà effleuré quelques fois dans mes blogues passés.  Si j'y reviens c'est parce que j'ai découvert un livre magnifique qui approfondit encore plus la matière et qui, pour moi, fait beaucoup de sens.  Le livre qui a été écrit par un grand écrivain et philosophe, Eckart Tolle, a été une révélation pour moi.  Devenu best seller en très peu de temps et traduit dans pas moins de trente-trois langues, je ne pense pas être la seule à avoir eu le coup de foudre pour " Le pouvoir du moment présent".  Non seulement, dans cet ouvrage, il nous explique l'importance de vivre dans l'instant présent, mais il nous révèle comment arriver à pouvoir le faire à chaque minute de notre vie.

  Je vous avoue qu'au début de ma lecture j'étais très sceptique face au fait de pouvoir arriver à vivre dans l'instant présent à chaque instant que la vie me donnerait.  Même si je suis une adepte invétérée de cette façon de vivre et que je m'efforce de vivre chaque moment intensément, j'avais du mal à comprendre comment on peut arriver à ne vivre qu'à la minute près sans jamais penser au passé ou à l'avenir.  Il m'est déjà arriver de réussir à porter mon attention uniquement à l'instant présent, cependant ces moment de pure joie se produisaient plutôt quand je méditais où que je me promenais en forêt.  Mais, plus j'avançais dans ma lecture et plus il s'obstinait à répéter qu'il est possible de vivre profondément l'instant présent dans notre quotidien.  Qu'il est possible de laisser aller le passé et le futur pour ainsi jouir entièrement de ce que la vie nous donne à chaque minute, voire chaque seconde, de notre vie.  Mais, ayant vécu de plus en plus d'épisodes depuis que j'ai commencé à méditer où, sans m'en rendre compte, je ressentais complètement ma vie depuis le plus profond de moi-même, je savais depuis mon intérieur que ce qu'il racontait ne pouvait pas être faux.  En fait, il était en train de m'expliquer le phénomène que je vivais de plus en plus souvent.  Ne voulant surtout pas arrêter d'expérimenter ces évènements dans lesquels je me sentais si bien, j'ai continuer à lire et à saisir le pourquoi et le comment de mon bien-être.

  Dans le fond, c'est facile, la chose à faire pour pouvoir vivre le présent à cent pour cent se résume à éliminer le mental.  C'est difficile à saisir quand on le lit comme cela, je sais, mais c'est vraiment la chose à faire.  Le mental nous ramène à notre passé, à notre futur alors que nous voulons vivre notre présent.  C'est notre mental qui nous sépare, qui crée les formes autour de nous:  derrière le plan des apparences physiques et de la diversité des formes, on ne fait qu'un avec tout ce qui est.  Je sais que cela peut paraître loufoque, mais c'est la simple vérité.  Je le sais parce que quand je médite c'est ce qui se passe.  Il n'y a plus rien, mon mental se tait et mon Être se révèle.  Je suis tout simplement et laissez-moi vous dire qu'être et que de ressentir pleinement ce que je suis est pur bonheur!  Je vous entends déjà d'ici;  et alors, à quoi sert le mental?  Le mental peut être un magnifique outil si il est utilisé à bon escient mais, dans le cas contraire, il devient destructeur.  Plus précisément, ce n'est pas tant que l'on utilise mal notre mental, c'est plutôt lui qui se sert de nous parce que l'on ne s'en sert pas du tout!  Le gros problème c'est que la plupart du monde croit être leur mental alors que ce n'est qu'illusion.  Nous ne sommes pas ce que notre passé à été ou ce que notre futur nous dicte d'être, comment cela serait-ce possible?  La passé n'est plus et le futur n'existe pas encore!  Il faut prendre conscience que seul le présent dicte se que nous sommes.  La liberté commence quand nous sommes capable de nous dissocier de l'entité du mental;  appelons la le penseur.  Il y a, en chacun de nous un penseur qui essaie de nous contrôler.  Il faut bien comprendre que nous ne sommes pas ce penseur.  Notre penseur vit soit dans notre passé, soit dans notre futur, jamais dans le présent.  Observez vos pensées et vous verrez qu'elles sont toujours tournées vers ce passé ou ce futur.  C'est la première étape vers la libération de votre être;  vous vous rendrez vite compte que vous êtes prisonnier du temps.  Pendant ce temps la, vous oubliez de vivre votre vie.  Ainsi, quand vous observez vos pensées, vous devenez non seulement conscient de celles-ci, mais aussi de vous-même.  À ce moment là, une nouvelle dimension entre en jeu.  Pendant que vous observez (et non analysez c'est très important d'en faire la différence) vos pensées vous allez sentir une "présence" qui consiste en votre moi profond.   Votre mental perd sa puissance sur vous et bat en retraire parce que vous ne vous identifiez plus à lui et vous vous séparez de lui.  Plus vous pratiquerez cette méthode, moins votre mental aura le contrôle sur vous et plus vous deviendrez conscient de ce que vous êtes vraiment.  Une autre façon d'arriver à vivre consciemment votre présent c'est en reportant toute votre attention sur le moment présent.  Devenez juste intensément conscient de cet instant.  De cette façon, vous écartez la conscience de l'activité mentale et créez un vide mental où vous devenez extrêmement vigilent et conscient.  C'est exactement ce qui ce passe lorsque l'on médite.  Par exemple, chaque fois que vous montez les marches chez vous, portez attention à chaque marches et à chaque mouvement que vous faites.  Quand vous vous lavez les mains, portez une attention particulière à la perception sensuelle de vos mains se frottant ensemble.  Utiliser vos sens au maximum et porter attention aux détails vous permettra de vivre encore plus intensément l'instant présent.  C'est par le corps que vous réussirez à vivre votre vie au moment présent.  C'est en habitant entièrement votre corps que vous pourrez ressentir le bonheur que l'existence a à vous donner.

  Voilà, j'ai essayé de vous résumer les lignes directrices pour réussir à se défaire de son mental.  Je vous conseille fortement le livre d'Ecktart Tolle comme lecture, vous y découvrirez beaucoup plus de façons de pouvoir vivre intensément votre vie.  Moi-même, qui viens à peine de le terminer, bénéficie grandement de ses enseignements.  Ce livre renferme des tas de conseils qui changeront votre vie.  C'est comme un coffre au trésor;  il est rempli de joyaux qui enrichira grandement votre cheminement personnel.


jeudi 18 juillet 2013

Les livres; un coffre au trésor inépuisable

  La lecture est un passe temps que j'adore.  Elle me permet de combiner plusieurs plaisirs à la fois.  Tout en éveillant mon esprit à de nouvelles idées, elle m'autorise à me détendre et à apprendre une multitude de nouveaux trucs.  J'aime découvrir un livre, le savourer et je dirais parfois même, le dévorer!  J'avoue être de celles qui préfère le papier d'un bon bouquin aux tablettes électroniques qui s'avèrent un peu froides à mes yeux.  Peut-être fais-je partis d'une génération qui est appelée à disparaître mais, pour moi l'odeur de l'encre et le toucher d'une couverture encore toute neuve est un vrai délice!

  Pour moi la lecture est plus qu'un divertissement, c'est une passion.  Depuis que je suis toute petite les livres ont été un endroit où je pouvait m'évader, me retirer afin de pouvoir me relaxer et rêver.  Toute ma vie, ils ont nourri mon imagination autant que mon intellect.  Mon imaginaire a fait ses premiers pas quand j'étais toute jeune;  ma mère me racontait, à tous les soirs avant que je m'endorme, une histoire remplie d'images féeriques qui m'apportaient tranquillement au pays des songes.  Ces moment où ma mère me donnait de son précieux temps sont encore très chers à mes yeux.  Mon intellect lui fût ravi quand je fus plus vieille et que je sus enfin lire, de trouver la réponse à mes nombreuses questions avec ces innombrables ouvrages qui ont traversés ma vie.  Il faut dire que j'ai toujours été d'une immense curiosité qui a toujours voulu en apprendre plus sur des sujets extrêmement variés.  Il est aussi très rare que je m'arrête à un seul document, voulant voir si il n'y aurait pas d'autres opinions, d'autres options,  qui valent la peine qu'on s'y attarde.  Tout en avouant préférer découvrir de nouvelles inspirations qui m'aideront à forger l'interprétation que je me fais du monde dans lequel je vis, je garde toujours une grande place pour l'imagination dans mes lectures.  J'aime encore me perdre dans un roman ou une nouvelle qui m'amèneront dans les confins de mes fantaisies.  C'est une ouverture sur un monde enchanté qui m'ouvrira les portes de la création.  Ce qu'il y a de magique dans les livres de fiction c'est que l'on est complètement libérés de notre quotidien quand on s'y plonge.  Et plonger n'est pas un mot trop fort pour décrire la situation parce que quand on entre dans une histoire, on y entre habituellement tête première!  Il m'est déjà arrivé, et je ne suis sûrement pas la seule, d'avoir tellement de difficulté à me sortir d'un roman que je n'ai pu m'arrêter qu'à la toute dernière page!  Bien entendu, je suis parfaitement consciente que toutes lectures ne sont pas nécessairement bonnes à prendre et qu'il nous faut, en bonne connaissance de soi, avoir un bon jugement pour trier les bonnes des mauvaises.  Mais, je me dis qu'après chaque lecture j'ai appris quelque chose de nouveau et que ma culture s'est approfondie.

  Ce qu'il y a de merveilleux avec les livres c'est qu'ils nous permettent de s'approprier l'histoire, au contraire d'un film où nous voyons seulement la vision du réalisateur du récit.  C'est sûrement pour cette raison que l'on préfère presque toujours le livre au film.  Dans le livre, nous y avons interprété notre propre histoire de ce qui a été écrit.  Nous y avons rejoint l'auteur dans sa démarche d'écriture et de narration, ce qui s'identifie plus à un partage d'idées en quelques sortes.  À la lecture d'un roman on peut plus s'identifier au héros, épouser les aventures vécues et vivre ses sentiments.  On sort ainsi de nous-même pour vivre des expériences que l'on ne vivrait pas autrement.  Lire c'est aussi prendre des risques et parfois même se mettre en danger.  Car, nous pouvons sortir d'une lecture complètement transformé.  Il y a des livres qui ont la puissance de nous métamorphoser au point qu'on en sort tout chamboulé.  Mais, dîtes vous qu'à chaque fois que cela nous arrive, nous agrandissons notre Moi, nous sortons de nos prisons mentales et nous déverrouillons notre regard sur le monde.  Il y a tellement de bienfaits à la lecture;  du côté cognitif elle fait travailler notre mémoire et nous fait réviser notre orthographe sans trop qu'on y pense.  Du côté social, un bon livre peut devenir un excellent sujet de discussion.  J'adore parler des nouvelles découvertes du dernier bouquin que j'ai eu la chance de lire.  Or, ce qui est pour moi le meilleur atout d'un livre est que tu peux l'ouvrir et le refermer quand tu veux.  Tu peux l'amener où tu veux autant dans l'autobus que dans ton lit!  Ce qui te permet de continuer ton voyage en n'importe quel endroit et à n'importe quelle heure.

  Finalement, je vais vous avouer que cette semaine étant en vacance, l'envie de partager avec vous les avantages de l'un de mes passe-temps favori m'est venu tout-à-fait naturellement.  Je me suis dis qu'en partageant ceci je donnerais peut-être encore plus l'envie aux autres de pratiquer la lecture.  Quoique j'imagine bien qu'après avoir lu le petit récit que je vous ai livré, la lecture fait aussi parti de vos passe-temps!  Mais, sait-on jamais, peut-être aurez vous trouvé d'autres excuses pour continuer à déguster votre livre malgré le fait qu'il vous reste encore à épousseter les meubles... je vous le souhaite ardemment!

Des livres qui ont changé ma vie:
-La prophétie des Andes de James Redfield
-Le guerrier pacifique de Dan Millman
-Votre mission de vie de Carol Adrienne
-L'alchimiste de Paulo Coelho
-Le pouvoir de moment présent de Eckart Tolle

jeudi 11 juillet 2013

Nager, pour le plaisir d'être en forme

  Chez nous l'été rime souvent avec baignade.  Les piscines, qu'elles soient publiques ou privées, se remplissent dès que le soleil se montre et ne se vident généralement que lorsqu'il  est couché.  C'est une activité que les enfants adorent;  ils peuvent rester dans l'eau jusqu'à ce que leur peau soit toute plissée!  Mais, ce qui est encore plus fantastique, c'est qu'en plus de nous rafraichir, la baignade nous permet de nous mettre en forme tout en nous amusant!

  Les effets bénéfiques de la baignade sont multiples.  Ils concernent aussi bien le physique que le mental.  Contrairement aux autres sports, la natation ne provoque aucune douleur.  Eh non, comme Archimède nous l'a déjà démontré, immergé dans l'eau notre corps est libéré de quatre-vingt pourcent de son poids.  Nous sommes donc en apesanteur se qui donne comme résultat d'aider notre corps durant l'exercice, surtout au niveau des articulations, des tendons et du dos.  L'absence de choc, créé par la résistance de l'eau, évite les contraintes sur le squelette que tout autre exercice hors de l'eau pourrait causer.  La natation devient alors le sport idéal pour ceux qui ont des kilos en trop et ceux qui souffrent de douleurs articulaires.  Par ailleurs, elle peut être d'une grande aide pour ceux qui ont des problèmes cardio-vasculaires.  Grâce à une pratique régulière, la puissance et l'efficacité du coeur augmente autant au repos qu'à l'effort.  Il y aura automatiquement une baisse de la tension artérielle et une amélioration de la circulation.  Elle favorise le pompage du sang dans les jambes encore plus que dans la plupart des activités physiques parce que la fraîcheur et la pression de l'eau rasemblées forment un fort pouvoir drainant.  Activité d'endurance par excellence, la natation musclera donc votre coeur tout en favorisant les échanges gazeux dans votre organisme.  Et ce n'est pas que le coeur qu'elle musclera, la natation vous aidera, tout en douceur, à tonifier tous les muscles de votre corps.  Votre tonus musculaire étant plus fort, cela soulagera votre charpente osseuse de beaucoup de poids, ce qui apaisera toutes douleurs associées à vos os. Cela aura certainement un rôle très positif pour ceux qui ont des douleurs aux genoux, aux haches et au dos.

  En ce qui concerne le mental, beaucoup d'avantages peuvent découler de la pratique de ce sport.  Tout d'abord, dans l'eau on se sent bien, calme et léger.  En apesanteur le corps retrouve des sensations similaires à celles ressenties par le foetus dans le ventre de sa mère.  Le liquide porte, enveloppe, détend les muscles et les tensions causées par le stress.  Dans l'eau, nous pouvons nous laisser flotter et ne plus penser à rien.  La baignade nous permet donc de faire une pause et de se changer les idées.  Elle favorise aussi le sommeil;  il y a juste à regardez nos jeunes enfants tomber brusquement endormis après une bonne journée passée à se gigoter dans l'eau.  De plus, comme toutes autres activités physiques, la natation provoque la sécrétion d'endorphines, communément appelées hormones du bonheur.  Au bout de quelques minutes d'effort on se sent naturellement bien, presque euphorique même.  Mais, ce qui est encore mieux c'est que la baignade nous rapproche de ceux qu'on aime, en plus de parfaire notre bien-être.  Que l'on ait deux ou soixante-dix ans, c'est une activité que l'on peut tous pratiquer.  On pourra alors retrouver tous ceux qui nous tiennent à coeur, de grand-maman au petit dernier, dans la piscine et partager des moment qui nous seront inoubliables avec eux.  Des moments qui passeront sans que nous nous en rendions compte tellement nous auront du plaisir. Voilà, nous auront fait notre exercice quotidienne sans même nous en rendre compte, en plus d'avoir passé du bon temps avec les personnes qui nous sont chères.  Qu'est ce que l'on pourrait demander de mieux?

  La baignade ayant plusieurs effets bénéfiques, je suis sûre que c'est tout de même les effets sociaux qui nous amènent à la pratiquer en grand nombre par chez nous.  Étant un peuple d'une très grande sociabilité, ce retrouver autour de la piscine avec amis et parents, savourant le beau temps, est ce qui nous fait tant aimer ce "sport"!!!  C'est ce qui, pour moi en tous les cas, en fait un de mes sport préféré depuis que je suis toute petite.  D'ailleurs, je vais justement vous laisser car, les cris de joie de mon fils mélangé aux les clapotis de l'eau que j'entends depuis ma fenêtre m'invitent à aller le rejoindre.   Bon été et bonne baignade à vous tous et, tout comme moi, profitez de tous les bienfaits que l'eau peut vous apporter!

jeudi 4 juillet 2013

La règle des 21 jours

  Vous voulez changer une mauvaise habitude?  Même si elle est ancrée depuis très longtemps, vous pouvez y arriver, il ne suffit que de suivre quelques étapes et d'avoir un peu d'endurance.

  J'ai bien dis juste un peu d'endurance parce qu'une fois bien préparés, il ne vous suffira que de vingt-et-un jours pour vous débarrasser de ce travers qui vous dérange pourtant depuis des années.  Eh oui, il serait prouvé que pour que notre système neuronal accepte un changement dans notre comportement, le temps préconisé serait d'exactement vingt-et-un jours.  Mais, pour cela il y a une deuxième règle à suivre;  choisir une conduite de rechange.  Il ne suffit pas d'éliminer le comportement dont on ne veut plus, mais de le remplacer par un autre qui sera, pour notre part,  meilleur pour le maintient de notre équilibre.  Alors, pour réussir à nous défaire de cette manière d'être qui nous est nocive, nous devons absolument la remplacer par une autre.  Sinon, notre tactique sera vouée à l'échec dès le début.  C'est la première raison pourquoi les gens échouent habituellement;  ils n'ont pas trouvé de méthode de remplacement.  Combien de gens essaient d'arrêter de fumer la cigarette sans avoir pensé à une alternative pour substituer leur mauvaise habitude?  Pensez-y, le corps et, encore moins le cerveau ne peuvent pas assimiler le manque causé par l'arrêt de votre accoutumance.  C'est pourquoi une nouvelle alternative doit lui succéder.  Il est prouvé qu'avec une solution de rechange, nos chances de réussite augmentent de façon considérable.  Donc, une bonne préparation est essentielle au succès de notre démarche quand vient le temps de vouloir bannir une habitude qui nous dérange dans notre vie de tous les jours.  Reprenons l'exemple d'arrêter de fumer;  si on veut y arriver, on peut décider de faire une activité que l'on voulait faire depuis longtemps;  jouer d'un instrument de musique, prendre des cours de peinture, faire des randonnées pédestres...  Le choix est infini, la seule règle:  il faut pouvoir pratiquer l'activité régulièrement.  Je dirais même, au moins une fois par semaine.  Surtout pour ceux qui veulent arrêter de fumer, l'habitude pourrait être encore plus fréquente comme;  boire un verre d'eau, mâcher de la gomme ou prendre trois à quatre grandes respirations quand le goût d'une cigarette se présente.  Encore mieux, prenez une habitude du genre "boire de l'eau" pour échanger la manie non désirée et récompensez vous avec une activité comme "jouer d'une instrument".  L'important, c'est de trouver une activité qui comblera le vide laisser par l'ancienne habitude.  De cette façon, le corps ou l'esprit ressent moins ce vide jusqu'au moment où la nouvelle activité deviendra une habitude en elle-même;  ce qui prend, comme je le disais au début, vingt-et-un jours.

  J'ai moi-même essayé cette méthode pour une de mes habitudes que je n'arrivais pas à me défaire avant.  Devinez laquelle?  fFumer!  J'ai changé ma mauvaise manie pour vingt minutes de méditation par jour.  Il est sûr que les premiers jours ont été durs;  j'avais interdit à tout fumeurs que je connaissais de m'approcher avec une cigarette à la bouche.  J'étais bien décidée à enrayer cette habitude qui m'empoisonnait la vie et je m'y étais bien préparée.  Même si je n'étais pas vraiment parlable au début, je voyais de jour en jour que ma méditation du matin m'aidait beaucoup à me relaxer.  Les vingt-et-un jours ont donc passé et ma nouvelle activité est effectivement devenue une habitude dont je ne peux plus me passer.  Même si au début il m'étais difficile de me concentrer, j'ai persister et la méditation est devenue la meilleure habitude que j'ai pu prendre.  Le plus drôle, tout comme celle qu'elle a remplacé, elle influence mon caractère et ma façon d'agir avec les autres.  Quand je ne médite pas pendant quelques jours, mon conjoint et les gens autour de moi peuvent s'en rendre compte.  Ce qui prouve qu'une habitude, qu'elle soit bonne ou mauvaise, crée un vide dans notre vie si elle n'est pas remplacée.  C'est pour cette raison qu'il est si important de troquer une manie malsaine et non de juste essayer de la faire disparaitre.  Mais, ce qui est encore plus merveilleux quand on connait le processus des vingt-et-un jours, c'est qu'on n'est pas forcément obligés d'avoir quelque chose qui nous est désagréable à changer;  on peut aussi créer de nouvelles habitudes.  Mettons que l'on veut commencer à faire de l'exercice dans le but de perdre quelques livres.  Le fait de savoir que le jogging que l'on vient juste de commencer et qui n'est pas nous plait plus ou moins deviendra une activité que l'on appréciera d'ici trois semaine peut être très motivant!  Pensez-y;  vingt-et-un jours passent très vite.  Alors, quand vous aurez envie d'adopter une nouvelle routine, vous n'aurez qu'à vous dire que dans moins d'un mois elle sera complètement intégrée à votre quotidien.

  Finalement, j'ai décider de vous parler de ces petits trucs parce que souvent, on ne réalise pas que le but que l'on veut atteindre est souvent plus facile à obtenir qu'on le pense.  Ce sont toujours les trois premières semaines qui sont les plus difficiles et si on tient le coup pendant ces temps durs, nous serons toutes les chances d'être récompensés après.  Alors, la prochaine fois que vous aurez envie de transformer votre vie, dites-vous que les jours de pluie ne durent jamais plus longtemps que trois semaines et que le soleil finit toujours par se remontrer le bout du nez!